05/08/2025
Une plainte pénale vient d'être déposée contre Michel Formentelli pour "dénonciation calomnieuse"
Les abonnés de longue date connaissent l'histoire de cette dénonciation calomnieuse. J'ai découvert de "complot" le 8 août 1979, la prescription étant de 6 ans en la matière j'ai déposé la plainte le 10 juillet dernier. J'ai fait en sorte de relativement anonymiser l'affaire de manière à éviter d'attirer l'attentions des villageois du patelin indirectement concerné.
L'accusation mensongère dont il s'agit a constitué une tentative de vengeance parfaitement idiote du fils Formentelli en réponse à une mise en cause qui ne le concernait que très très indirectement et qui visait l'un de ses "fans" et son principal "souteneur" savoir un pharmacien organophile bien connu en juillet 2014, sans lien du reste avec son intervention sur l'instrument que je dessers.
Noter que je viens de réaliser que si le rapport de Michel Colin date du 9 juillet 2021, il m'aura fallu attendre 2 ans de plus pour découvrir qu'il m'avait entièrement disculpé... Il aurait été envoyé à l'affectataire qui n'a jamais rien reçu (???)
Chose dont je ne me souviens pas qu'elle m'ait sauté au pif...
Texte de la plainte pénale
Pour en lire le texte cliquer sur le titre ci-dessus...
Vous pourrez constater que les texte de cette plainte est des plus "canons". Je pense être un très bon juriste, j'ai un ami qui envie ma facilité d'écriture. Sauf qu'un certain type d'aptitude littéraires n'est pas forcément compatible avec les qualité de sobriété et de clarté que réclame un acte de procédure. ChatGPT a fait merveille... Publicité gratuite... Notez que payer l'abonnement de cette IA n'est nécessaire que si vous lui demandez de gros travaux sur images et vidéos répétés et très sophistiqués...
Notez également qu'un voeu datant de juin 2023 a d'ores et déjà été exaucé par le phénomène connu sous l’appellation de "justice immanente"...
Du "karma" en mode chrétien : Qui sème le vent récolte la tempête !
Cette justice a commencé d'opérer : l'entreprise de mon adversaire est en liquidation judiciaire !
Je parle de l'entreprise Saby dont Michel Formentelli était devenu assez récemment le gérant...
D'après les explications recueillies, mon collègue aurait pâti du passage à la retraite du personnel hérité de l'entreprise Saby ainsi que de l'échéance du bail relatif à l'immeuble occupé par cette dernière de sorte qu'il se serait accommodé de ne plus pouvoir vivre que du seul entretien des instruments qu'il a restaurés ou même entièrement construit.
Or on ne m'a pas parlé de son officine côté transalpin et j'ai découvert qu'il n'est plus question de l'atelier plus ou moins grandiose que l'on s'était imaginé !
Je découvre qu'il ne s'agit plus que d'un magasin d'instruments et je n'avais pas prêté attention au fait que l'occupant n'a jamais parlé que d'une "boutique" (Bottega).
Côté italien l'entreprise aurait également périclité...
L'adresse italienne figurant dans la plainte provient de la source ci-dessus. Je veux bien admettre que ce genre d'infos ne soit point d'une parfaite fiabilité évangélique aussi ai-je cherché plus avant à propos des activités de cet adversaire côté transalpin et j'ai trouvé une page de "face de Bouc" ainsi conçue :
Signe particulier : la plus récente des publications date du 27 octobre 2023 soit presque 2 ans !
Et en plus le site http://www.michelformentelli.com/ ne répond plus aux appels !
En d'autre termes, la site professionnel de cet ancien facteur à part entière à disparu !
Ainsi côté français on ne m'a pas donc tout dit ! Normal, je ne me suis pas adressé à la seule personne qui aurait la mieux placée pour me tuyauter et je me suis seulement adressé à quelqu'un qui était susceptible de disposer de ses coordonnées et me suis contenté de demander incidemment des nouvelles du "collègue" sans trop insister...
Un mystère demeure ! Les éléments en ma possession cadrent pas avec les motifs invoqués...
Lorsque que durant l'été 2014, l'équipe de Formentelli à résidé dans l'auberge sise en face de ma tour d'ivoire, j'ai vu quasiment matin et soir une équipe où les italiens semblent avoir dominé cependant que la moyenne d'âge je l'ai estimée inférieure à la quarantaine !
Cette équipe ne peut pas avoir vieilli si subitement au point d'avoir gagné son droit à la retraite !!!
Question : où est passée cette équipe qui était dans la "fleur de l'âge" 10 ans plus tôt !
Ainsi le défendeur dans le litige restant à solder se serait incliné sagement devant les décrets d'une très naturelle adversité (???) et aurait résolu de de se contenter de l'entretien des instruments qu'il a construit ou restaurés. Je n'ai jamais eu de liste exhaustive
Il se peut que nous nous soyons laissé impressionner par l'afflux de contrats plus ou moins faramineux : Notre Dame de l’Épine, Saint Guilhelm, Luxeuil et j'en passe...
Aussi j'ai demandé à ChatGPT de me faire un inventaire aussi exhaustif que possible de ses travaux...
Enfin si notre homme ne risque pas de crever de faim, la chute s'avère des plus brutale et il doit exister d'autres causes que celles l'on m'a dépeint...
Ce "mystère" s'éclaircira de lui-même en son temps...
J'avais vu juste en pensant, en juin 2023 que mon adversaire allait s'attirer la scoumoune...
A propos du stage de Formentelli et de sa fine équipe à une terrasse hôtelière sur laquelle je dispose d'une vue plongeante...
Je rappelle que durant l'été 2014 ce personnage m'a traité comme un chien survenant d'un un jeu de quilles quand, durant l'été 2014, je suis monté à mon ancienne tribune : il s'est comporté comme un imbécile en prétendant ne pas connaître l'existence de mon livre, lui qui se piquerait d'être un fin connaisseur des anciens "tempéraments"... Puisqu'il prétendait que son père, Bartolomeo, devait avoir cet ouvrage mais pas lui, je lui ai remis une copie numérique filigranée à son nom, il est du reste le seul à en avoir eu une...
C'est ainsi que l'ex aubergiste me voyant un matin apparaître sur la place lui a crié tiens voilà ta copine !
Cela fait deux décennies qu'alors qu'il m'avait "jeté" de "son" établissement je lui avait répondu devant un parterre de clients : Erreur, tu n'es pas chez toi, tu est chez ta femme et c'est elle qui a tout le pognon et elle n'a sûrement pas fait la boulette de se conjoindre sous le régime de la communauté à moins qu'elle n'ait été réduite aux acquêts... Souviens toi des confidences que tu m'a faites...
A ce propos comme cet individu continue de me vouer une haine indicible, je m'étonne qu'il ne ce soit pas fait un ulcère perforant car lors de la dernière fête de Noël il m'a souhaité de bouffer de la mort aux rats...
Un conseil en passant à l'adresse de ceux qui voudraient venir s'établir dans le Sud Est et plus particulièrement dans l'arrière pays de la métropole sudiste. Commencer par y faire un stage d'au moins 3 mois avant de vous poser : les paysages sont magnifiques, l'histoire du secteur est très compliquée et fort passionnantes mais j'ai vu quantité de "nordistes" repartir et s'enfuir la queue entre les jambes. Un "chauvinisme" a nul autre pareil règne...
Quant au personnage qui a incité mon collègue à me nuire, il est de ceux qui mesurent leur "virilité" à l'aune des mensurations de leur "bite" (où à celles dont il rêvent) sans réaliser que le terme cité a en latin même étymologie que le mot vertu...
Voir à ce propos la démonstration de ChatGPT A noter qu'en matière d'étymologie l'approche "kaballistique" basée sur le consommes est DETERMINANTE... Enfin ceux qui pourraient avoir des connaissance à ce propos sont invités à se pencher sur celles qui forment l'ossature de mon nom, s'agissant d'un Dalet suivi d'un Wav, ils risquent une surprise, d'autant plus que tant en latin qu'en sanskrit cela renvoie aux même concepts. Mais bon je ne peux pas m'étendre sur un sujet qui risque trop d'être compris de travers ! Enfin, avant de s'attaquer lâchement à quelqu'un on commence par se renseigner à son sujet...
A bons entendeurs Salut !
P.S. A noter que la place où je demeure est très résonante et que le son monte. C'est ainsi que j'ai entendu, sans tendre l'oreille, le héros de la présente histoire raconter son "manque de père" (trop occupé à Albi) aux hôteliers. Il m'a semblé également prendre trop d'intérêt pour ce sport excessivement vulgaire consistant à taper dans un ballon rond...
A propos de mes chances d'obtenir une réparation par la voie pénale...
Ce qui est à craindre c'est que le collègue se rende "insaisissable" du fait qu'il n'a plus guère de gîte en France, la boutique italienne étant manifestement sa seule base arrière personne ne va lancer Interpol à ses trousses...
Enfin, si j'étais à sa place je chargerai un avocat de négocier un accord de réparation confidentiel en échange d'un abandon de la plainte plus un effacement des charges portées à son encontre.
Quant au rapport calomnieux, je suis surtout curieux de découvrir ce que son auteur a pu inventer pour m'en faire porter le chapeau à raison d'une tentative d'escroquerie à concurrence de 5396 € H.T. de prétendus dommages.
Enfin nous verrons bien, Saturne étant assez dominant dans mon thème, je présume que le temps travaille toujours en ma faveur... A noter également qu'un transit du "Grand Bénéfique"actif tous les 12 ans fait un stage dans ma maison la plus fortunée de sorte que la situation ne se présenterais pas trop mal...
14:09 Publié dans Affaire Formentelli (dénonciation calomnieuse), Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
03/08/2025
Choix de vidéos intéressantes...
J'ai le projet de rassembler sur cette page une série de vidéos et d'articles remarquable à divers titres. Il s'agit forcément d'une page appelée à évoluer régulièrement.
L'ordre adopté est purement aléatoire il me faut le préciser.
J'ai du réduire le cadrage de ces vidéos. Cliquez sur "regarder sur Youtube" ou ouvrir dans un nouvel onglet...
La seconde vie de mon dernier clavecin à Saint Pétersbourg
Ces vidéos qui suivent n'ont rien de révolutionnaires cependant que charité bien ordonnée commence par soi-même...
Il s'agit a l'origine d'un "klt" à terminer conçu par Klinkhamer d'après un instrument de Zell facteur de Hambourg soit un mélange particulièrement réussi de facture flamande et italienne. La particularité de ce type d'instrument c'est que le son porte loin dans un édifice sans aucunement se "dissoudre" comme c'est le cas pour la facture française tardive.
C'est une qualité qui avait frappé Hubert Bédard lorsqu'il l'a entendu dans je ne sais plus quelle église...
Cela dit j'en ait chié avec ce type d'instruments. Il m'a fallu ligaturer chaque sautereaux car les languettes foutaient le camp. Pas compliqué, en revanche il a fallu changer plusieurs barres d'accroche en contre-collé. Ce serait une des raisons qui auraient poussé Zuckermann a refuser ce modèle (??)...
Klinkhamer m'a payé le voyage à Amsterdam où j'ai vu et entendu un instrument de facture espagnole qu'un dynamisme qui m'a littéralement scotché !
Le choix d'instrument trop "neutre" par Scott pour son "pensum" à base de ses 555 sonates de Scarlatti est une des raisons qui font que cette intégrale ne m'a pas franchement passionné...
Une des raisons pour lesquelles je me suis séparé de cet instrument réside dans le fait que je n'ai disposé lors de ma "mise au vert" que d'une petite pièce à l'acoustique déplorable, le son claquant sur un mur trop lisse et très dur il se trouve que l'acquéreur a fait une très très bonne affaire...
Un des autres instruments sortis de mon ex atelier. Norbert Brogghini me l'avait signalé au moment où il fut mis en vente sur le "Bon coin". Il se trouve dans la la région de Vence. On y retrouve le même type de son très dynamique sans être sur pour autant...
15 vidéos des inventions de J.S. Bach jouées par des enfants
Voir en particulier la 1 à 2 voix et comparer avec celles de 5 pianistes connus (qui n'ont rien compris ou presque à la pièce, on ne leur a jamais parlé des "bonnes" et "mauvaises" notes...)
Cette vidéo est extraite du canal de la Netherlands Bach Society.
Dans cette vidéo les 4 premières versions sont particulièrement "calamiteuses" et celle de Glenn Gould n'est pas la plus mauvaise en dépit de ce qu'a pu dire de ce pianiste "Scott la Rosse" qui fut connue pou sa langue assez "fourchue"...
Je me suis particulièrement intéressé à ces pièces car Huguette Grémy Chauliac est sans doute la seule prof. a les avoir enseigné correctement. Je me rappelle que les élèves avons été à 2 doigts de piquer un gros fou rire en entendant une intégrale à la chapelle niçoise de la Miséricorde. Notre maîtresse nous ayant fait les "gros yeux" on a essayé de garder notre calme...
Voici une version "perso" ancienne, je ne disposais pas du matériel vidéo le plus performant et il faudrait la jouer un poil plus fluide cependant je présume que l'interprétation orthodoxe ressemble plus à cela qu'à ce qu'on trouve ici et là sur la toile...
http://leblogdemusicreprints.blogspirit.com/files/JSB1.mp4
A propos du personnage de Scott Ross...
Nous avons eu la même "maîtresse de clavecin" (Huguette Grémy-Chauliac) à ceci près que j'ai bénéficié de la "mise à jour" de sa technique telle qu'elle a été revue et corrigée par Antoine Geoffroy Dechaume.
J'ai bien connu Scott concernant sa biographie voyez http://proulx-michel.fr/scott.html.
A partir de cette page http://proulx-michel.fr/srbio.htm veuillez continuer par les liens en bas de page.
Cette "bio" n'explique pas pourquoi, à un moment donné Scott a été "personna non grata" en France et aurait été traité comme un "immigré" plus ou moins indésirable. Je dois être l'une des rares personnes à savoir pourquoi. Un témoin digne de foi m'a parlé d'un pari stupide de sa part : lors d'une réception et d'un banquet en son honneur il aurait fait la blague de monter sur une chaise pour montrer aux "huiles" ses fesses. Je l'ai assez croisé pour savoir que cela lui ressemble assez, je pense à son comportement lors d'une réception chez un Conservateur de Musée niçois. A noter que j'ai fait un peu de grabuge à l'approche d'un colloque en son honneur où l'on a plus parlé de Sida que de musicologie. Je parle d'une "lettre ouverte" qui m'a valu un exploit de la part d'un policier un peu trop zélé et une mise sous haute surveillance d'un Musée sensible où Dame Chauliac, l'ex amant de Scott devenu "veuf" et une camarade de conservatoire qui l'a envié et détesté à la fois ont donné un concerto à 3 clavecins de JSB...
Plusieurs points communs (au moins 3) auraient du nous rapprocher mais je n'ai apprécié que modérément ce personnage un peu trop amer à mon goût.
Le point commun qui m'a le plus frappé est une ressemblance physique avec le célèbre Scott Ross (une ressemblance attestée par plusieurs niçois ayant connu les 2 phénomène ainsi que par Kenneth Gilbert lors d'un concert au Musée Chéret...) ressemblance qui s'explique notamment par une commune origine ethnique.
Je suis un rejeton francisé (entre 1590 et 1640) d'une très noble lignée assez purement celtique apparue au XIème siècle au Pays de Galles et qui a rayonné vers l'Ecosse, l'Irlande, le comté de Stafforshire laquelle s'est prise d'une affection particulière pour un "Saint David" (Dewy Sant). Le nom que je porte est une déclinaison de "Davies" apparue en Albion du prénom de ce monarque biblique connu pour s'être amouraché d'un particulier prénommé Jonathan. Concernant les blasons j'ai le choix entre 3 modèles assez auspicieux deux anglais et un français...
Cela étant il est évident qu'il me faut faire débuter ma série de vidéos remarquables par celles d'un duo"franco/anglosaxon" des plus réussis...
Luth et clavecin (Jean Rondeau et Thomas Dunford)
Les Sieurs Rondeau et Dunford forment un duo parfait et très anglais y compris dans la musique française.
Rondeau étant un excellent interprète de la musique des virginalistes anglais, le seule reproche qu'on peut lui faire étant de "grimacer" un peu trop...
Enfin cette musique anglaise, indépendamment du genre de virtuosité qu'elle réclame nécessite une épinette de même nationalité, le répertoire anglais spécifique de l'orgue ayant subi des influences étrangères n'a pas la saveur de la musique fort mélancolique des virginalistes...
Un prodige multi-instrumenttiste et "multipiste"
Voir : https://www.youtube.com/@EarlyMusicinadifferentway
Inutile de vous faire un dessin vous comprendrez aisément quelles performances cela implique. Il a même interprété un air des Beatles en version baroque...
Vidéos d'orgue assez classiques de style très, orthodoxe
Henri Dumont par Roland Lopez à qui l'on doit également une transcription de une jeune fillette de Du Caurroy. Je reviendrais sur ce compositeur dont plusieurs transcriptions pour orgue sont partiellement ILLISIBLES. C'est à hurler !!!
Quelques remarques à propos des restitutions des pièces de Du Caurroy
Tout ce qui relève des transcription de musique vocale souffre, à cause d'un interpénétration de plusieurs voix dans un registre concurrent d'une simplification d'écriture consistant à prendre comme seul point de vue une ligne conforme aux montées et descentes de ces voix alors qu'il serait absolument impératif de seulement prendre en considération le partage de ces voix entre chaque main. Comme je ne me sers plus assez régulièrement de Finale, j'ai renoncé à l’exécution de certaines pièces de ce type de répertoire. Evidemment, si je demandais à un zélé restitueur canadien de modifier quelques mesures par ci par là, il m'enverrait paître comme il l'a fait quand il nous est arrivé d'échanger sur les "doigtés historiques"...
C'est tellement plus facile de faire chier son monde et certaines professions ont tendance à attirer dans leurs rangs de vulgaires SADIQUES. Beaucoup de profs de musique sont gravement affligés de cette sorte de perversité avec quelques "arracheurs de dents".
Concernant l'édition des pièces de Du Caurroy transcrites pour l'orgue
J'ai des observations très acides à faire sur l'édition de la Schola Cantorum préfacée par Norbet Dufourcq. Ce sinistre personnage responsable de la dégradation de nombreux instrument français mis au goût de son époque : il n'a même pas été fichu d'inclure Du Caurroy dans son tableau des grandes dates de la musique instrumentale (1500-1665). Pire encore : ne figure nulle part son année de naissance, on apprend seulement qu'il est mort en 1609 soit 1 an avant la parution de ses fantaisies par Ballard !
D'autre part, ça ne lui aurait rien coûté de faire débuter son tableau chronoloqique avec les premiers organistes compositeurs en couvrant au moins la totalité de l'Ancien régime...
Parmi les restitutions pour orgue voir celles de Pierre Gouin et Roland Lopez (Une jeune fillette). J'ignore pourquoi le canadien a omis la première fantaisie.
Un travail d'inventaire de ces fantaisies avec les thèmes en regard d'après l'édition Ballard, et une recherche des meilleures transcriptions et des meilleurs enregistrements reste à faire....
Concernant le thème de la "jeune fillette" cette interprétation est sans doute authentique quant au style. Ca danse comme il convient pour la musique de cette époque. Mais en fait il s'agit d'une improvisation sur le thème en cause. C'est parfait pour le style de facture qui convient, pour l'ornementation et le toucher.
A noter une interprétation d'André Isoir avec les chants en alternance : il est possible que la juxtaposition de la partie chantée ait entraîné un mouvement trop lent. Ca se discute
Concernant la première fantaisies à 3 voix cette version d'Erik Simmons ne m'a pas convaincu : trop lent, trop statique, absence de distinction entre "bonnes" et "mauvaises" notes mais on peut faire pire... J'ai trouvé une interprétation par trois flûtistes qui m'a paru tout-à-fait à côté de la plaque .
Et je crois savoir d'où vient le problème, les pièces sont notées en C et on inscrit 4/4 mais en vérité l'écriture implique que le tactus est à la blanche (semi brève). En fait il faudrait inscrire un C barré au lieu d'un C. J'ai noté que ce genre de problème se rencontre aussi dans la musique espagnole. Bref, les bévues de certains interprètes connus ne m'incite pas à leur tresser des couronnes.
Impossible de trouver un tableau de correspondances entre les figures franchement médiévales, la théorie de l'époque et les usages moderne. L'histoire de la notation du moyen âge à la Renaissance par Colette, Popin et Vendrix nécessite une tonne d'aspirine pour en venir à bout. Ce type d'universitaire adore compliquer à dessein les choses pour impressionner les gens et s'avère incapable de fournir des synthèses ergonomiques cependant p. 148 alla semi brève (blanche) est bien marqué C, j'ai donc la preuve que ce que j'avance est parfaitement juste...
Bref, il y a de quoi être surpris quant à l'incompétence d'instrumentistes qui passent pour des "cadors"...
A propos du Buxheimer Orgelbuch
Même remarques que précédemment sur la nécessité d'un inventaire...
Quant aux interprétations, je pense qu'il faut partir de certaines interprétation sur un orgue portatif pour se faire une idée de ce que doivent donner les pièces de ce recueil. Et là le maniement du souflet joue un rôle déterminant pour rendre le son vivant.
D'autre part, pour ce qui concerne les doigtés historiques en usage c'est sans doute dans ce type de répertoire que les passages de 3 par dessus 4 dont on trouve un vestige dans Dirutta ont du apparaître, il faudrait donc trouver des interprètes qui les ont mis en pratique et il faudrait des vidéos centrés sur les mains. Il m'est arrivé de tomber par hasard sur de tels exemples malheureusement je ne les ai pas notés scrupuleusement.
Voir les interprétations de Ton Koopman sur l'orgue du triforium de la cathédrale de Metz, ce musicien maîtrise les doigtés historiques mais je trouve que ces interprétations demeurent assez raides et je me demande si le remplacement des souffleries manuelles par des ventilateurs électriques n'affecte pas gravement ce type de musique. C'est une question, je n'affirme rien. Je dis ce que je ressens, faute de pouvoir voyager dans le temps, on n'aura jamais de certitude. Et il faudrait commencer par se faire une idée précise des instruments dont on disposait à l'époque soit en 1450 et 1470.
Or les orgues "portatifs" et les "positifs de table" dominaient et pour les orgue de tribune il ne reste guère que l'orgue de Valère à Sion et celui de la cathédrale de Rysum.
Voir à ce propos ma consultation de ChatGPT...
Ce dont je suis sur à propos de cette vidéo c'est que le chant grégorien a été revu et corrigé par Solesmes. J'ai travaillé un peu l'orgue avec Marcel Pérès et j'ai suivi de loin ses travaux sur le sujet. Bref le "grégorien" dans ce cette vidéo correspond assez parfaitement au mot de Cambronne...
Il faut sans doute se fier à des trios d'instruments à vent mais celui-ci me paraît encore trop sage du point de vue du caractère dansant. La musique du moyen âge ne manque pas de nostalgie mais je crains que l'on ait trop tendance à la dramatiser et donc à la rigidifier...
Une pianiste romantique coréenne déchaînée !
Sa fiche Wikipedia est des plus sommaires et son site perso ne donne aucune détail sur les conditions de sa fuite à 12 ans en France et de son caractère rebelle. Si ma mémoire est bonne sa première prof ou sa famille d'accueil auraient voulu la renvoyer en direction de ses procréateurs et je ne retrouve pas ma source.
En revanche, je viens de découvrir qu'elle serait devenue moniale bouddhiste... Bon c'est promis je m'abstiendrai de tout commentaire en vous laissant seuls juges...
Les confidences d'un jeune prodige de l'orgue à propos notamment de l'improvisation
Ce que j'ai trouvé intéressant c'est son expérience harmonique particulière de l'accompagnement aux messes qu'il a pratiqué avant son entrée dans un cursus parfaitement académique. Je n'ai pas tout écouté, les "vérités" dont il est question je les trouve un peut trop "lisses" pour mon propre goût.
L'Ecole française de piano avec un supplément sur une pédadogie chinoise
J'ai déjà consacré un article à cette femme qui m'apparaît comme une sorte de "génération spontanée" et qui a été à l'origine de toute la technique moderne et romantique du piano. Je n'ai pas eu le loisir d'imprimer les 730 pages environ de sa méthode. Le défaut de qualité de la numérisaiton de la BN est telle qu'en plus de la quantité de papier çà me coûterait une fortune rien qu'en toner.
Je crois que c'est dans cette vidéo que j'ai vu une HORREUR à savoir une femme qui en jouant je ne sais plus quel passage démontre que la technique en usage repose sur une ANOMALIE qui viendrait de Schuman. On la voit lever exagérément chaque doigt avant d'attaquer chaque note ! Comment ne pas comprendre que c'est parfaitement CONTRE PRODUCTIF ! Beaucoup de temps et d'énergie perdue sans parler du risque aggravé de taper à côté. Je reviendrai sur cette question à propos d'un claveciniste italien Mencoboni...
Une prof. du Conservatoire de Reims m'a enseigné selon la méthode Cortot en cours particulier. La greffe n'a pas pris et j'ai fini par congédier cette femme qui portait un nom germanique se traduisant par quelque chose comme "lourdaude"...
Colette Maze est un "phénomène historique" comme témoin d'une époque révolue, elle à 109 ans !
La méthode chinoise de Lang Lang
On m'a communiqué une méthode chinoise d'un certain Lang Lang qui vient de faire l'objet d'une traduction correcte. Je n'ai pas encore eu le courage de tout lire...
Je viens de découvrir ces 2 vidéos et j'ignore encore tout de ces 8 conseils, les "années de plomb" que vous vivons depuis 2020 en particulier continuent de me peser.
Cela dit j'ai sans doute croisé une des meilleurs pédagogue en matière d'apprentissage du clavier voici quelques uns des moyens de travail qui m'ont été enseignés comme étant les plus originaux en plus des classiques que tout le monde connaît comme le fait d'analyser une pièce avant de se jeter sur un clavier :
- Séparer les phrases et travailler chacune d'elle en commençant par leur dernière mesure et pratiquer à reculons par une demi ou une mesure ajoutée. L'astuce consiste à nettoyer devant soi pour n'avoir plus comme problème à résoudre que la "mesure wagon" rajoutée à l'arrière de cette "locomotive inversée".
- A chaque fois qu'on se plante dans une mesure (erreur de doigté, hésitation...), inscrire au moins 3 traits verticaux sur la mesure précédente et les rayer à chaque recommencement et si on a tendance à noircir le dessus des mesures précédentes chercher pourquoi çà cloche.
- Un tableau complet des inégalités selon le type de mesurage m'a été transmis mais qui a malheureusement été endommagé par la perte des caractère spéciaux, il faudrait que je puisse retrouver un scan au format image (??)
Un claveciniste italien hors pairs
Ce claveciniste ne semble pas pratiquer de "doigtés historiques" particulier pour la bonne raison qu'ils ne sont pas franchement nécessaires dans les pièces les plus élaborées de J.S.B et dans la musique française relativement tardive mais quel punch ! Et en articulant à minima !
La chose est particulièrement sensible dans cette pièce française joué sur un clavecin de Sergio Tombési de Macerata.... Soit la ville qui héberge la "boutique" de (...) Michel Formentelli... L'instrument datant de 1969 mon cher collègue venait, au mieux, d'avoir été conçu puisqu'ayant atteint 54 ans il doit être né en 1970.
Du coup j'ai cherché à en savoir plus sur ce "Tombesi" et je n'ai encore rien trouvé, il en existerai au moins 3 donc un universitaire. Bref, cela nous renvoie probablement à la "préhistoire" de la Bottega italienne de mon diffamateur et je sens que je vais en apprendre un peu plus sur l'histoire de ce "magasin"... Etait-ce un collaborateur de Bartholomeo le père. Je doute, il a travaillé pour Gonzalez qui lui a appris le métier et je ne sais pas grand chose de sa carrière en Italie. Si vous en savez un peu plus, prière de me "tuyauter"...
Enfin ce clavecin est un "bombe" !
A noter que ce claviériste joue sur des instruments assez typés et dans des décors baroques d'une grande qualité...
Ce sera tout pour aujourd'hui. Si je trouve le temps de développer cette page, j'indiquerai les ajouts et modifs dans une notice de mise à jour en début des rééditions éventuelles.
30/07/2025
François Bayrou, la "Communauté des béatitudes" et (...) l'ex organiste de Nay...
Voici pour commencer une image qui résume bien le personnage :il n'y manque en arrière plan qu'une évocation, en toile de fond, du genre de sévices qui ont prospéré à Bétharram...
Les pérégrinations du Signor Bayrou m'ont rappelé le cas de l'organiste de Nay...
Me souvenant que l'actuel Premier Sinistre avait fréquenté un secte charismatique, j'ai fait des recherches et constaté qu'il avait eu des liens avec la succursale de la "Communauté des béatitudes" à Nay. Et oh stupeur je découvre ce dernier à fréquenté la succursale communautaire de Nay... Mais est-ce que cela concerne l'église où le fameux Antoine Giovannini a opéré ?
De plus je me suis demandé si les "propos homophobes" de cet organiste à l'égard d'un diacre aurait été en lien avec un "résidu" de la fameuse communauté.
La réponse est négative ! Voir en fin d'article pour ce qui concerne l'histoire de la fameuse "communauté"...
Concernant le personnage en cause je vous renvoie à deux articles antérieurs le concernant...
Licenciement de l'organiste de Nay : une analogie avec l'affaire d'un sacristain de Saint Nicolas du Chardonnet
Ce qui m'a frappé dans cette histoire c'est que le clergé catholique excelle à "perdre la face" quand il se mêle de limoger un acteur de son propre "personnel".
Je sais de quoi il retourne j'ai été moi-même "limogé" en 2002 par un curé que ses collègues trouvaient trop "paysanasse" (sic) en précisant qu'il aurait du terminer ses études à Lycée agricole d'Antibes. Je me suis abstenu de toute réaction judiciaire car en fait on m'a libéré, je risquais ma vie 2 fois par semaine sur une route de montagne hanté par des dingues du volant et on a mis du temps pour planter au voisinage d'un col des bites en plastique pour réfréner les ardeurs motorisées de quelques spécimens dont plusieurs se son fracassé dans ce secteur. Le facteur qui avait restauré le premier l'instrument que je dessers m'a dit avoir été frappé par la répétition de plusieurs enterrements de jeunes du patelin ayant péri d'un accident de la route en moto...
Pour ce qui concerne mon second patron, j'ai failli choir de la tribune lors d'une veillée pascale lorsqu'il a énoncé la thèse selon laquelle les premiers chrétiens se seraient inspirée de l'histoire de la flamme olympique à propos d'un rituel du rallumage de cierge pascal à partir d'un feu très naturel. Rien à voir ! A défaut de persévérer dans la voie de ses procréateurs il aurait pu éventuellement jouer les "Madame Irma" en cherchant à marcher dans le sillage d'une "Madame Soleil", sauf que visiblement il ne saurait avoir été très doué en matière d'analogie symbolique...
Une analogie flagrante entre l'abus commis par le curé de Nay à sa sanction judiciaire et ce qui s'est passé à Saint Nicolas du Chardonnet avec la fameuse histoire d'un certain sacristain.
Je résume, ce dernier étant "homo", il avait confié à une grenouille de bénitier avoir attrapé le HIV et la créature s'était empressée de rapporter au recteur les "mauvaises mœurs" de l'intéressé. Ce sacristain a gagné devant les prudhommes et a du obtenir des dommages et intérêts car il n'a pas été réhabilité que je sache...
Certains curés et leur hiérarchie sont restés "coincés" au temps de l'Ancien Régime où l'église catholique pouvait pratiquement tout se permettre...
Or le premier recteur de Saint-Nicolas du Chardonnet fut connu tel une "folle tordue" qui adorait faire virevolter son ostensoir comme en aurait usé une "vieille tante"...
Et ça c'est attesté historiquement et d'après ChatGPT on trouve une vidéo d'époque dudit balancement.
Saint Nicolas du Chardonnet est devenue a un moment donné la paroisse d'élection des "cathogays" parisiens. Elle a eu la particularité d'avoir à son service un organiste qui s'était plus ou moins "pacsé" avec un individu un peu trop bronzé pour un milieu caractérisé par une clientèle plutôt extrême-droitiste et il a fini par se faire jeter...
Ma source est un prêtre d'origine anglicane que j'ai du assister dans un procès en diffamation et son accusateur a perdu tant en premier instance à Montmorillon qu'en appel à Limoges...
Et tout avait commencé, lors de la conquête de cette paroisse par les intégristes, par le recours à une jeune "milice" hyper virile issue de l'ex Front National qui pour passer le temps (et sous l'influence d'un abus de mauvaise bière) se livrait à un exercice inconnu du Kama Sutra qu'on appelle "le petit train", l'expansion des chemins de fer ne datant que du XIXème siècle. Et ce d'autant plus qu'à ma connaissance ce recueil canonique est à dominante "hétéro" sauf pour une traduction douteuse venant du frère d'un certain cardinal, j'ai nommé Alain Danielou...
Dans ce cas de figure ma source a été les archives numériques du Gay Pied, archives disparues depuis plusieurs années.
Curieusement l'organiste donné d'un penchant sentimental a été remplacé par une dame très talentueuse qui porte le même blaze que l'éditeur d'un CD ayant immortalisé un opéra pour enfants de enfants de Mozart intitulé "Apollo et hiacynthus" qui fut enregistré dans une lieu parfois malodorant et pour lequel j'ai été employé à la maintenance de deux clavecins...
L'image est tirée de "Wikipédé", cliquer dessus pour lire la notice sur cet opéra.
L'éditeur en question s'est fait serrer par les bleus après avoir tenté des attouchements sur le gamin de la secrétaire d'un festival qui s'était spécialisé dans des concerts impliquant chorales style Knabenchor.
J'arrête là mes allusions car j'aurai un petit livre de souvenirs à écrire mais comme peu de choses de ce que j'ai en vue n'ont transpiré dans la presse locale et que les prémisses se situent bien avant le tout numérique...
Vous noterez seulement que Mozart a fait très fort, les Jésuites ont préféré s'en tenir à un oratorio mis en musique par Marc Antoine Charpentier sur les amours de David et Jonathan qui en tant qu'archers furent des guerriers sont sans doute à rapprocher des "chevaliers" que furent castor et Pollux. Je renvoie ceux qui pourraient avoir une idée de ce que j'évoque aux travaux mytho historiques d'un certain Bernard Sergent.
Puisque l'on parlait des modalités les plus originales d'un fief "intégriste" je n'apprécie chez eux qu'une seule chose c'est leur refus de la "vernacularisation" des offices, c'est plus confortable pour un organiste en prise avec le répertoire XVIIème car pour ce qui concerne les abus en matière de "pédophilie" et l'hypocrisie qui en découle, ce sont probablement les "rois"... Sous ce rapport çà tend à sentir assez mauvais et les abus de ce style (avec en plus un commerce à base d'exorcisme) sont une particularité des "petites églises" et sur ce point j'en connais un rayon. J'ai gardé un dossier considérable...
Quid de la "Communauté des Béatitudes" ?
La Communauté des Béatitudes — Aperçu historique
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Fondée en 1973 à Montpellier par Gérard Croissant (frère Ephraïm), d’abord sous le nom de « Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé ».
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Inspirée par le Renouveau charismatique catholique, mêlant vie communautaire, prière contemplative, liturgie d’inspiration orientale, et ouverture aux juifs messianiques.
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Elle attire des laïcs, des familles, des frères et sœurs consacrés, et des prêtres — formant un mode de vie original à mi-chemin entre le monachisme et les nouvelles communautés.
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L’histoire est marquée par un essor rapide, puis des critiques :
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Problèmes de gouvernance, manque de discernement, et graves dérives (notamment liées à la figure du fondateur).
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À partir des années 2000, des enquêtes ecclésiales aboutissent à une réforme profonde, avec une reconnaissance canonique plus stricte.
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Depuis 2011, elle est reconnue comme « association publique de fidèles » de droit diocésain par l’Église catholique, après une vaste refonte.
La communauté à Nay (Pyrénées-Atlantiques)
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La communauté s’est installée à Nay dans les années 1990 dans un ancien couvent (les Sœurs du Saint-Esprit).
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Le lieu a accueilli pendant plusieurs années une petite fraternité de la communauté avec activités spirituelles ouvertes au public :
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Liturgies, retraites, adoration eucharistique, accueil individuel ou de groupes.
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Lieu de silence et de contemplation dans les Pyrénées.
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Au fil des années, la présence s’est réduite, suivant les réformes et le recentrage de la communauté.
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Aujourd’hui (2024–2025), il ne semble plus y avoir de fraternité active des Béatitudes à Nay. Le lieu a été soit fermé, soit transféré à un autre usage (potentiellement un projet diocésain ou associatif). Aucune activité officielle des Béatitudes n'y est actuellement annoncée publiquement.
En conclusion
La "filiale" communautaire de Nay n'a rien eu à voir avec l’église Saint‑Vincent de Nay où a sévi le fameux Antoine Giovannini qui, en plus de n'avoir pas su pratiquer l'obligation de réserve aurait été plus ou moins connu pour "fumer de la moquette".
Toutefois, notre actuel "Premier Sinistre" a bien été un "client" de la succursale communautaire de Nay, il l'a fréquentée sans être impliqué dans son fonctionnement à ce qu'il paraît, on notera cependant une "polarité" envers des organismes qui traînent une réputation plus ou moins sulfureuse et ça ne semble pas l'avoir gêné...
En faisant mes recherches à ce propos je suis tombé sur un article indiquant que les premières plaintes au sujet de Bétharram remonte à 1950 et pour la "Communauté des béatitudes" il est mentionné 57 victimes d'abus en matière de "pédophilie". Mais comme chacun sait Bayrou affectionne ce type d'endroit assez pourri et n'y voit jamais rien même quand sa femme y fait le catéchisme ou que sa fille se trouve aux prises avec des pervers...
Je cite Wikipédé : Depuis 2008, de nombreux scandales émaillent la vie de la communauté, notamment la condamnation en 2011 de Pierre-Étienne Albert, ami proche du fondateur, pour avoir abusé de 57 enfants, ou plus récemment la mise en cause de trois prêtres, Dominique Savio et Henri Suso, ainsi que Bernard L.
Il se pourrait qu'il y ait une erreur Dominique Savio est un saint italien né en 1842...
Quant à A. G. serait bien implanté localement et résiderait actuellement à Castelnau-Magnoac dans les Hautes-Pyrénées, il officierait régulièrement (?) à Fontenay-le-Comte (Vendée) il aurait été un ancien titulaire à la cathédrale de Castres, suppléant à Saintes, puis organiste titulaire à Nay, et il officierai à Campuzan où il aurait été nommé organiste titulaire du nouvel orgue restauré (mai 2024).
Il s'agit d'un instrument de Victor Gonzalez datant de 1950 restauré dont voici la composition moins typée que celle de Nay :
La composition de l’orgue de Campuzan serait la suivante :
Grand Orgue (Clavier principal)
Montre 8’ (tuyaux principaux, flûte brillante)
Bourdon 16’ (flûte grave et profonde)
Prestant 4’ (tuyaux métalliques, clairon)
Flûte harmonique 8’ (flûte plus douce et harmonique)
Trompette 8’ (anche, son puissant)
Positif (Second clavier ou récit)
Montre 8’
Bourdon 8’
Flûte traversière 4’
Nazard 2 2/3’ (tierce)
Doublette 2’ (octave aiguë)
Voix humaine 8’ (anche)
Pédale
Soubasse 16’
Flûte 8’
Trombone 16’
J'ai mis mon propos au conditionnel car j'ai fait appel à chatGPT en tant que moteur de recherche fûté, et je n'ai pas pris la peine de lire les sources qu'il a utilisées.
19:09 Publié dans Catholicisme (ses folies...), Milieu catholique, Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
30/01/2025
Le "canard déchaîné" se gendarme en faveur des pauvres organistes français...
Mise à jour :
Le même "canard" s'est intéressé au "technicien conseil" auquel il faut avoir recours lorsqu'on envisage la restauration d'un orgue historique. Malheureusement l'article n'est pas lisible sur le site de ce média. Si vous l'avez soyez aimable de me le scanner.
Il est évidemment que les cogitations à cet égard du "volatile" m'intéresse, j'en suis très curieux.
Le canard en question s'intéresse énormément à la musique.
https://www.lecanardenchaine.fr/social/50331-test-accompa...
A l'attention d'un de mes plus anciens "fans"...
Il me vient à l'esprit que l'une de mes vieilles connaissance qui fit partie d'une loge maçonnique historique (celle de (A.L. 1869-1949) y serait abonné... Je vais vérifier qu'il est toujours abonné... Je vais m'efforcer des penser à lui adresser un coup de bigophone...
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Un lecteur régulier du célèbre Canard m'a envoyé cette coupure de presse.
Je l'ai passée à l'OCR pour vous en faciliter la lecture... Et j'ai ajouté quelques commentaires...
L'Eglise rémunère ses organistes avec du vent !
COMPLÈTEMENT toccata ! Travail dissimulé, faux contrats, évictions arbitraires... les milliers d'organistes qui accompagnent les offices en voient des vertes et des pas mûres ! L'un d'eux a même subi des représailles pour avoir dénoncé l'hypocrisie d'une Eglise qui n'applique pas sa propre doctrine sociale.
Dommage que l'on ne dise pas son nom, je publierais volontiers le résultat de son enquête....
Après avoir interrogé plus d'une centaine de ses collègues, il a constaté que près de 75 % d'entre eux se trouvaient en situation de travail dissimulé. Aujourd'hui, seuls les musiciens dépendant de la zone apostolique de Paris (diocèses de Paris et de la petite couronne ) jouissent d'une convention collective, avec un barème de rémunération très précis - 47,50 euros la messe de une heure et quart, à comparer aux quelque 130 euros de cachet, au minimum, pour les musiciens d'orchestre —, qui a au moins le mérite d'exister.
Le tarif horaire d'un plombier varie entre 40 et 80 € + les frais de déplacement qui s'ajoutent à raisons de 30 à 60 € suivant la distance.
Oui à Paris un très obscur syndicaliste en duo avec une certain Suzie Schwenkedel ont négocier une "charte des organistes" sur laquelle il y aurait beaucoup à dire...
Ailleurs, c'est l'anarchie la plus totale. Chaque diocèse mijote les rémunérations à sa sauce, et les paroisses rivalisent d'imagination. On voit fleurir des « conventions de bénévolat » aux exigences dignes d'un travail salarié. Ces « organistes bénévoles », qui, en réalité, sont de vrais pros, sont parfois payés en faux frais de déplacement. L'une de ces conventions, tombée dans le bec du « Canard », fait ainsi état d'une « indemnité forfaitaire de 12 euros » qui, « pour une raison comptable, (...) sera convertie en indemnité kilométrique ». Jolie astuce pour ne pas verser de cotisations sociales.
A en perdre les pédales
Parmi les autres modes de rémunération, cm trouve, en vrac: des enveloppes de billets remises sous la soutane,l'appel à d'obscurs intermédiaires (boîtes d'intérim ou associations), le paiement en liquide des mariages et des enterrements, les cachets d'intermittent ou, encore, le recours au statut d'autoentrepreneur. Pas joli-joli, d'exploiter ainsi son prochain !
A propos de recours au statut d'auto-entrepreneur, une collègue se serait vu ordonner par le curé de déguerpir au profit au profit de "son" organiste. Espérons qu'il ne couche pas avec car dans une grande paroisse niçoise, elle s'était déjà fait supplanter par un jeune anglais qui a été par la suite embauché dans le cadre d'une "école maîtrisienne" assez "malodorante" et j'ai eu l'occasion, après sa désaffection de visiter les lieux lors d'un enregistrement d'un opéra pour enfants de Mozart au thème fort peu catholique commandé par des Jésuites, si vous voyez ce que je veux dire...
Toutes ces techniques permettent à un prêtre d'évincer un organiste sans préavis et selon son bon vouloir, comme cela est arrivé à Cédric C., dans le diocèse de Nice. Malgré un master en direction baroque et plus de trente ans de carrière, il s'est fait remplacer par un organiste DJ : « Le curé m'a dit qu'il entendait désormais "dynamiser la messe par sa musique", et j'ai dû rentrer chez moi » lté missa est.
Parmi les victimes un certain Cédric : un cas !
Figurez-vous que j'ai croisé ce citoyen, il y a de cela une trentaine d'années. Il a fait du chemin depuis mais j'ai des doutes au sujet de la solidité de son curriculum qui comporte une bonne part de "gonflette". Il prétend avoir été élève d'Huguette Grémy Chauliac : oui certes mais seulement pendant une semaine d'une master class à Cannes où il a fait des histoires à 2 camarades...
Voyez ses prestations internatiques...
Voir https://leventreetloreille.com/team/cedric-cotantino/
Un curriculum très impressionnant mais il y a beaucoup de flan là-dedans, c'est le genre de personnage qui collectionne les master class et il lui suffit de prendre une paire de leçons avec une célébrité pour monter la chose en épingle... Enfin il a fait une partie de sa carrière en Suisse, çà pose son homme !
La page ci-dessus renvoie à un blog excessivement bavard : https://mercurefutur.blogspot.com/ et là oh surprise je lis ceci :
Voici le texte :
Quand on est modèle : Cédric C.
Eh bien moi je suis un modèle masculin chevronné, ce qui m'autorise, je pense, à donner un avis bien plus autorisé que celui donné par quelques-uns ici. Poser n'est pas du tout un sport, mais c'est généralement une activité très physique, voire une petite performance.
De toute évidence l'orgue ne nourrit pas ses organistes sauf pour quelques vedettes parisiennes donc notre homme en serait réduit à exposer son anatomie. A noter que ce n'était pas, autant que je me souvienne un "dieu" et il a à présent 50 berges. Cela dit il en faut pour tous les goûts
Cela étant, je ne doute pas qu'il ait été floué et je conçois que ce soit dur à avaler... Poursuivons la lecture du canard...
Antoine Giovannini, qui a attaqué sa paroisse aux prud'hommes pour licenciement abusif et a obtenu gain de cause au terme de quatre ans de procédure, confie au « Canard » : « Sur trente-cinq ans de carrière, j'ai été déclaré environ trois ans. » La retraite et la Sécu, on oublie.
Antoine Giovannini ? Encore une vieille connaissance et pour cause !
Ben oui l'ancien organiste de Nay auquel j'ai consacré jadis quelques pages... Encore une vedette !
Voir : http://leblogdemusicreprints.blogspirit.com/apps/search/?...
Enfin il vient de retomber sur ses pattes ! A Campuzan...
https://www.lepetitjournal.net/65-hautes-pyrenees/2024/07...
Mieux vaut ne pas rater une marche de l'escalier qui mène à la tribune, les jours de requiem.
Maintes fois alertée, la Conférence des évêques de France (CEF) a mis à jour, en octobre, un vade-mecum « purement informatif » précisant que les statuts d'autoentrepreneur ou d'intermittent du spectacle étaient à proscrire. L'organiste travaillant « sous les directives du curé » ne peut avoir que le statut de salarié. Comment faire appliquer ces directives?
Contactée par le Palmipède, la CEF rappelle être « un simple organisme de coordination » et assure que ce sujet « constitue un point de vigilance ». Dieu veille. S'ils sont mal payés en ce bas monde, les organistes auront un rattrapage au paradis...
Emmanuel Savoye
Nul doute que certains curés abusent et que les organistes ont tendance à être considérés comme la dernière roue du char briquebalant constitué par l'Eglise romaine "modern style" en la présente fin de cycle...
Que les organistes qui s'en plaignent ne soient point ce que la profession a produit de plus "éthique" ne change rien au fond de l'histoire...
Cela dit, ce dont il vient d'être question, n'est guère, en comparaison du nouveau scandale de "pédophilie" qui vient de surgir à Betharam dans la juridiction de l'actuel Premier Sinistre, cela relève que "peccadilles" pour le "grand public"...
La prochaine éclipse (29 mars) pourrait faire oeuvre utile
Oui, la prochaine éclipse se devrait d'être, parait-il plus ou moins fatale à la carrière de la "Madone" du Rassemblement National ex Front National, au Sieur Bayrou ainsi qu'à Richard Ferrand. De plus elle devrait affecter particulièrement la France (et l'€uro : pas étonnant vu ce que mijote Trump II)... Bref, un peu de "nettoyage" serait en vue !
Quelques mots sur ma propre expérience
Mes ennuis en tant qu'organiste me sont venus bien plus de "mauvais paroissiens" que de "patrons". Il est possible que je bénéficie d'une (relative) protection venant d'en haut car la lignée de laquelle je descends a produit, dans l'hexagone, un éminent prélat, à qui l'on a proposé vainement un ou 2 archevêché sous la Restauration. Le nom que je porte étant une dérivation du prénom anglicisé d'un grand monarque hébraïque, celui-là même qui est connu pour s'être entiché d'un certain Jonathan.
Deux héros très prisés des Jésuites qui ont cassé leur tirelire pour obtenir de Marc-Antoine Charpentier la musique d'un oratorio en l'honneur de ce duo biblique un poil plus orthodoxe que l'opéra composé par Mozart à l'âge de 11 ans en l'honneur d'Apollo et Hyacinthus. Cela dit, j'ai commis une erreur plus haut, ce ne sont pas les Jésuites qu'on l'ont commandé mais des pères bénédictins. Ce que "Gepeto", qui m'assiste dans toutes mes enquêtes, vient de me rappeler...
Mes ancêtres du XIème siècle auraient arboré un blason portant avec lion de Juda sommant 3 quintefeuilles d'or. Il pourrait s'agir d'une recomposition élaborée sur le nom, quoiqu'il en soit les deux suivants sont parfaitement "historiques" et l'un d'eux figure dans l'armorial de Burke qui est chevronné d'hermine et agrémenté de trois annelets d'or... Et si je ne les ai pas fait imprimer sur mes tee shirts, il semble que, quoiqu'étant demeurés invisibles, ils m'ont suscité des jalousies...
J'ai entrepris de rédiger des mémoires mais si je parviens à les boucler (j'ai 3 ouvrages en chantier dont un concerne une question d'astrologie en lien avec l'Astrolabium planum paru en 1488) il sortiront sous un pseudos et seront dûment "cryptés"...
Je mets un smiley pour indiquer que tout ce que j'écris n'est absolument pas sérieux et que tout est à prendre cum grano salis...
13:14 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
13/10/2024
Un conflit entre l'organiste et le recteur de la Basilique "met le feu" à Rocamadour...
Mise à jour du 14 octobre :
Au cas où on ne s'en serait pas rendu compte, je précise qu'on peut aborder sérieusement une question sans pour autant devoir renoncer à s'exprimer cum grano salis...
Un article est paru ce matin à 6h30 que voici :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cah...
Article qui commence ainsi : Une chatte n'y retrouverait pas ses chatons, un ecclésiastique ses fidèles et un musicien ses notes. Les relations entre l'association Cantica Sacra qui gère le festival de Rocamador (mais pas que) et le Sanctuaire de Rocamadour via son recteur sont devenues très compliquées. Au point de rupture avec une 20e édition du festival qui ne se fera plus avec les 2 protagonistes.
Notons que le journaliste de France 3 est poli, ainsi quand on évoque une situation confuse on parle plutôt de "truie" que de "chatte"...
La confusion, c'est effectivement l'impression qui ressort de cette affaire sauf que l'article éclaire un peu plus notre lanterne sur les circonstance et on commence à y voir un peu plus clair et j'ai retenu ceci : d'après l'article le Sanctuaire aurait rompu unilatéralement la relation avec l'organiste pour la partie de son job proprement liturgique. Je cite :
Un succès dû à l'association CSR et à son directeur Emmeran Rollin, ce que ne conteste pas le Père Millet arrivé comme recteur en 2018. "Je trouve cette situation dommageable. C'est un homme de qualité, un très grand organiste."
Les relations entre les 2 hommes et les 2 entités qu'ils représentent sont pourtant devenues impossibles. En 2020, l'une des conventions entre le sanctuaire et CSR portant sur le volet liturgique est rompue unilatéralement par l'Eglise. Emmeran Rollin ira même devant les Prud'hommes contre le Sanctuaire de Rocamadour et le Diocèse de Cahors, car il estime être devenu leur salarié. Il perd le procès en première instance juillet 2022 puis condamné en deuxième par la Cour d’appel d’Agen à payer 1 000€ à ses adversaires.
C'est là, que tout a commencé et on ne connaît pas le motif de cette rupture unilatérale. Or d'après une autre source l'organiste n'avait pas été "titularisé" ce qui implique un contrat de travail or l'artiste estimait être devenu le salarié du sanctuaire. Et ne l'étant pas il s'est planté devant la juridiction prudhommale. Et point important c'est ensuite qu'il a changé la serrure menant à la tribune.
A mes yeux de juriste, il est clair que l'organiste aura été mal conseillé et continue du reste de l'être par un avocat qui soutient la thèse de la propriété par l'association tout en voulant clamer le jeu en disant à présent qu'il n'aurait pas été dans l'intention de Emmeran Rollin de démonter l'instrument.
Je peux évidemment me tromper je ne suis pas omniscient. Je rappelle que l'orgue a bien été conçu pour le sanctuaire en remplacement d'un électropneumatique défaillant il a donc été voué en premier lieu à un service liturgique, il fait partie du Sanctuaire son intégration particulière le prouve et çà n'est absolument pas discutable.
Enfin il est curieux de constater que la Mairie aurait déclaré se désintéresser de l'instrument... Alors qu'elle en est indirectement propriétaire...
Je constate une fois de plus qu'on vit dans un monde où l'incompétence tend à affecter la couche sociale qui devrait incarner une véritable élitisme..
Il s'agit d'une déclaration assez malheureuse et les dérives peuvent malheureusement aller jusqu'à des provocations assez sinistres comme les parodies grotesques et plus ou moins apocalyptiques ayant entouré le JO 2024, encore que dans ce cas de figure il conviendrait de cesser de parler à tort et à travers de "satanisme" quand il ne s'agit que de fêtes carnavalesques hors saison. Passons...
Il manque une info et c'est le caractère et le tempérament de l'organiste, à savoir qu'il a bien fallu une raison ou au moins un prétexte pour que le Recteur rompe la convention dès 2020 portant sur la collaboration proprement liturgique.
Je veux bien croire que l'apparition d'un nouveau Recteur au tempérament rigide ait joué un rôle mais un élément "commercial" est à prendre en compte. L'association fait de l'argent avec les concerts et les concerts ne sont pas limités au Sancturaire et assez d'argent pour payer 3 salariés, est-ce à longueur d'année. L'organiste est inscrit sur un site pro bien connu :
https://fr.linkedin.com/in/emmeran-rollin-02528435
Sous la photo de l'intéressé ont lit ceci :
Organisation d’évènements culturels
Réflexion et mise en œuvre de nouveaux projets
Pratique artistique de haut niveau
Coordination et encadrement
Grande ouverture et curiosité du monde culturel
Grand sens relationnel et capacité d’écoute
Dynamisme et rigueur
Sens de l’organisation
Specialties: Utilisation Word, Excel, Filemaker, photoshop...
Permis B
Encadrement de camp de jeunes
Et on découvre le site web de l'entreprise : https://www.rocamadourfestival.com/ ainsi que la référence à une formation auprès d'un institut toulousain d'art et de désign (sic). Rien à voir avec une faculté de musicologie...
Et il s'agit d'une "grosse" et même "très grosse affaire".
Et que vient faire dans le tableau des spécialités informatiques, un permis B et surtout la mention d'une possibilité d'encadrement de camps de jeunes...
Tournez çà comme vous voulez, il y a là quelque chose d'assez "dissonant" de la part d'un musicien d'église.
Je dessers un orgue historique petit (un clavier) mais remarquable, il donne lieu a une série de concerts d'orgues en août. Il est clair que si je n'avais pas remis en valeur l'instrument dans les années 90 l'association paraliturgique qui s'est efforcée de faire revivre des traditions telles que la "fête des limaces" (Fête Dieu avec circuit de "reposoirs") personne n'aurait jamais eu l'idée de lancer ce festival. Or il est systématiquement boudé par les paroissiens tout simplement parce qu'il fait église comble et que les dimanches ordinaires on ne compte pas plus de 30 pèlerins en comptant les divers officiants du choeurs, les 2 organistes et les chanteuses.
Découvrant l'importance du festival en matière de chiffre d'affaire présumé, il n'est guère difficile d'augurer de ce qui a pu se passer quand bien même les torts seraient partagés.
L'idée que l'on peut se faire par la psychomorphologie en comparant les deux photographies dont on dispose et que le prénommé Emmeran est devenu quelqu'un de très "carré" qui ne se laisse pas monter sur les pieds.
A propos des 16 000 € pour dépoussiérer l'instrument
On apprend que le nettoyage des voûtes a été réalisé sans protection de l'instrument. Or le sanctuaire est classé monument historique la chose n'a pas pu se faire sans que la DRAC ne surveille l'opération, logiquement ce serait à elle d'assumer le nettoyage ou au fonctionnaire qui a fauté et ce au titre de la responsabilité civile (ancien article 1382 devenu 1240).
Un prénom à l'étymologie singulière
Emmeran (ce prénom délicieusement "médiéval") vient du germain "heim et hramm" Signifiant: "Maison et corbeau" Se fête le 22 septembre.
Tout un programme, assez peu latin et en Occident le "corbeau" est très mal connoté, perché sur une maison il est censé annoncer une mort...
Il n'y a qu'au Tibet que cet oiseau jouit d'une certaine faveur. On a noté qu'un rassemblement de ces volatiles se seraient donné RV sur la maison natale du "grand Quatorzième", je parle d'un certain Tenzin Gyatso envers lequel je nourris une estimée des plus mitigées (son frère ayant la réputation de s'être laissé manipuler par la C.I.A.). En effet bien que je sois son jumeau astrologique à 12 ans près jour pour jour et que je partage avec lui une partie d'un grand trigone entre Soleil et Jupiter, j'ai bien des raisons de douter de son inspiration. Quand on connaît les sombres intrigues qui ont remué cet "état profond" qu'a constitué le Potala on ne peut guère que rigoler des velléités quasi "démocratiques" du réfugie de Dharamsala...
Je ne sais pas comment l'histoire va se terminer mais si finit devant les tribunaux il existe 9 chances sur 10 pour que le jugement conclue à ce que la maîtrise d'ouvrage confiée par l'évêché n'implique aucune espèce de propriété.
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Notez que la topographie de Rocamadour est très caractéristique du point de son Feng Shui, le "pouvoir temporel" est figuré au sommet par un ancien château tandis que la figure de l'autorité spirituelle se trouve en quelque sorte quelque peu assujettie par son lotissement à un étage médian et apparaît comme étant un peu "écrasée" par un monument qui apparaît comme assez seigneurial.
Ce serait en fait une apparence trompeuse. Le château n'aurait pas été occupé par une famille aristocratiques les religieux en auraient été les occupants ou les protecteurs indirects. Quant à la Mairie qui fait office de "seigneurerie" lorsque j'ai pris des renseignements par téléphone le numéro que j'ai été appelé à composer à mentionné un site associé à un parking... Mais c'est une blague d'un annuaire facétieux puisqu'elle réside rue de la Couronnerie...
Quoiqu'il en soit et de toute évidence la "symphonie" que préconise l'ecclésiologie byzantine entre le temporel et le spirituel me semble un peu grippée. Et l'on observe, comme par hasard, que le Recteur de la basilique se ferait assister comme conseil d'un ancien préfet qui aurait été actif en Nouvelle-Calédonie, un département ayant réclamé de la poigne, et rien que cela suffit à indiquer un malaise, le préfet d'une république se voulant laïque n'étant pas prédisposé à pratiquer le genre d'onction que l'on qualifiait autrefois d'ecclésiastique.
Onction dont il ne reste souvent qu'une sorte de conformisme assez poltron dans la mesure où L'Eglise de France, de par la magie d'une fausse séparation qui l'a exonérée de la charge de conservation et d'entretien des monuments historiques qu'elle occupe gracieusement après qu'il eussent été mis à la charge d'un Etat assez dominateur se trouve véritablement dans la situation, c'est clair, d'une sorte de "femme entretenue", ce qui explique qu'un seul évêque ait osé protester contre les biais employé pour imposer la très funeste vaccination anti-Covid...
On notera qu'étant adepte et ex pratiquant de quelques "sciences traditionnelles" jadis en honneur, très attentif au symbolisme et donc aux "signes", il est des choses qui me sautent aux yeux d'emblée...
Pour trouver un site où les choses sont à leur place il faut se rendre à Illonse dans la Tinée mais si l'Eglise domine le tableau le simple fait de sortir muni d'un parapluie attire la foudre par temps orageux et il est arrivé qu'elle cause des incendies en passant par une cheminée... Comme quoi la perfection ne saurait habiter en ce monde...
Suite à une erreur de manipulation l'article qui figurait ici s'est trouvé amputé d'une de ses parties. Je profite de cet accident très involontaire pour résumer mon propos antérieur
J'ai été alerté d'abord par un article d'Actu Lot du 6 octobre apparu parmi les notifications de mon mobile et malgré une recherche limitée dans les 15 jours précédant un article du 3 octobre de La Dépêche du Midi m'avait échappé qui donne d'avantage de précision sur le fond. J'ai du faire une MAJ de la première version qui m'avait donné l'occasion de déborder avec mélange d'humour et d'ironie à propos d'une vieille charte censée régir les relations des organistes avec la cléricature des édifices religieux comportant des instrument dérivé de l'aulos ou, si l'on préfère de la flûte de Pan.
Là encore les orthodoxes ont eu la sagesse d'écarter de leurs temples un instrument fort peu appolinien et assez satyrique. Ce qui ne veut pas dire que le chant qu'un quatuor des plus virils puisse être moins sensuel que celui des instruments venteux... Tous intégrisme tourner en rond comme un chien jouant à se mordre la queue...
Un peu d'humour avant de passer aux chose dites "sérieuses"
Notez que quand on connaît bien les mythos grecs, ce n'est peut-être pas étonnant qu'il se passent parfois des choses "pas catholiques" dans les arrières plans de certaines tribunes. Je pense en particulier à une histoire qui s'est déroulée entre la tribune et le clocher de Saint Nicolas du Chardonnet quand la garde de l'église nouvellement conquise par des "'intégristes" fut confiée à une jeune milice du FN laquelle, sous l'effet d'un genre de spiritueux qui mousse, avait entrepris de se distraire en expérimentant une figure que l'on pourrait appeler "le petit train" et qui, à ma connaissance n'est pas répertorié dans un traité indien connu en temps que Kama Sutra.
A ce propos la philosophie chinoise qui est très non dualiste nous apprend que l'excès de yang peut entraîner des connexions que l'on tient pour hérétiques sauf qu'en l'occurrence le jeune milice n'a fait que redécouvrir la teneur authentiques des véritables "gauloiseries" qui ne furent pas ce que l'on imagine et nous avons comme témoins une demi douzaine de témoins antiques : Aristote, Diodore de Sicile et j'en passe... Chassez la nature, elle revient au galop !
Rassurez-vous si cette paroisse emblématique s'est également distinguée par le procès gagné par un sacristain qui avait eu le tort de confier ses soucis de santé à une grenouille de bénitier rapporteuse, si j'ai su que l'organiste s'était distingué en contractant avec un jeune bronzé une sorte d'union mixte, en sorte que ce fief était devenu un point de mire pour des "cathogays" bon ordre à été mis dans la paroisse, le collègue dont un prêtre anglais m'a raconté les exploits à été viré et une femme à poigne tient le magnifique instrument d'esthétique française historique...
Trêve de plaisanterie, ce qui se passe à Rocamadour est beaucoup moins drôle et quelque soit le point de vue auquel on se place, l'affaire présente de part et d'autre des côtés assez "raides" !
C'est donc à l'occasion de cette mise à jour qu'une fausse manœuvre a amputé la partie antérieure de l'article. Comme je suis reconnu par mes pairs comme ayant de grande facilités à écrire de façon assez fluide le dommage n'est pas grand. Je pense du reste que c'est mon "ange gardien" qui m'avait conduit à maltraiter mon article. Des bogues surgissent quand il m'arrive de trop dériver...
Le point de vue d'un juriste
Je ne suis pas seulement organiste, je suis également juriste et ait officié comme expert judiciaire près la Cour d'Appel d'Aix et j'avais conclu aux torts de l'organiste et de l'association lesquelles ne sont absolument pas fondées à revendiquer la propriété de l'instrument construit en remplacement du Puget électropneumatique de 1928.
Ce n'est pas parce qu'elle aurait assumé un crédit de 52 000 € (soit 1/8ème du prix totale de l'instrument, soit 420 000 € - 368 000 € comme produits des dons divers) qu'elle peut être fondée à vouloir démonter et emporter l'instrument on ne sait où. En effet même si des donateurs auraient, par contrat prétendu doter ladite association, de telles conditions seront vraisemblablement réputées "non écrites" si un tribunal civil devait avoir a connaître le conflit.
En ce qui concerne la question des relations "toxiques" entre le rectorat et les acteurs de l'association organisatrice des concerts de musique sacrée (chose dont je ne saurais juger vu que je ne connais pas personnellement les acteurs) on a évoqué un signalement au parquet. A ce propos, il en faudrait beaucoup pour que cet aspect de la question puisse donner lieu à un volet pénal.
Le recteur réclame un clef d'accès à la tribune, c'est son droit le plus absolu ne serait-ce que pour des raisons sécuritaires !
En résumé ,il s'agissait de remplacer un instrument paroissial à bout de souffle par un nouveau de sorte qu'en monopolisant la clef d'accès à son profit exclusif le collègue organiste a gravement fauté et il s'était déja mangé deux gamelles lors d'une précédente action devant les prud'hommes et en appel. On note en effet l'absence de "titularisation" qui suppose qu'il ait été salarié en tant qu'organiste liturgique. Je crains que le collègue ne se soit fait la "grosse tête".
J'ai noté également que la Maire, Dominique Lenfant s'est, d'après l'article du 3 octobre, bien qu'elle prétend se refuser à porter une appréciation sur le fond elle s'est quand même prononcée à son insu de plein gré en faveur de la propriété de l'instrument par l'association, ce qui tend à me sidérer...mais peut-être ai-je mal lu !
On sent qu'elle a en vue d'abord le souci de l'animation musicale de la vallée concernée par l'association et que puisque la basilique en tant que lieu de pèlerinage multi séculaire est une affaire qui tourne pratiquement toute seule, l'intérêt de la paroisse concernée, quant à son besoin d'un intervenant purement liturgique apparait comme le dernier de ses soucis.
En résumé, l'amateurisme en matière juridique des artistes et de leur supporters, est une chose fort curieuse du point de vue d'un technicien du droit en matière ecclésiale. Ou alors on nous cache quelque chose !
Je pense que je devrais ouvrir un cabinet de consulting en la matière mais bon j'ai assez de soucis comme cela car mon litige avec Michel Formentelli suite à sa dénonciation calomnieuse a tout de même eu pour effet collatéral la mort, par crise cardiaque, d'un candidat sacristain âgé... Suite à une note infra paginale dans un mémoire rectificatif dans le cadre d'une procédure administrative visant l'obtention du rapport accusatoire...
Et si les conflits entre un organiste et le curé affectataire d'un orgue historique ne sont pas rares, il faut reconnaître que l'affaire présente sort du lot et l'on peut certes parler d'incendie quoiqu'il il n'existe pas de flammes visibles.
Les sources journalistiques
Voir les articles suivants :
https://actu.fr/societe/le-feu-a-rocamadour-une-histoire-...
https://www.ladepeche.fr/2024/10/10/a-qui-appartient-lorg...
Et pour terminer voici l'article qui m'avait mystérieusement échappé :
https://www.ladepeche.fr/2024/10/03/harcelement-moral-rel...
Un point de vue depuis Sirius
Etant de lointaine ascendance albionique, laquelle est attestée depuis le XIème siècle ma tribu ayant arboré 3 blasons assez prestigieux (1), cela m'a pris quelques décennies mais j'ai fini par apprendre à marier l'humour british et l'ironie à la française de sorte que j'aurais bien envie de conclure mon propos par ce petit smiley qui figure une tête rigolarde brandissant un écriteau marqué MDR.
En ces temps de la fin, où l'U.E. apparaît pour ce qu'elle est réellement, savoir une colonie américaine, un dessin trop politiquement incorrect aurait risqué d'être assez mal perçu. Les chrétiens se devant de se pardonner entre eux, je prie mes lecteurs d'excuser une tendance à pratiquer l'humour noir qui me vient de 3 planètes s'étant données RV dans le signe mercurien des Gémeaux occupant une maison peu riante où un Mars assez potache tend à m'inciter à balancer des flèches plutôt acidulées...
On notera également que mon Soleil natal est étroitement conjoint à une étoile de première grandeur, savoir Alpha Canis Major plus populaire sous le nom de Sirius. Nul doute que cela procure pas mal de recul en plus d'une grande capacité à supporter les temps de "canicule". Et par dessus le marché je suis né le lendemain du point de départ de la fameuse affaire de Roswell, sauf qu'il s'est agi d'une fausse affaire de prétendus "extra terrestres" montée de toute pièces. Quoiqu'il en soit je rejette la thèse de ces cosmonautes civilisateurs qui auraient essaimé de planète en planètes. Ce thèse est idiote qui équivaut à toujours reculer pour mieux sauter quant il s'agit d'expliquer le génie humain. En revanche, il existe bien une catégorie de djinns spécialisée dans la fabrication de phénomènes lesquels en un certain Col de Vence s'apparentent à des hantises style poltergeist qui ont du reste suivis les pèlerins du fameux "village nègre" jusque dans leur logis.
Comprenne qui pourra...
Notes
(1) Le dernier en date a été décerné par d'Hozier au très fameux patron du célèbre curé d'Ars connu pour son "tracassin domestique", un prélat grand pédagogue qui aurait refusé 1 ou 2 archevêchés soit Paris soit Strasbourg. Un arrière arrière grand oncle arrivé comme tous mes ancêtres dans l'hexagone par Ars en Ré avec un fixation dans le Porcien car la déesse Ardhuina avait comme animal de compagnie un sanglier qui constitue, dans la symbolique indo-européenne l'emblème de la caste des brahmanes. Et pour ce qui me concerne c'est doublement mon animal totémique en astrologie chinoise. En Asie cet animal à ceci de particulier qu'au contraire du Rat qui est volontiers combinard, escroc, il aurait été le dernier à se présenter devant le Bouddha. Soit dit en passant entre autres vocations j'ai raté une vocation de curé et je ne saurais m'en plaindre tant il est évident qu'ils ont perdu la main... En fait je suis plutôt un Khastriya doté, comme arme, d'une plume bien aiguisée
Notre nom étant une dérivation par erreur de transcription du prénom de ce monarque fameux dont Jésus serait un descendant. Soit dit en passant, il y a là comme un léger inconvénient à cette thèse puisque Joseph n'est pas censé avoir été son père biologique...
Cependant cela n'enlève rien aux conseils de sagesse de l'intéressé sauf que tendre l'autre joue quand on vous a frappé n'est pas applicable dans le cadre d'une religion devenue d'Etat du fait d'un certain Constantin arrivé de son secteur balkanique... Ne pas jamais oublier qu'il a commencé par déclarer qu'il ne serait venu que pour sauver les brebis égarées d'Israël, je crains que des déclarations contradictoires et plus tardives ne relève d'un ajout apocryphe.
Mon royaume n'est pas de ce monde, et rendez à césar ce qui est à César tendraient à faire du véritable christianisme une voie assez purement spirituelle donc "initiatique". Je crains que nous l'ayons sous les yeux qu'un mélange de "paulinisme" et d'augustinisme et ces deux là ont fabrique la doctrine inconnue des juifs et des musulmans du "péché originel" qui a exclu toute présomption d'innocence d'où l'apparition en contexte latin de la procédure inquisitoire, procédure restée inconnu de la culture anglosaxonne qui demeure purement accusatoire. la seule qui soit à la fois égalitaire et parfaitement morale car qui accuse sans preuve risque un choc en retour...
Quoiqu'il en soit si mes lointains ancêtres côté paternel on opté pour un prénom qui serait synonyme de "bien aimé", je n'ai pas vraiment eu l'occasion de m'en rendre compte et je vais encore ajouter au nombre des mécontents, en vérité lorsqu'on a gardé un peu d'esprit on a surtout tendance à faire des jaloux. Enfin la lignée dont je suis l'héritier "transgénérationnel" est tombée assez bas alors qu'elle aurait commencé par arborer un "lion de Juda" sommant 3 quintefeuilles d'or selon un site anglais qui sur le plan héraldique n'est pas absolument fiable. En revanche l'armorial de Burke l'est qui nous gratifié d'un chevron herminé assorti de 3 annelets d'or.
Si donc mes ancêtres auraient oeuvré au sein des deux castes supérieures le fait est qu'en se francisant la tribu a descendu de deux étages après que mes ancêtres les plus proches se soient occupés de fiscalité saline.
Je suis petit fils de "cul terreux" mais au moins cela procure un sens assez aigu des réalités les plus triviales. Ma première vocation a été le jardinage, c'est une vocation adamique par excellence que d'avoir la "main verte"... Cette vocation a été malheureusement contrariée et si ce n'avait pas été le cas en fuyant un certain parisianisme, j'aurais pu faire fortune dans le Grand Sud...
Enfin, si je devais "renaître" j'opterai pour le luth et le chant, ce sont des choses plus facilement transportables, seulement si je crois à la métempsychose, elle n'a rien à voir avec la "réincarnation" envisagée et par les spirites et les pseudo théosophistes à la Blablatsky...
Je note que des synchronicités récurrentes me poursuivant, je n'ai pas été surpris outre mesure de me voir gratifié d'un nouveau voisin qui porte le même blaze davidique mais en version arabe et cela au moment où j'ai bouclé mes recherches d'ancestralité... Dieu merci, il n'est pas salafiste, je lui ai révélé le sens de son nom mais cela ne lui a fait ni chaud ni froid et lui a choisi une bonne voie il travaille dans les parc et jardins...
07:41 Publié dans Milieu catholique, Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
30/10/2023
Restauration du G.O. de la cathédrale de Reims : une curieuse "censure"
Ayant passé une partie de mon existence à Reims avant d'émigrer vers le Grand Sud, je me suis enquis de ce que devenait cet instrument.
La décision de restaurer le G.O.. de la cathédrale de Reims (que j'ai bien connu car j'ai été l'élève d'Arsène Muzerelle au Conservatoire de la ville des Sacres) a été prise en février 2021.
Depuis lors impossible d'en avoir des nouvelles, un article du journal l'Union daté d'août 2023 (pour qui j'ai travaillé autrefois en tant que photographe pour des publi reportages) nécessite de s'abonner...
Le lien ci-dessus du ministère de la culture génère désormais une erreur...
Je ne suis pas "complotiste" ou plutôt je le suis fort raisonnablement et ne puis m'empêcher de penser ceci : cet orgue est très comparable à celui de Chartres. Chartres a été rénové par le repreneur de l'atelier Gonzalez, alors pourquoi a t-on décidé de quasiment le détruire de fond en comble alors que pour Reims on a pris une décision beaucoup plus sage, à savoir de le relever entièrement en conservant le travail de Gonzalez.
Mystère et boules de gommes... Il existe en France des "micro climats culturels" très très particuliers résultant de l'influence calamiteuse de certains particuliers auprès de hauts fonctionnaires plus ou moins béotiens... La gestion de ce pays tend à battre, et cela dans tous les domaines, des records en matière d'incohérence.
ON l'a vu notamment avec la gestion particulièrement inquisitoire des confinements pour cause de Covid chimérique. C'est en France spécialement, en Italie et en Espagne que l'on a pu constater la marque d'une institution apparue au XIIIème siècle avec la croisade contre les Albigeois.
Sauf qu'en Espagne, une institution comparable à notre Conseil d’État a ordonné le remboursement des "contredanses" perçues indument alors qu'en France le traitement des soignants ayant refusé une vaccination non seulement inefficace mais bien criminelle par ses effets létaux, notamment en matière cardiaque.
A rapprocher de l'éloge que fit un Joseph de Maistre en faveur de la version espingouine de ladite inquisition dans une de ses Soirées de St Pétersbourg.
11:55 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
La liste des "techniciens conseil" s'est étoffée mais seulement en apparence...
Pour des raisons "diplomatiques" ce post sera très court.
Ci-dessus la photo de Jean-Pierre Decavelle qui avait accepté de remplacer son collègue à St Guilhelm sur pression d'un citoyen influent qui voulait absolument que ce orgue soit réharmonisé par le jeune Formentelli. J'ai su par la suite qu'il avait opéré là où j'exerce au grand dam de René Saorgin qui craignait qu'il ne fasse "crachoter" les fonds selon une théorie à base de partiels d'attaque de Barthélémy le père. Je n'ai rien remarqué à cet égard quoique Michelle Bernard m'ait soutenu que le Grinda aurait été "dénaturé" mais en revanche j'ai noté un curieux traitement de la basse de la montre et du prestant qui ne parlent respectivement qu'au premier et second Fa naturel. Anomalies que Michel Colin n'a pas noté dans son rapport qui n'a visé que les malfaçons les plus grossières.
Ce personnage, connu paraît-il pour des manières assez pompeuses qui lui avaient valu le surnom de "M. Louis XIV" ou un truc dans ce genre, s'est avéré assez franchement "toxique"...
J'ignorais qu'il fut Maire d'un village du Tarn. Voir :
https://www.ladepeche.fr/2022/10/11/hommage-a-jean-pierre...
Il y a vraiment un problème avec les "experts" dont la désignation ne repose que sur des notoriétés sujettes à caution. Dans ce domaine il n'est que de ses souvenirs de ces "médecin de plateau TV" qui ont préconisé la prise de corps et l'enfermement de ces gens qui ont refusé de se faire piquer d'une fléchette de Pfizer and Co...
Question : qui parmi ceux qui exercent en tant que "techniciens conseils" a publié des travaux remarquables tenus pour des références? Je n'en connais qu'un seul et il vient d'être maltraité. Voir ci-après...
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Dégoter la liste des "techniciens conseil" en matière d'orgue est une gageure. Voyant que le ministre avait nommé 2 techniciens assez récemment j'ai pu compléter ma vieille liste en questionnant.
Il s'avère que les 2 nouveaux sont d'anciens salariés de celui qui est sans doute le plus ancien de tous.
Tout expert, peut faire appel à un "sapiteur" (sachant) pour l'assister soit qu'il ait trop de travail où qu'il ait besoin d'une assistance dans un domaine particulier.
Mais pour cela on a privé un autre ancien de 4 des régions dont il avait la juridiction et ordre aurait été donné de payer aux nouveaux les vacations déjà amorcée par l'ancien titulaire de ces régions.
Enfin dans ces 2 nouveaux devenus plus ou moins indépendants, l'un d'eux n'aurait pas de n° de Siret mais bon je n'ai pas la possibilité de vérifier.
Si je prends l'ancienne liste 2 techniciens conseils se sont spécialement entichés du génie présumé du jeune Formentelli et comme les 2 nouveaux seraient des clones de leur premier patron, cela porterait à 4 les supporter de mon dénonciateur.
Mais tout cela va forcément changer car avec la publication du contenu du rapport de Michel Colin, on va devoir être un peu plus prudent et se décider à exercer une surveillance plus attentive sur l’exécution des marchés qui seront confié à la "star" qui a fait la bêtise de me mettre en cause aussi bêtement.
Je me rappelle que Michel Formentelli, quand je suis apparu à la tribune du Grinda un dimanche de l'été 2014, a voulu me refouler et quand je me suis présenté a prétendu ne pas connaître l'existence de mon livre sur le "tempérament" qui constitue désormais la "bible" en la matière pour les facteurs restaurateurs...
Il faut être assez con pour agir ainsi et comme il logeait chez un aubergiste exerçant face à mes fenêtres et que j'ai eu un petit contentieux avec ce voisin, il s'est laissé également monter la tête par ce citoyen.
Il nous reste à espérer qu'un peu de sagesse et de modestie lui viendra avec l'âge.
Trois techniciens conseils pour les harmoniums
Parmi ceux-ci Jean-Luc Perrot. Excellente initiative sauf que la vacation qui leur est attribuée ne dépasserait pas 46 € (???). Je suppose que les frais de déplacement ne sont pas compris...
A ce propos un très beau "Denain" voisine avec le Grinda.
A noter que Michel Colin est tombé en arrêt sur le Denain remisé dans une chapelle latérale gauche jouxtant la montée à la tribune du Grinda. J'avais remarqué cet instrument mais sans savoir qu'il ne s'agirait pas d'un article de série. Colin évoque la présence 32 pieds, et des 2 pieds. dans le médium je suppose. Cet instrument est très complexe et parait en bon état mais n'étant pas spécialiste je n'ai pas cherché à approfondir la question. Cet instrument ressemble à celui-ci mais il comporte 23 registres à l'avant et non 20 et aucun tirant à l'arrière du clavier :
Il provient d'un grand oncle du mère, un prêtre qui fut connu comme un "saint homme" et aurait été légué à la commune. Il serait bon effectivement de chercher à le mettre en valeur sauf que les claviéristes capables de la faire seraient moins d'une demi douzaine.
Dans ma paroisse de résidence existe 2 instruments dont un possède un dispositif d'accompagnement par accord qui fonctionne encore et a surtout besoin d'un nettoyage et donc d'une grosse révision. C'est assurément un "monument historique" car ce type d'instrument est assez peu répandu.
Il s'est agi du système Harmoniphrase qui équipe certains harmoniums Dumont-Lelièvre, c'est un système breveté par Dumont. Ce système, mécanique et débrayable, fonctionne en tirant légèrement le clavier vers soi et permet à l'instrument lorsqu'on joue un thème à un seul doigt de réaliser mécaniquement une harmonisation de ce thème. Dans ce système, le clavier devient assez dur, car une seule touche appelle alors plusieurs autres touches pour former les accords. Ces harmoniums étaient proposés en zones rurales, où les personnes qui touchaient l'instrument n'étaient pas nécessairement versées dans la science de l'accompagnement. Évidemment, dans le système Harmoniphrase, l'harmonisation est « note contre note » (Wikipedia)
Voir aussi http://www.harmonium.fr/pages/collection-dumont.html
Il semblerait que des instruments français typiques aient connu une certaine vogue après 1860 dans l'ancien compté niçois...
Voir aussi https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Monuments-Sites/R...
La croisade contre la numérisation en fraude d'orgues français avec cryptage a donné un résultat appréciable !
A noter que je n'engage jamais de combat sans avoir bien pesé les situations. C'est ainsi que l'on peut constater, avec le recul, que je ne m'étais pas trompé en faisant pression sur Sonus Paradisi pour qu'il renonce à suivre Milan Audio dans son projet de cryptage systématique de banques de son d'orgue français constituées en fraude. L'adhésion de cet éditeur à la version V et suivante (conçue pour l'extase des "blaireaux friqués" n'aura pas duré longtemps.
Sonus en est revenu vite a la compatibilité avec la version IV crackée de Hauptwerk qui circule maintenant depuis des années, les version postérieures à la V n'apportant rien de remarquable.
A noter que "Orgues en France" a fini par fixer des conditions à la numérisation de ces orgues.
11:00 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
14/11/2019
Sur "Face de Bouc" : un organiste sectaire déclare la guerre au système Hauptwerk and Co
Cliquer sur l'image pour vous rendre sur ce groupe public.
Quand un organiste, "personna non grata" au sein des églises, se mêle de défendre unilatéralement les orgues à tuyaux...
Je ne fréquente pas "face de Bouc". Ces réseaux sociaux sont assez franchement débiles et l'on y pratique la censure de manière systématique. Que quelqu'un s'avise de contredire et on le vire ! Bref on lui coupe systématiquement la parole. Fort curieusement, le patron de ce groupe est un organiste, certes de très grand talent, mais qui s'est brouillé avec l'église avant de se reconvertir dans l'hôtellerie privée de luxe. Il a donc juré en avoir terminé avec sa carrière musicale. Et voilà qu'il a décidé de déclarer la guerre aux instruments à base numérique.
Une manière comme une autre de continuer à exister. Il faut espérer qu'une fois qu'il aura rodé sa maison d'hôte il renouera avec sa profession d'antan ! Les représentant de l'Ecole de Geoffroy-Dechaume ne sont pas si nombreux et tous les élèves de Huguette Grémy-Chaulliac n'ont pas bénéficié de ce "plus". Je pense à un certain Scott Ross qui m'a franchement déçu quand je l'ai vu jouer des pièces des virginalistes en un certain Musée Chéret !
J'avais qualifié, dans un post, l'inventeur du groupe de "gosse de riche" et il s'en était offusqué. On peut poser le problème autrement comme l'a fait mon autre collègue belge, je cite :
Mais dans quel monde vivez-vous ?
Oui parmi les organistes, il y a les (fausses) élites (plus ou moins friquées) liégeoises ou parisiennes peut importe et (...) Le "Gilets jaunes"...
Au final, l'ami Paul suggère à notre confrère de créer un groupe pour défendre les motos contre les trottinettes électriques. Très bien vu !
Un manifeste dérisoire !
C'est ainsi qu'on lui doit, ce groupe anti Allen et anti Hauptwerk ! J'ai intercalé mes remarques en bleu dans le cours de ce "manifeste" !
Là où ces substituts de nos belles orgues devaient exclusivement faire partie de la sphère privée - pour par exemple s'entrainer à la maison - on constate de plus en plus d'organistes enregistrer des oeuvres du répertoire sur ces machines numériques et les diffuser sur les réseaux sociaux, youtube, etc.
Nous constatons aussi que de plus en plus d'organistes défendent l'utilisation de ces instruments numériques pour les écoles de musique, conservatoires et parfois même dans les églises, à la place des orgues à tuyaux qu'on préfère ne pas restaurer et sauver d'une mort certaine.
Le groupe "Pour la défense de l'orgue à tuyaux menacé par Allen et Hauptwerk" est destiné à rassembler ceux et celles qui défendent l'orgue à tuyaux, cet instrument de musique formidable façonné depuis des siècles par des artisans extraordinaires. Nous pourrons ici discuter et partager expériences et informations et travailler ensemble à la valorisation de ce patrimoine culturel exceptionnel et de sa musique aussi.
Il est temps de se lever ensemble et de freiner la prolifération de ces "Aliens" de la musique qui ne servent pas la cause que nous défendons. Défendons ensemble le métier d'organiste et celui tout aussi génial des facteurs d'orgue.
En acceptant d'intégrer ce groupe, vous manifesterez clairement votre amour pour l'orgue à tuyaux.
Extraits de l'intervention qui a valu au collègue son exclusion
Je ne suis pas ce qui se passe sur "Face de Bouc", j'ai été informé par le collègue de ce dont on parle. J'ia mis en gras les passage importants à mes yeux.
Ayant été invité par un groupe prônant la défense des orgues à tuyaux contre les orgues virtuels, j'avais trouvé cela un peu extrême, comme ceux qui me reprochent d'acheter mes souliers en supermarché.
C'est aussi un peu facile d'être dépensier avec l'argent des autres, notamment l'argent de nos impôts (quel particulier a jamais offert à une paroisse de village un orgue à tuyaux de 100 jeux ?).
Dans un recoin du buffet du Cavaillé-Coll (43 jeux) de St Symphorien d'Avignon, j'ai trouvé une inscription de l'époque, au crayon : “payé avec l'argent des pauvres”…
M'imaginant bêtement que c'était un groupe où on pouvait discuter et échanger, j'avais rédigé le texte ci-dessous et mis sur leur page. Mal m'en a pris ! Il a été aussitôt retiré et j'ai été sèchement informé (par un administrateur anonyme, hou le vilain…) que je n'avais rien à faire dans ce groupe. Comme disait l'Autre : “si j'ai mal parlé, dis-moi en quoi, et si je n'ai pas mal parlé, pourquoi me frappes-tu ?”…
Voici le texte, je vous laisse juge de savoir si j'ai tort ou si je suis dans l'erreur, comme on dit… Mais, par objectivité, écoutez (au casque) les extraits musicaux…
Orgues virtuels, une monstruosité à éradiquer ?
Dans un « monde parfait », chaque église de village aurait un orgue à tuyaux comme à St Eustache et un organiste lauréat de Chartres… Dans un « monde parfait », chacun porterait des vêtements “de marque” ; comme nous ne sommes pas dans un tel monde, faut-il pour autant condamner ceux qui portent des vêtements de supermarché mais rendant le même service?
Il est évidemment très noble de vouloir restaurer à grands frais (d'argent public) des orgues à tuyaux. Avec des résultats mitigés quand on regarde le service rendu par des instruments souvent très limités.
En France, où, contrairement à la Belgique et l'Allemagne, les organistes ne sont pas rémunérés, on se contente d'installer aux claviers quelqu'un dont la sœur a une copine qui a… failli faire du piano !
On y met, par exemple, un saxophoniste qui ne sait pas lire la clef de Fa, un autre qui s'abstient d'accompagner l'Alléluia du Jubilé à cause des 4 bémols, un autre qui ne sait jouer que les accords de Do, Fa et Sol majeurs, même pour les mélodies en mi bémol… Avec pour résultat que les paroisses n'ont aucune envie de dépenser un sou pour remplacer le vieil harmonium vérolé et exténué, ou le traditionnel orgue Farfisa à 2 demi-claviers décalés, fourgué jadis en quantités industrielles aux paroisses par des vendeurs hilares…
Il ne faut pas oublier non plus la souffrance de l'organiste diplômé, réduit à jouer sur un positif à tuyaux de 4 jeux comme à Lodelinsart, juste bon à accompagner les chants.
Commentaire : J'exerce dans une église comportant un orgue historique. L'hiver, à partir de la Toussaint on change de quartier et on s'installe dans une chapelle latérale où il existe une sorte de Farfisa. Je n'ai pas les moyens d'offrir le moindre orgue à tuyaux alors j'y ai recyclé mon premier instrument Hauptwerk de travail. Je vais le porter à 3 claviers et il offrira plus de possibilités que l'instrument historique qui continuera de sonner à la belle saison. Où est le problème ? J'ai prévu d'ajouter un clavier amovible à l'instrument réel mais je prévoit qu'on va me faire chier !
Quant Zbigniew Kruczek est venu jouer la suite gothique de Boëllmann à l'orgue de Ham-sur-Heure, avec juste une trompette 8' à la pédale, c'était un exploit, mais le résultat n'était pas à la hauteur de l'œuvre.
Après que la pianiste ait détruit par son jeu tout en force l'orgue de Beaucaire (Gard), on l'a reconstruit à coups de millions de francs (et on a obligé la pianiste à suivre quelques cours d'orgue…) ; après le concert d'inauguration par André Isoir, celui a lâché : “plus jamais”, étant donné l'obligation d'être un forçat des halles pour enfoncer la moindre touche. Et le public, venu pour entendre “ronfler l'orgue” était déçu la faiblesse du tutti.
A Tarascon, l'orgue de 1604 a de belles sonorités, mais des claviers déséquilibrés : une pléthore de jeux au GO et très peu au Positif, et juste une flûte 8 à la pédale, donc assez frustrant pour l'organiste, limité dans son répertoire.
A Bourg St Andéol (Ardèche), la mairie a accepté de dépenser des fortunes pour remettre en service les Grandes Orgues… de 17 jeux, comptant attirer des artistes renommés dans de vastes séries de concerts. Les dits organistes se sont enfuis à toute allure, renonçant à meubler une heure de concert avec sans cesse les mêmes sonorités lassantes autant pour eux que pour le public ; on a ensuite essayé orgue + trompette, ou clarinette, ou soprano, ou… guitare (!) sans davantage de succès, et finalement l'orgue ne sert plus qu'à accompagner les chants, “aidé” par un clarinettiste, voire remplacé par lui vu le manque de motivation des organistes à être limités par un tel instrument…
Commentaire : il est clair que le patron du groupe n'a guère eu accès qu'à des instruments prestigieux. Il n'est donc pas conscient de ce qu'ont a endurer des organistes plus ordinaires. Parlons un peu du respect maniaque de l'historicité : Saorgin qui était, par certains côtés un assez sale type m'a fait toute une histoire à propos d'un magnifique cornet commençant à l'Ut naturel du médium. D'accord avec le facteur de l'ai condamné en glissant des petits bouts de papier sous le pied des tuyaux indésirables pour favoriser le premier ton dans les pièces de musique espagnole. Il a ordonné à un tiers, un grossier personnage de remettre les choses en état et le malotru à désaccordé plusieurs tuyaux. Or l'affectataire m'avait nommé "conservateur à titre bénévole". Saorgin n'était pas chez lui, il a empiété sur mes responsabilités, je l'ai remis à sa place et il en a été profondément choqué car personne ne lui avait jamais tenu tête et çà a été la guerre et son influence pernicieuse perdure post-mortem. Le monde de l'orgue est hélas rempli de toute sorte de tarés qui n'ont pas le sens des proportions !
La mode du “tout baroque” a produit aussi bien des ravages. J'ai travaillé 12 ans avec un facteur d'orgue, et si vous saviez combien de jeux de Voix Céleste j'ai été contraint de recouper en deux pour en faire des flûtes 4 ! A présent, on commence à regretter le massacre de ces jeux ondulants qui avaient leur charme.
A notre époque, on a bien le droit de souhaiter jouer de la musique romantique : Reger, Vierne, Franck, Widor, etc., ce qui n'est pas possible sur des instruments baroques limités. Même Bach, qui rêvait de fonds et anches de 32', n'a jamais eu l'instrument qu'il souhaitait.
Il faut aussi admettre que les organistes lambda, même très doués, n'ont aucune chance d'accès, même en rêve, à des grands instruments parisiens, ni à ceux de Passau ou de Liverpool, et encore moins d'y faire des enregistrements.
Et voilà maintenant, qu'ayant trouvé un moyen très efficace, on le leur reproche !
Les défauts des orgues analogiques, basés sur 12 oscillateurs, c'est que toutes les notes étaient d'une justesse parfaite, artificielle. Les orgues numériques, eux, partaient de véritables tuyaux d'orgue enregistrés, mais parfois seulement un ou deux par octave, avec répartition numérique pour l'intervalle ; il manquait aussi la puissance suffisante pour une église.
Il y avait aussi la limitation dans le choix des jeux ; c'était Chromhorne ou Clarinette, Voix Céleste ou Unda Maris, Tierce ou Larigot, Hautbois ou Voix Humaine, etc. Quasiment aucun n'avait de batterie d'anches 16, 8, 4 aux 3 claviers. Dans les orgues à tuyaux, ce n'est pas très courant non plus en Belgique, sauf à l'église St Basile à Couillet, dans une église désaffectée à cause des galeries de mine ; ne faudrait-il pas s'occuper de sauver cet orgue au lieu de vitupérer contre les orgues virtuels ?
Quand je suis arrivé à St Marcel d'Ardèche, le problème du choix d'un instrument s'est posé. Attention, il ne faut pas se méprendre : ce village de 2.000 habitants a un glorieux passé ; il y a toujours le vaste château renaissance du cardinal de Brinon, conseiller de Louis XV, ambassadeur en Turquie, toujours habité par sa famille ; pas moins de deux papes (!) sont venus à St Marcel, au 9e et au 19e siècle, et même deux canonisations y ont été prononcées : St Agricol et St Sylvestre ! Combien de grandes villes peuvent en dire autant ?
Donc, pour la grande église de St Marcel, il fallait un instrument à la hauteur, que je devais financer moi-même, toutes les ressources de la paroisse et de la mairie passant à réparer la toiture. Il y avait juste dans un coin une épave d'harmonium tombant en morceaux, et le traditionnel Farfisa relégué dans un appentis.
J'ai comparé les prix et possibilités des orgues d'occasion à tuyaux, et les orgues numériques. Il n'y avait pas photo… J'ai donc, dans un premier temps acquis pour 13.000 € un orgue numérique avec fonds et anches de 32', et une sono de 500 W avec enceintes Raveland. Le résultat était très correct.
Mais il me manquait toujours certains jeux, y compris pour du Couperin.
Finalement, après des péripéties dont je vous passe le détail, je me suis tourné vers un orgue virtuel, que j'ai confectionné sur mesure, à mon goût. Je me suis procuré les meilleurs jeux des meilleurs orgues d'Europe et ailleurs, et j'ai passé plusieurs mois, comme un facteur d'orgue, à accorder et harmoniser le timbre de tous ces jeux, parfois note par note. J'avais enfin tous les jeux que je voulais (134), y compris des batteries d'anches résolument différentes, à chaque clavier, ainsi que des jeux plus rares : septième, neuvième, le brillant terzet, bourdon 32 sur tout le récit, trompette 32 sur tout le grand orgue, fonds et anches de 64' au pédalier. Ajoutez à cela une sono de 3.000 W réels (pas des PMPO !) et de grosses enceintes, le résultat est bluffant.
Ecoutez par exemple le final de la Pièce Héroïque de Franck (avec des écouteurs descendant à 8 Hz), sur https://youtu.be/kR_Lwy4M5dI ; le trait de pédale montant, avec des 64' est complètement différent des sons trop aigus pour un pédalier qu'on entend d'habitude ; je crois que cela n'aurait pas déplu à Franck…
Quelques mixtures dans une pièce d'orgue de Beethoven : https://youtu.be/dEMUeyrXfvc.
Neuvième, clarinette, et contrebourdon 32 à la fin : https://youtu.be/lzBeRQF5Dro.
Fort ou doux, dans du Satie : https://www.youtube.com/watch?v=9lccwkBRkvM.
Le 4e clavier est composé de jeux enregistrés avec chacun leur trémolo propre. Voyez dans du Bach : http://youtu.be/sw4DigRTDxs.
Voyez aussi dans BWV 721 ; rare alternance entre Voix Céleste et Unda Maris dans le Reger qui suit : https://youtu.be/sCZl7yJk8-E.
Cerise sur le gâteau : la sonate au clair de lune, jouée à son tempo correct, pour une fois, avec mélodie nettement mise en relief : https://youtu.be/P4UV_bNbqcY.
Attention : YouTube exècre les basses de 64' !
Vous trouvez vraiment tout cela moche et que cela aurait mieux donné sur un petit orgue à tuyaux ? Pas si sûr…
Cet orgue m'a coûté 12.000 €. Mais imaginez les sommes dépensées à parcourir les orgues d'Europe et ailleurs, pour chaque orgue engager un facteur pour démonter les jeux qui m'intéressaient, en prendre toutes les mesures, les replacer, réaccorder, et cela 96 fois !! Puis, trouver un facteur pour refaire ces 9.000 tuyaux à l'identique (sans passer par Laukhuff), avec du vieil étain, du vieux bois, dont les fonds et anches de 64' (!), avec buffet, soufflerie, sommiers, console, en proportion, et y passer 6 à 10 ans ! Désolé, je n'avais pas l'argent ! Ni le temps vu que j'ai déjà un pied dans la tombe !
Mais j'ai obtenu exactement le même résultat, comme on peut l'entendre dans les pièces citées, désolé ! Et je n'aurai pas à dépenser d'autres fortunes pour 2 accords par an d'un orgue de 134 jeux…
Mais s'il y a un Bill Gates parmi vous qui accepte d'offrir à St Marcel d'Ardèche le même orgue, mais à tuyaux, pas de problème !
Une "croisade" aussi débile que stérile
Il faut convenir qu'il existe d'autre urgences que de pourvoir les églises d'orgues à tuyaux. Dans un post précédant j'ai fait allusion à une campagne démagogique qui tend à multiplier les chantiers de restauration d'instruments. Je serais fort curieux d'avoir la liste de ces chantiers dont certains seraient assez pharaoniques.
A ma connaissance, il y a seulement quelques années, tous les instruments présentant un intérêt historique avaient été secourus. Il y a une dizaine d'années, j'ai pu consacrer une tournée de visites des instruments de Champagne-Ardennes que j'ai connus plus ou moins négligés durant les années 70. Tous, à ma connaissance, ont été relevés ces dernières années.
Là où il n'existe pas d'orgue, ou seulement un instrument médiocre, c'est aux communautés paroissiales à se démerder. Comme elles ont rarement les moyens de se payer un orgue à tuyaux d'une importance suffisante, c'est une chance d'avoir à notre disposition des systèmes utilisant des banques de son très réalistes. Ce que je condamne c'est l'acquisition de consoles numériques vendues parfois plusieurs milliers d'€uros quand, avec un peu d'astuce, on peut s'en tirer pour beaucoup moins
Mais tout dépend du contexte ! Une cathédrale comme celle de Valladolid peut se permettre d'opter pour un All(i)en hollywoodien !
Mais attention dans ce cas à la durée de vie limitée des composants électroniques ! Raison pour laquelle, je préconise, quand c'est possible les "solutions maisons". Un organiste qui recourt à un système comme Hauptwerk se doit de pouvoir concevoir son instrument, le construire et le gérer.
Organiste une vocation franchement "inégalitaire" !
Il est clair que si Hauptwerk était apparu dans les années 60/70, cela aurait changé ma vie. J'aurais pu commencer l'étude de l'instrument plutôt et je n'aurais pas été tributaire du bon vouloir des curés pour accéder à un instrument. Notons également que pour pouvoir fréquenter un Conservatoire, il faut non seulement être citadin mais habiter une ville où existe une classe d'orgue, or elle était très rares à l'époque où j'ai fait mes études. Je ne parle pas du programme qui, à l'instar de celui des médecins consiste à marcher sur la tête. On commence, pour les toubibs, à leur farcir la tête de statistiques, l'instrument de toutes les manipulations. Quant aux organistes on leur farci la tête d'interdits harmoniques avant de les lâcher en tant qu'improvisateurs au lieu de commencer par leur apprendre la basse chiffrée, puis les "diminutions" pour le "remplissage" entre les accords etc...
Faut-il créer un groupe concurrent en faveur des "simulateurs" ?
Les amateurs de simulation ont leur forums et c'est suffisant. D'autre part, il serait à craindre qu'on ne parle que de Hauptwerk alors qu'il existe un système concurrent qui est gratuit. Le problème posé par le logiciel américain et qu'il entraine, en France notamment, le piratage et la confiscation de certains instruments au profit de simples particuliers tous étrangers. C'est le Ministère des Affaire Culturelles qui devrait s'assurer l'exclusivité des numérisations d'instruments et les encourager. Mais l'on est loin du compte...
Pour finir la réponse de Paul de Métairy à Serge Schoonbroodt
Je me suis permis de souligner certains passages, c'est que les gens sont pressés, il faut "accrocher" leur attention !
Bonjour Serge,
A part le conservatoire de Bruxelles, combien d'académies de musique belges ont les moyens pour un orgue à tuyaux ? Lorsque Claude-Robert Roland enseignait l'orgue à Auvelais, c'était sur le bel orgue de l'église St Victor ; plus tard, à Binche, ce fut aussi sur l'orgue de l'église ; puis, quand il a été nommé à Montignies le Tilleul, il n'y a plus eu de cours d'orgue car il n'y avait pas d'orgue dans l'église, et un orgue analogique coûtait 70.000 FB à l'époque, trop pour les finances de la paroisse ou de l'académie de musique.
Combien de communes moyennes belges, ou de villages, n'ont et n'auront jamais les moyens pour un orgue à tuyaux ? Ni même pour un orgue numérique ? Allez donc faire un tour à Somzée ou Thy-le Baudhuin...
En France, c'est pire, suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat (sauf en Alsace-Lorraine) : ce sont les mairies qui sont décisionnaires en la matière et propriétaires des orgues antérieurs à 1905, et comme l'anticléricalisme règne en maître...!
A Givet, le Cavaillé-Coll de l'église Notre-Dame et le Schijven de St Hilaire étaient inutilisés car totalement faux, et la mairie refusait de payer un facteur d'orgue pour les accorder, surtout que leurs tarifs étaient 10 fois celui de facteurs belges, et la paroisse en a été réduite à acheter à crédit deux petits orgues électroniques premier prix à un seul clavier.
Rappelez-vous que les paroisses françaises vivent de la mendicité, d'une collecte annuelle (le denier du culte), qui ne leur permet même pas d'assurer un chauffage correct en hiver ; alors, acheter un orgue à tuyaux ! Si vous passez la frontière, allez donc à Landrichamps, l'église n'avait même pas d'électricité ! La messe de minuit se faisait à la bougie, sur l'harmonium que j'avais passé l'après-midi à rafistoler, et j'avais de chaque côté de moi un enfant de choeur avec une bougie pour éclairer mes partitions ! Allez donc dire au maire de cette commune de 35 habitants qu'il doit acheter un orgue à tuyaux...
Quand j'ai été nommé (sur concours !) à Avignon, sur le plus grand orgue du Vaucluse, un Cavaillé-Coll de 43 jeux, à St Symphorien, il n'avait plus été accordé depuis 20 ans, et j'ai passé une semaine à le faire ; j'ai aussi mis en service le jeu d'Unda Maris, jamais connecté aux claviers. Puis, les autres paroisses (St Agricol et St Didier) m'ont requis pour accorder leurs orgues aussi. Une ville comme Avignon ! Mais qui ne se préoccupait que de la cathédrale...
Vous n'avez pas idée du nombre d'harmoniums que j'ai réparés pour des paroisses qui ne pouvaient même pas s'offrir un Farfisa à crédit...
Et la position de votre groupe est de dire froidement à tous ces gens-la : "un orgue à tuyaux ou rien !". Est-ce bien correct de dénigrer et culpabiliser des paroisses modestes ou pauvres, qui ne présentent aucune menace pour les orgues à tuyaux puisqu'elles n'auraient jamais pu en acheter ? Si une famille, faute de moyens pour aller au restaurant se rabat sur un McDo, allez-vous aussi leur dire qu'il vaudrait mieux qu'ils restent sans manger ? Si quelqu'un n'ayant pas les moyens pour acheter une moto haut de gamme, se rabat sur un scooter ou une trottinette électrique, allez-vous aussi l'enjoindre de plutôt aller à pied ?
Vous savez, je crois, ce que c'est que d'être victime d'ostracisme ; alors pourquoi faire pareil envers des gens pauvres, des paroisses, des académies de musique et des mairies sans moyens ?
Savez-vous que, en France, des dizaines d'églises sont rasées par les mairies n'ayant plus les ressources de les maintenir debout ? A St Marcel d'Ardèche, pour réparer le toit de l'église, on organise depuis des années des lotos, un repas "sangliers" (pauvres bêtes), etc. ; allez donc leur parler de virer mon orgue virtuel et d'installer un orgue à tuyaux !
Je ne sais si vous avez connu l'organiste, compositeur et chef d'orchestre belge Maurice Guillaume ; lui, il ne traitait pas les pauvres avec dédain, et il ne trouvait pas indigne de lui d'aller donner un concert sur un orgue Dereux à l'église de l'Abbaye d'Aulne, y compris le 3e choral de Franck !
L'organiste de la cathédrale de Viviers (Ardèche) vient (venait...) une fois par mois assurer la messe sur le minuscule orgue Ahlborn à un clavier sans pédalier de l'église du Teil, sans se draper dans sa dignité offusquée.
Mais il est un point où je vous donne raison : ma place n'est pas dans un groupe qui se gausse des gens modestes.
Avec une certaine déception vous concernant, hélas...
Paul de Métairy
13:06 Publié dans Milieu organistique, Système Hauptwerk MyOrgan Grand Orgue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
03/11/2019
Le sort des organistes n'est pas brillant sauf (...) en Belgique et en Allemagne...
Toutes mes excuses pour l'intro qui risque d'être un peu longue. Vous pouvez la sauter allégrement et y revenir après...
En général, la vie d'organiste c'est pas le Pérou !
La version initiale de ce post avait été motivée par un incident survenu entre votre serviteur et un collègue à cause d'un article datant de mai dernier. Ce dernier m'avait mis en cause sa page de "Face de Bouc". Il s'agit d'un musicien qui a mis fin à une brillante carrière pour, en quelque sorte, se reconvertir dans l'hôtellerie.
Excédé par la très cléricale homophobie d'un certain Mgr Léonard, un festival qu'il avait créé quelque part dans le "Nouveau monde" ayant été sabordé, il a décidé que l'Eglise catholique lui cassait trop les couilles, il s'est donc fait "débaptiser" et préfère la compagnie des "bikers" à celle des grenouilles de bénitier. Ce que je comprends fort bien...
L'excès de naïveté n'est point un péché
Cela dit, quand on se à une presse généralement anti-clérical (qui n'attendait que ce genre de "scoop"), on doit s'attendre à des commentaires. Ceux que j'ai publié étaient seulement assez moqueurs mais pas du tout hostiles et je réalise qu'il y à l'origine de tout cela une bonne dose de naïveté. Enfin chat échaudé craint l'eau froide... Ce qu'il faut noter c'est que les "homos" nés après Mai 68 ont cru un peu trop vite que c'était arrivé... Un vieux routier peut avoir du mal a réaliser cela...
Quoiqu'il en soit, un organiste qui déciderait de se marier très officiellement avec un copain, doit s'attendre à des réactions forcément plus moins déplaisantes de la part de ses éventuels employeurs.
Proposition bibliographique
J'ai conservé la partie bibliographique du post du 25 mai dernier en en changeant le titre. Les gays sont quasi dominants chez les clavecinistes mais pas très nombreux parmi les organistes. Néanmoins, je propose à toute personne s'intéressant à la question évoquée, un choix de lectures montrant que la hantise de l'homosexualité, en milieu chrétien est assez tardive en dépit du fait que tout a commencé par un "caca nerveux" d'un certain Paul. Personnage dont la déclaration a de quoi surprendre...
Cela dit, si une partie des églises chrétiennes a pratiqué des bénédictions très officielles de couples de même sexe, je ne pense pas qu'il soit forcément souhaitable de restaurer ce genre de pratique. Et je sui enclin a rire quand je vois des prêtres libéraux qui voudraient sanctifier des amitiés viriles se demander comment faire en ne sachant point sur quel pied danser...
Je constate que toute espèce de militantisme, dans ce domaine, est voué plus produire des effets indésirables de sorte que, dans le meilleur des cas on ne fait qu'aggraver la situation fausse dont les "homos", sont victimes de longue date. A l'époque où ils se contentait de "pratiquer" dans la discrétion, on les traitait de "honteuses". Tandis que la visibilité, et surtout avec les différentes incarnations de "mariage pour tous", n'a fait que provoquer un sursaut et une recrudescence d'agressions homophobiques...
Force est de constater que les sociétés dites "païennes" d'avant l'apparition du christianisme surtout constantinien, étaient infiniment plus cohérentes à l'égard de ce dont il vient d'être question que ce que le monde moderne a enfanté à cet égard à partir du XIIIème siècle.
Un "homo" ne peut être que comme écartelé en risquant de se plus ou moins fracasser entre Charybde et Scylla... A moins d'être complètement athée ou assez franchement agnostique et d'envisager la vie d'une manière purement consumériste, ce qui évidemment m'est absolument impossible.
Quant aux joyeusetés du métier d'organiste qui sont le sujet de cet article, je ne parlerai pas ici des bisbilles plus ou moins ordinaires du métier mais de la question plus fondamentale des divergences de statuts juridiques et de leurs conséquences notamment socio-pécunaires.
Quelques mots sur mon propre statut et mes motivations comme organiste
Cela me semble utile pour comprendre ma vision des choses.
J'ai commencé le piano à 14 ans, avec une prof particulière élève d'Yves Nat, c'est un peu tard. Ensuite interruption. J'ai repris l'orgue dans la classe de Muzerelle. J'ai été bloqué 1 ans et demi plus tard car on s'est avisé que je n'étais pas inscrit en solfège. Impossible de prendre le train en marche, le niveau étant trop dur même en élémentaire. J'ai du renoncer. Le sachant, on peut comprendre pourquoi je conchie le genre de pédagogie qui sévit dans les Conservatoire français car, pour l'enseignement de l'orgue en particulier, on marche sur la tête et même on fait tout à l'envers !
Je décide alors de gagner le Sud en 1979. Il y eu plusieurs raisons à cette "migration". Il s'agissait d'abord de couper les ponts avec un personnage fort problématique et assez "porte poisse" au bénéfice duquel j'avais organisé un colloque hébergé dans un amphi d'une certain Faculté des Sciences. Et il s'est passé quelque chose à Saint Maximin. J'avais posé comme condition à l'organisateur d'un autre colloque qu'il obtienne le feu vert de Pierre Bardon pour que je puisse donner une audition durant cette rencontre.
Contre toute attente, le titulaire a accepté. Les choses se sont bien passées mais à la fin il m'a dit ceci au bas de la tribune : normalement c'est à moi de présenter mon instrument, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté mais bon vous vous en êtes bien tiré. Je m'étais pourtant juré de ne plus céder les claviers depuis qu'un confrère m'a planté lors d'une sortie sous prétexte de la dureté des claviers...
Il ne savait pas mais moi je savais : j'étais conscient d'avoir pratiqué ce que l'on appelait autrefois une ordalie. J'ai toujours été attiré par le Sud : je suis né à proximité d'un pont de chemin de fer posé sur un ligne filant en direction du Midi et je suis né durant une canicule mémorable...
J'abrège : il se trouve que juste après une prédiction m'a été faite m'indiquant que pour pouvoir refaire de la musique, il me fallait trouver le moyen de m'installer dans la grande métropole sudiste. Cette prédiction ainsi qu'une autre touchant à des choses d'un caractère moins profane, ce sont réalisées. En effet, cette métropole a comporté une Société de musique ancienne très active et une classe de clavecin unique en son genre... Celle d'Huguette-Grémy Chaulliac qui a perpétué le retour aux sources d'un certain Geoffroy-Dechaume rénovateur d'une véritable technique ancienne...
Trop marqué par les heures d'attente lors des examens de Conservatoire, avec le "trac" que cela implique, je n'ai jamais eu la moindre envie d'avoir a subir le stress des concerts.
Une simple discipline pour m'inciter continuer la pratique de mon instrument
Je me suis donc rabattu sur le métier d'organiste liturgique bien que l'ambiance du catholicisme ne me convienne guère. Je me suis souvent dit qu'au lieu d'être été fasciné par les instruments à clavier, il aurait mieux valu que je tombe amoureux d'un luth et que j'apprenne à chanter...
Enfin cela se passe à la campagne où je retrouve des choses de mon enfance.
J'ai donc appris à juguler le "trac" et à jouer librement et je garde ce job, d'abord pour m'obliger à continuer de travailler mon instrument. Je n'ai pas demandé à être payé car je veux être libre. J'ai le beau rôle : je n'ai que les 4 pièces traditionnelles à jouer tandis que lors de la première expérience je participais aux répétitions et j'avais parfois à accompagner.
J'ai compensé l'impossibilité de faire une carrière de concertiste dans les meilleurs conditions en produisant un ouvrage de musicologie qui fait référence à n'a strictement aucune chance d'être "détrôné". On ne trouvera guère que des exemples de "tempérament" qui ont pu m'échapper mais qui confirmeront les caractéristiques de différents principes "nationaux" que j'ai mis en évidence...
Mes autres hobbys
Mis à part la musique, je m'intéresse à quantité de choses. Il n'y a guère que la plomberie et (...) les moteurs à explosion qui me rebutent. Je m'intéresse à l'histoire ancienne, aux causes cachées des événements actuels sans tomber dans les ornières délirantes d'une certaine théorie du complot, surtout avec illuminatis et reptiliens à la clef. Je suis surtout connu pour avoir joué un rôle de "trouble-fête" dans un certain milieu intellectuel qui s'est constitué autour d'un écrivain français converti à l'Islam dans les années 1910, avant qu'il ne soit abandonné en Egypte et décide d'y faire souche. A ce propos j'ai traduit une petite partie de l'oeuvre d'un chercheur canadien spécialiste des Nabatéens qui a tendu à démontrer que la Mecque n'était pas à la Mecque mais très probablement à Pétra.
Dans ce domaine, j'ai créé dans les années 90 du siècle passé une mailing-list réunissant la fine fleur du milieu intellectuel évoqué et nous avons eu parmi les intervenants une "taupe" qui avait ses entrées dans les archives du KGB. Le personnage auquel je pense aurait été un des conseillers occultes d'un certain Président de la Fédération de Russie. Le rapport auquel je fais allusion concerne un personnage qui est à l'origine de la création d'une certaine loge triadique qui fit beaucoup causer à l'époque.
Il se trouve que c'est le fait d'avoir pris des risques considérables dans certains domaines qui fait que j'évite d'étaler mon nom partout sur le Net. J'ai subi assez régulièrement des attaques diffamatoires auprès desquelles une récente "lettre ouverte" m'apparaît comme un aimable enfantillage.
De la dégradation d'Internet
Force est de constater que si j'ai été l'ordonnateur d'échanges documentaires fort intéressants dans certaines domaines, d'années en année j'ai vu tout cela s’essouffler progressivement et être remplacée par l'agitation stérile et assez parfaitement dérisoire des "réseaux sociaux".
A propos de "Face de Bouc" and Co
J'ai plusieurs comptes sur ce réseau. J'utilise ces inscriptions pour, le cas échéant, aller voir ce qui se passe quand on me signale quelque chose. Je ne nourris pas ces comptes et je n'intervient jamais sur une page de "Face de Bouc" car dès qu'on dit une chose désagréable on vous efface et on vous bloque.
La façon dont fonctionne ce genre de machins est franchement débile et les gens qui s'exhibent dans ce genre d'endroit, souvent ne réalisent pas à quel point ils se dévoilent et sont parfois ridicules.
J'éprouve beaucoup de sympathie pour les Gilets Jaunes. J'avais cependant prédit que le mouvement serait un fiasco. Tout ce qui arrive a été programmé de longue date. L'arrivée de migrants a été anticipée au moins depuis le début de ce siècle. Vous pouvez également vous attendre à un durcissement des conditions d'exercice des infirmiers et infirmières à domicile. l'anéantissement de ce type de personnel médical libéral est programmée car la France est le seul pays d'Europe qui rembourse ce genre de prestation.
"Psychotages", frustrations and co
Concernant l'ambiance qui règne sur le Net et dans le monde contemporain, il faut surtout déplorer des "psychotages" engendrée par l'imposture phénoménale que son les théories freudiennes. Si vous critiquez quelqu'un : c'est que vous êtes jaloux, donc frustré et forcément ignoble. Ou que vous avez eu une mère indigne... On ne peut que hausser les épaules...
Voyons à présent le sujet propre à cet article !
Le sort des organistes francophones est-il si lamentable qu'on le dit ?
Je ne parlerai que de ce que je connais et j'invite par la même occasion les confrères éventuellement non francophones, à compléter éventuellement ou à modérer mon propos.
Le statut (excellent) des organistes belges et allemands
Comme en Allemagne, l'Eglise belge est sous statut concordataire. Tous les employés d'église, depuis les femmes de ménage jusqu'aux organistes sont payés par les communes. La fabrique de chaque église déclare le nombre d'heures mensuelles occupant chaque salarié et ceux-ci sont mensualisés avec paiement des congés payés. Il existe un barème officiel.
Ce barème est très décent puisque pour un chantre organiste, en 2016, le salaire horaire était de presque 100 €uros.
Petite parenthèse : je comprends fort bien que pour un musicien qui disposerait d'une fortune personnelle ou d'un patrimoine susceptible, par son exploitation, de le faire vivre confortablement, que le job d'organiste liturgique puisse être une contrainte excessive... Dans ce cas, l'ambiance générale du catholicisme plutôt homophobe, peut constituer un excellent prétexte pour s'en affranchir. Pour ma part, ce que je lui reproche c'est d'être excessivement infantilisante... Mais bon, si on prend de la distance, pour un célibataire endurci ça peut être un moyen de garder le contact avec la réalité. J'adore les enfants quand ils sont encore innocents et malicieux car la vérité toute crue sort souvent de leur bouche. Les enfants oui mais chez les autres. Quant aux ados, au moment de la puberté, ils sont souvent insupportables et je les fuis. Les jeunes ne reviennent intéressant qu'après avoir bien dépassé la vingtaine. Ils peuvent être sympas, très marrants sauf que je constate que je ne trouve pas de sujets de conversation vraiment commun.
La différence entre la Belgique et l'Allemagne c'est que de l'autre côté du Rhin, ce ne sont pas les communes mais l'Etat qui paient les organistes. Il existe également un système d'imposition apparenté à l'ancienne dîme qui demande à chaque contribuable d'opter pour telle ou telle religion et à défaut de contribuer à l'écologie et au développement durable !
Le résultat de tout ceci est que les orgues des moindres campagnes belges sont pourvues d'organiste de talent et qu'en Allemagne on trouve souvent de magnifiques orgues a 3 claviers dans des villages assez modestes.
Le statut des organistes italiens
Je n'ai pas d'information à ce sujet, il faut que je me renseigne auprès d'un collègue qui fut élève de Saorgin.
Je suppose que ce sont les paroisses qui paient les organistes et qu'ils sont mieux lotis qu'en France dans la mesure où les communautés catholiques sont sans doute restés plus vivantes.
En France, la permission de Vatican II en faveur des langues vernaculaires pour l'ordinaire de la Messe a été une véritable catastrophe ! L’Église de France s'est montrée particulièrement perméable à ce que, pour résumer, je qualifierai de "gauchisme".
Le statut des organistes français : franchement calamiteux !
Je suppose que le régime des organistes de Notre-Dame de Paris s'apparentait à celui des organistes belges mais à la charge principalement de ladite paroisse qui était une des plus riches de France.
Je ne connais pas les salaires où les honoraires versés dans les autres cathédrales, il est sans doute assez modeste et les titulaires s'en tirent que parce qu'ils ont généralement un job à côté. Ils sont souvent professeurs dans un Conservatoire et ils bénéficient d'un casuel qui leur permet pour les "extras", des honoraires plus libres. Enfin l'intérêt de l'instrument dont il possèdent l'exclusivité leur permet de s'accommoder de la modicité des honoraires de messe. Ils peuvent du reste se faire suppléer par leurs meilleurs élèves.
En revanche, dans les églises plus modestes et à la campagne, c'est un métier de crève la faim !
La chasse aux articles du "Casuel"
Dans les grands centres citadins, un ou deux organistes font la course au casuel et se disputent mariages et enterrements. Une vraie vie de forçat avec le stress et les "saloperies" entre confrères que cela peut éventuellement occasionner. Voir à ce sujet le témoignage d'un organiste francilien dans le livre représenté ci-dessus.
Ce livre, je le trouve assez frustrant, ce qu'il conviendrait de publier c'est un ensemble de témoignages d'organistes plus ou moins retraités à propos du genre de "saloperies" qu'ils ont du affronter soit de la part de curés tyranniques, soit plus généralement de sacristains et surtout du genre de paroissiennes qui s'agglutinent autour des curés pour, par désœuvrement, faire la pluie et le beau temps dans la paroisse.
Un certain Paul de Métairy et votre serviteur ont des choses à raconter à ce sujet.
En ce qui me concerne cela a été fait. J'ai négligé d'entrer dans certains détails concernant la malfaisance de certaines femmes tout simplement parce qu'avec le temps j'ai appris à déjouer les manœuvres dont elles sont parfois capables et j'ai fini par m'en foutre !
Je précise que la malfaisance que j'évoque n'a strictement rien à voir, en ce qui me concerne, avec des "mauvaises mœurs": je n'ai comme compagnon qu'un petit chat noir qui est une véritable crème. Je me voit mal vivre avec un "bipède" quelconque dans un assez minuscule F2 envahi par les livres et les dossiers et où la cuisine ressemble plus au préparatoire d'un apothicaire, voire au labo d'un alchimiste qu'à une cuisine à l'américaine.
Tout cela pour dire que je suis ravi de prendre des vacances lorsqu'à l'occasion d'une fête une chorale ou même un confrère voudrait briller à ma place. Comme je l'ai déjà dit, je ne vois dans ce "job" qu'une excellente occasion de continuer à entretenir ma technique voire à l'améliorer. Je dois avouer que je m'ennuie durant les offices, j'ai fréquenté longtemps le catéchisme, je connais les textes presque par coeur et les sermons sont très rarement palpitants, et même ça n'arrive même jamais !
Quelques mots sur la fameuse "charte des organistes"
Cette foutaise a été concocté jadis par une vieille fille assez tyrannique, et un syndiqué non représentatif. La vieille fille est héritière d'un célèbre facteur d'orgue alsacien qui aurait voulu la donner en mariage à un repreneur éventuel. L'histoire me rappelle la fuite d'un certain Jean Sébastien quand il a entr'aperçu la fille dudit Buxtehude de sorte que la co-signataire de la "charte" a fini par plus ou moins entrer en religion. Il y a quelques années elle avait la haute main sur une association s'occupant d'enseignement de l'harmonie au clavier. Signe particulier, elle a été accusée de plagiat par l'organiste allemand qui lui a enseigné sa méthode. Un certain Harald Vogel...
L'enseignement de l'harmonie au clavier
La participation sporadique à des stages n'est pas suffisante pour acquérir la maîtrise de cette discipline. Je ne connais qu'un seul conservatoire où ce type d'enseignement a été inscrit au programme. L'enseignant est un homme sympathique, mais ce qu'il m'importe de souligner c'est qu'il ne m'a pas paru suivre la bonne méthode. Comme chez Chauliac, la référence à des règles harmoniques dont l'invention est tardive et postérieure à la pratique très empirique de la basse chiffrée s'est avérée déroutante.
La bonne méthode, dérivée de cette pratique basique dans l'ancienne pédagogie organistique, est donc venue d'Allemagne, sauf qu'en contexte catholique on ne pratique pas l'art consistant à harmoniser un choral sur la base d'un chiffrage sous la basse.
Les cantiques assez souvent purement ineptes que l'on nous presse d'accompagner, non seulement ne sont ni faits ni à faire car ils s'apparentent plus ou moins à de la psalmodie mal mesurée mais en outre on nous colle un chiffrage d'accord de guitare !
J'ai du lors de mon premier ministère, prendre le temps de regraver les chants les plus usités en cherchant les meilleures basses possibles en me fiant à la fameuse "règle de l'octave" d'autrefois. Cela prend un temps fou. Par la suite est paru un assez bon manuel d'accompagnement à 3 voix mais je n'étais plus en service. A présent, je suis déchargé de la tâche ingrate des accompagnements. Si le collègue de choeur est absent et bien les fidèles chantent a capella. Comme entretemps le nombre moyen des pèlerins dominicaux a singulièrement fondu, ils font ce qu'ils peuvent et comme on s'abstient de me solliciter j'en suis fort aise.
Je précise, pour le cas où un des paroissiens que je croise le dimanche tomberait sur cet article que l'on s'en tient à des cantiques populaires que j'ai connu dans mon enfance avec l'increvable Chez nous soyez reine avant la sortie. C'est supportable. Enfin notez que l'on a fait pire que les "gélinoteries"...
La charte des organistes et l’obsession de la rémunération
A mon humble avis, cette obsession est tout-à-fait inadéquate. Il est beaucoup plus important d'être bien reçu que d'être payé. Où l'orgue est intéressant par son esthétique et l'on s'accommode du bénévolat dès lors qu'on nous remet un jeu de clefs personnel et la possibilité d'accéder à l'instrument hors office pour le travail ou simplement le plaisir ou alors mieux vaudrait profiter des dimanches pour faire un peu de sport et, par exemple, partir en randonnée lorsque le pays s'y prête...
Les organistes qui ne peuvent officier que dans une église aux moyens modestes, n'ont pas l'air de comprendre que le fait d'exiger une rémunération et une connerie car en cas d'incompatibilité d'humeur, ceux qui paient peuvent manifester des exigences disproportionnées pour se débarrasser de l'importun.
Un régime salarial insultant
Ce que j'ai trouvé ahurissant, c'est que la "charte" prétend imposer aux paroisses le salariat et interdire les "honoraires", soit un statut libéral qui impose à l'intervenant d'assumer la comptabilité de ses charges. La raison invoquée est que l'organiste n'est pas là pour intervenir selon sa propre fantaisie et qu'il doit s'imposer certaines règles stylistiques en relation avec le temps liturgique et les divers moment de l'office.
C'est d'autant plus méprisant qu'il est évident qu'un organiste qui connait son métier, à plus fortes raisons s'il n'est pas un improvisateur, puise automatiquement dans un répertoire de pièces classiques plus ou moins passe partout !
Dans la paroisse où j'exerce, on me demande de ne pas jouer trop fort durant l'Offertoire et à la communion. Je m'y conforme d'autant plus volontiers que mes ressources instrumentales sont limitées. Il était d'usage de jouer les Offertoires façon fanfare sur les Grands Jeux. J'utilise le plein jeu pour l'entrée et le grand jeu pour la sortie. Pour les pièces intermédiaires la montre ou le bourdon sont si beaux que je m'en contente et me borne à jouer un duo ou un trio comme pièces intermédiaires. Je ne peux même pas utiliser un dessus de cornet dans la musique espagnole, il commence à l'Ut diatonique et Saorgin m'a emmerdé à l'époque où je m'étais accordé avec le facteur pour le neutraliser.
Ainsi, le fait d'avoir voulu imposer par la "charte" comme régime le salariat est stupidissime à plus d'un titre !
D'abord parce que ça témoigne d'un autoritarisme et d'une méfiance mal placée. Les improvisateurs sont assez rares. En France il faut s'être tapé tout le cursus de clavier jusqu'en supérieur, plus l'harmonie, le contrepoint et la fugue, soit des disciplines "stérilisantes", pour, enfin, entrer dans une classe d'impro ! Bien sûr que les choses tendent à changer avec la redécouverte de l'harmonie au clavier. Sauf que je présume que les "sorties de routes" de l'ancien programme pédagogique dépendent encore d'initiatives personnelles plutôt exceptionnelles...
J'ajoute que les paroisses modestes ne peuvent que répugner à tenir certain comptes imposant le paiement de charges sociales. Or il se trouve qu'un statut fiscal relativement pratique existe, celui de la micro entreprise. On devrait donc laisser les organistes se débrouiller avec le Fisc et les services sociaux comme le font ceux qui donnent régulièrement des concerts.
Les joies du "casuel" côté mariages
Pour ma part, ne réclamant rien, je suis bien aise de n'avoir aucun souci de rémunération.
Jusqu'alors le casuel, depuis 2015, s'est limité à un seul enterrement et à un mariage. Les enterrements je pourrais fort bien m'en accommoder, ce sont des choses plus sérieuses que les mariages qui souvent tournent à l'aigre plus ou moins rapidement.
Je suis allergique aux mariages quelqu'en soit la teneur ! Je me soupçonne d'avoir été moine dans une vie antérieure. Peut-être même au Tibet...
Mariages ? Que des mauvais souvenirs !
Pour en revenir aux mariages religieux, au total j'ai du en faire 3 ou 4 dans toute ma carrière. Je garde un très mauvais souvenir du premier. J'ai du passer du temps pour présenter un programme à l'approbation de la maîtresse de cérémonie. Les mariés sont arrivés dans une voiture de location somptueuse et on m'a gratifié du tarif d'époque : 25 balles. La plupart des confrères sont ravis, en ces occasions de faire monter les prix et de réclamer jusqu'à 300 €. Pour ma part, ce genre de trop mondanité me gave au plus haut point et je préfère que l'on m'épargne la participation à ce genre de comédie à l'américaine.
Enfin, il faut parfois jouer des marches des fiançailles ou nuptiales prétendument romantiques. Je m'y suis essayé. La dernière fois et ça s'est très bien passé et ça m'a valu un franc succès plus un supplément d'honoraires.
Cela ne m'empêche pas de prier assez régulièrement pour que ce genre de chose se reproduise le moins souvent possible.
Il faut dire qu'alors que je vivais en Champagne-Ardennes j'ai été saturé de mariages en tant que photographe. J'étais spécialisé dans les reportages en campagne avec présentation des clichés quand les mariés et le public est bien éméchés et comme ces mariages attiraient pas mal de famille belge, je revenais avec des commandes juteuses. L'enfer c'est quand il fallait faire retraite au labos et tirer les épreuves et poster tout ce labeur dans 36 directions différentes. J'ai eu un mal de chien a terminer les épreuves du mariage de mon propre frangin.
Fort heureusement, deux occasions en or m'ont permis me spécialiser dans la photo d'architecture pour le Ministère de la rue de Valois au temps d'un certain Maurice Druon puis pour la plaquette d'un architecte prix de Rome à qui l'on doit le nouveau Conservatoire remplaçant une certaine villa Paradisio... Ouf !
Le statut des orgues historiques en France
Je suis juriste de formation. J'ai dans ma bibliothèque le fascicule du J.O. donnant toutes les règles de droit régissant les rapport entre les Eglises et l'Etat français.
ce dont on parle est, d'une certaine manière, une catastrophe à tous égards. En ce sens que l'affectataire étant seul maître après Dieu de l'usage de l'instrument de sorte qu'il peut interdire les concerts sans que l'on puisse protester. En effet, l'orgue est considéré comme mobilier liturgique par destination. Hormis la conservation des binious historiques, les finances publiques ne peuvent pas servir à l'édification d'un orgue moderne, à moins que sa construction ne soit régie par une convention prévoyant que sa fonction principale sera d'ordre pédagogique.
A ma connaissance, il n'existe en France qu'un cas de ce genre et j'ai oublié le nom de la ville où c'est arrivé.
Personnellement, ça ne me dérange que les curés puissent interdire les concerts puisque j'ai décidé de n'en point donner. Le succès des concerts d'orgues comparé au remplissage médiocre des églises le dimanche est sujet à susciter des conflits entre les organistes et les affectataires. Ce qui est étrange c'est que quoique n'ayant point le tempérament d'une "star" au point de mépriser cette catégorie de citoyens, j'ai quand même été assimilé à cette portion de l'humanité assez souvent caractérielle... les gens qui fréquente les églises ou les administrent ne brillent guère par ce charisme qu'on appelle le discernement des esprits.
Des concerts, j'ai du en donner 4 en tout est pour tout. Un en Espagne à Marbella (console ci-dessus photo Michaël Reckling) en remerciement pour avoir pu accéder à l'orgue lors d'un séjour de vacances, un à Saint Max, et deux là où j'exerce, l'un pour des amateurs fortunés de vieilles demeures, l'autre au bénéficie d'une certain Academia. Et à ce propos j'ai découvert récemment le compte-rendu de la visite de ces historiens locaux d'où il ressort que l'instrument aura été joué par un fantôme...
La consécration du "titulariat" dans la "charte"
Le système du titulariat est mal vue à juste titre car cela revient en pratique à une séquestration de l'instrument au profit d'un seul et de ses élèves et qui plus est des seuls "chouchous" qui daignent le flatter avec plus ou moins d'insistance.
Comment sortir de cette impasse ?
La solution est à mon sens assez simple, c'est de mettre les orgues sous le même genre de régime que les cloches pour les sonneries civiles et de nommer, non pas un "titulaire", mais un conservateur local à titre , le cas échant, bénévole. Soit une personne chargée de veiller à la sécurité de l'instrument et de gérer les entrées et les sorties des usagers.
Pour bien faire, il faudrait que les collectivités locales reprennent le contrôle complet des églises construites avant 1905 et réservent des jours interdits d'offices pour l'usage pédagogique. Bref, se démerder pour que le personnel religieux comprenne bien que dans la mesure où on assure la survie des lieux de culte historiques et qu'on ne leur fait même pas payer le moindre loyer et bien ils ne sont pas vraiment chez eux et se doivent de se comporter comme le devraient des bénéficiaires de notre sacro sainte République laïque.
Ce que je viens de dire va faire hurler mais il est clair qu'il faut réclamer le plus pour obtenir le moins. Quoiqu'il en soit la sort des orgues historiques français est archi bancal !
Sur un projet récurrent de réformer la loi de 1905
Mais comme on est gouverné par une belle collection de spécimens où brillent des tarés, on parle de réformer la loi de 1905 pour pouvoir exercer un contrôle sur le fonctionnement des mosquées.
Ce serait évidemment la dernière CONNERIE à ne jamais faire car si on décidait de pouvoir consacrer une part des deniers publics à la construction de mosquées, les officialités catholiques ne manqueraient pas de réclamer la réciprocité alors que si le dernier du culte concourt à la faillite de certaines paroisses, c'est d'abord parce qu'une série de scandales à déniaisé une majorité de catholiques qui ne veulent plus s'en laisser conter au point d'avoir décidé de déserter.
J'ajoute qu'il n'est pas nécessaire de participer à ce financement. Les maires qui courtisent les muslins et aussi les islamistes leur brade des terrains à vil prix... Et le fric arrive en masse de l'étranger...
Sur le concordat des départements recouvrés
La séparation de l'Eglise est de l'Etat n'existe guère que sur le papier. Le système qui prévaut en France, en mettant les monuments religieux historique à la charge de tous les citoyens, y compris les athées et les agnostiques à des effets très inégalitaires. Les communautés orthodoxes, à défaut d'être natives, sur le sol hexagonal sont désavantagées, voire discriminées.
Le seul système valide est finalement celui du concordat. Régime qui perdure dans les départements recouvrés d'Alsace Lorraine.
Soit dit en passant, j'ai eu à prendre conscience de l'existence d'un régime de droit privé à propos d'une facture d'imprimerie pour un travail qui ne m'avait pas donné satisfaction. J'ai été pressé de payer par le biais d'une procédure extrêmement arbitraire dont on s'est inspiré pour créer chez nous un système de recouvrement simplifié. J'ai du faire venir en urgence, par le prêt-inter bibliothèque, un ouvrage non officiel de procédure locale et trouvé une feinte afin de priver le créancier de tout recours ultérieur. Sa facture, il l'a eu dans le troufignon pour parler poliment, et je me suis bien éclaté. Notez que c'était une toute petite facture... Je garde donc une assez mauvais souvenir du particularisme local en question car lorsque cela vous tombe dessus sans crier gare, c'est extrêmement énervant.
Néanmoins, cela m'a donné l'occasion, en tant que juriste, de faire la différence entre les régimes de droit latin, de droitgermanique et finalement anglo-saxon et je suis arrivé à la conclusion qu'en matière procédurale tout est plus ou moins pourri au royaume de France, ce qui m'a donné l'occasion de publier un assez long article différenciantles régimes accusatoire des régimes inquisitoire. Or, chez nous, le régime inquisitoire en matière pénale est une survivance de la sacro-sainte inquisition ecclésiale (dont on connaît les abominations du côté albigeois...). Une immonde saloperie empruntée à la partie du droit romain s'appliquant seulement aux esclaves.
Symboliquement, c'est d'une luminosité aveuglante quand à la façon dont l’Église catholique envisage ses fidèles !
De ce point de vue la connivence en faveur des prêtres abuseurs, comparé à la diabolisation des "homos" est finalement, ce qu'il faut bien appeler un "détail de l'histoire" ! Ce qui me désole c'est que les victimes ne sachent point remonter aux "fondamentaux" lorsqu'il s'agit d'intenter un procès à la secte romaine.
Sur les abus dans certaines églises parisiennes
Dans l'une des paroisses des beaux quartiers de Paris, il est interdit à l'organiste, une ancienne élève de Chapuis, de donner le moindre concert. On a bien sûr cherché à la remplacer par un organiste plus docile et à la solde des curés mais c'est banal.
Elle est privée de casuel car la paroisse est riche, très riche au point de dispatcher les enterrements et les mariages sur diverses paroisses pauvres... Elle ne consent à accepter que des grands mariages et des enterrements de gens huppés. Normal le quartier est un quartier très bling bling qui héberge un café dit "de Flore" qui fut jadis un rendez-vous littéraire où les "pédés culturés" ne dédaignaient pas d'y paraître...
D'une manière générale, on ne favorise pas les concerts d'orgue, en revanche on loue volontiers les églises comme salles de concerts pour des ensembles instrumentaux étrangers souvent composés d'étudiants plus ou moins virtuoses empruntés à des des pays de l'Est que les maquignons qui les exploitaient payaient au lance-pierre en négligeant bien sur de payer les charges sociales dues en France. Les inspecteurs du travail ont fini par mettre le nez dans ce trafic. Néanmoins, ce système de location perdure, toujours au détriment des organistes car il faut bien dire que ça rapporte plus que les concerts d'orgue.
Évidemment, tous ces déséquilibres ne sont pas près de finir...
Peu importe en ce qui me concerne, je m'y suis accoutumé. Je pense avoir proposé là une analyse qui devraient faire tilt dans l'esprit des collègues qui daignent me lire...
13:48 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
17/10/2019
Bientôt les municipales, c'est, pour les organistes, le moment de réclamer des tuyaux en plus...
La facture d'orgue française est en pleine expansion. Mulheisen a été choisi pour construire un orgue à Moscou mais ce n'est point de cela dont je veux vous parler.
Découverte incidente
Organiste quelque part dans le Grand Sud, accusé d'avoir commis pour 5396 € H.T. de dégâts en pénétrant dans un buffet d'orgue classe, j'ai été amené à avoir des contacts avec plusieurs des techniciens conseil en exercice pour leur poser des questions à la fois techniques et administratives. Ils ne sont pas nombreux puisqu'ils ne sont plus que 5. Il n'en est qu'un seul avec qui je n'ai pas eu l'occasion d'entrer en contact et c'est Christian Lutz mais tous me connaissent forcément car ils ont forcément mon livre dans leur bibliothèque.
Ces contacts ont été l'occasion d'une prise de conscience des effets démagogiques positifs que suscite la proximité d'une nouvelle échéance électorale. Le sinistre qui a abîmé Notre-Dame est la cause de l'amplification d'un certain phénomène coutumier.
Les techniciens conseil et les DRAC sont saturés de demandes de restauration
Concernant le litige évoqué, dont je dirai quelques mots plus loin, ayant du relancer le technicien conseil en charge de l'instrument dans l'espoir d'avoir une date au moins approximative, j'ai appris qu'il se trouve être tributaire des disponibilité d'un.e conservateur.trice de la Drac concernée, doit avoir lieu ont ne sait trop quand. Un autre technicien conseil avait émis l'hypothèse que la délivrance de l'ordre de mission pouvait être freiné par un épuisement des crédits d'où possibilité de report sur l'exercice suivant.
Poursuivant plus avant mon enquête, j'ai obtenu une confirmation au moins pour une des régions concernées. L'expert concerné effectue les interventions urgentes en sachant qu'il ne sera défrayé que l'année prochaine.
L'approche des municipales suscite un engouement assez extraordinaire en faveur du patrimoine en général et des orgues en particulier
Toutes les grandes villes se sont mise depuis quelque mois à faire des travaux, et dans toutes les villes importantes, surtout à Paris c'est l'enfer. Quoique je circule en scooter, je ne descends en ville que contraint est forcé. Les chaussées des accès périphériques sont pleines de trous et de saignées mal rebouchées qui sont assez dangereuses en 2 roues et dans le centre ce sont des détours à n'en plus finir...
Là où je veux en venir c'est que les techniciens conseil n'ont jamais eu autant de boulot. L'Etat a programmé dans ses cathédrales des chantiers des restaurations plus ou moins pharaoniques avec créations de plan sonore entièrement neuf. Tandis qu'en province, on m'a cité le cas d'une demande de restauration qui s'est trouvée bouclée sur le papier en moins d'un an ! A un certain niveau quand c'est au plus haut niveau que cela se décide on traite les dossiers comme s'il s'agirait du marché de la rénovation de 30 km de trottoirs (sic).
Si donc vous voulez des tuyaux en plus c'est le moment de réclamer !
Je plaisante, cela va de soi car les choses ne sont pas aussi simples. Tout dépend sans doute de l'orientation du député, du sénateur ou du Maire faisant ou appuyant la demande. Et j'imagine que l'on doit plus ou moins favoriser, par exemple, certains "convertis" de fraîche date à la manière d'un Raffarin.
Rien donc de très nouveau sauf que... Du point de vue du volume et du coût des opérations projetées ce serait assez faramineux comparé à la mesure du même phénomène lors des précédentes élections.
Le ministère d'organiste liturgique est semé d'embûches...
Dans ce domaine, je suis sans doute l'un des organistes qui aurait le plus d'histoires surréalistes à raconter...
Dès mon arrivée dans le secteur, en 1979, j'ai été affronté à une situation empoisonnée des plus originales et aussi des plus désagréables qui m'a donné l'occasion de faire, à l'adresse d'une femme qui m'avait invité comme gardien d'un vaste et ancienne demeure (un petit château avec sa tout génoise et sa chapelle orné d'un tableau assez hermétique) sous le coup de l'indignation une prédiction qui s'est parfaitement réalisée. J'ai quitté l'endroit et j'ai laissé faire les choses sans rien instrumenter contre elle. Quelques temps après, poursuivie par le Fisc, elle s'est cachée plusieurs années et quand elle est revenue cela a été pour se faire serrer par les "bleus" et finalement mourir d'un méchant cancer...
Le climat, le relief et certains drames historiques déterminent les mentalités et la connaissance d'une science traditionnelle comme par exemple la géomancie chinoise (Feng Shui) aident à comprendre une certain chauvinisme local qui est à l'origine de tous les ennuis que j'ai pu avoir.
Personne n'est censé savoir quel instrument je joue. Internet est une bibliothèque d'une richesse considérable mais c'est un réseau fort dangereux. J'ai consacré environ 25 ans à finaliser une enquête sur un milieu et un phénomène sectaire très particulier et les révélations que j'ai publié à son propos m'ont valu une campagne de diffamation particulièrement gratinée...
J'ajoute que bien que pour cette facture de 5396 € que l'on voudrait me coller sur le dos, je soupçonne le Maire de la commune d'avoir poussé le facteur à me charger, j'entends ne citer ni nom de personne, ni non de lieu pour ne pas être accusé de vouloir nuire à sa campagne. Résidant à distance respectable de son fief, le sachant pratiquement inamovible, et la majorité des particuliers se foutant de ce qui se peut passer à l'intérieur des communautés catholiques (excepté quand il s'agit d'abus sexuels propres à exciter des hypocrite plus ou moins refoulés) il serait tout à fait inapproprié d'en faire une sorte de "vedette"...
Un contexte sociologique vraiment particulier
J'en suis a un second ministère, le premier s'étant terminé en 2002 par un limogeage. Venu des pays froids, le facteur de l'époque m'a demandé de vider le buffet de ce qui n'avait rien à y faire, d'apposer une serrure et de veiller à être le seul à y entrer. On n'aime guère qu'un "estranger" vienne faire la police en territoire mi provençal, mi occitan. En plus un certain René Saorgin m'a fait un coup dans le dos que je n'ai guère apprécié. On s'est trouvé en conflit et le prêtre qui m'a réengagé en 2015 m'a prévenu qu'un avait fait son siège pour le convaincre de refuser mon offre. Je précise que je n'étais pas en concurrence avec qui que ce soit. Aucun organiste de la métropole n'a envie de venir s'emmerder si loin, surtout gratis pro Deo.
Si donc je démissionnais, ce serait la fête pour les souris et un orgue qui ne joue pas d'abîme comme une maison qu'on a cessé d'habiter.
Une histoire assez forte en chocolat
Après des avanies diverses, suscitées par la femme du Maire qui s'occupe d'une chorale, humiliations auxquelles j'ai fini par m'accoutumer, j'ai du attendre 4 ans pour obtenir mon jeu de clef perso de la tribune, par la signature d'une convention avec la collectivité locale, convention dont j'ai du rewriter le texte issu d'un formulaire inadapté. Les curés affectataires ont donc été court-circuités. Tout cela parce que le magistrat concerné bavait d'admiration devant "maître Saorgin" qui lui a monté la tête à mon sujet.
Arrive le mois de mai. Je constate que le prestant est resté enclenché et que le tirant n'agit plus. Donc impossible de jouer sur le bourdon ou la montre et/ou le dessus de flûte seul.
Je demande donc la clef du buffet à la Mairie pensant qu'une clavette avait sauté au RdC. Je constate l'impossibilité de la chose en découvrant une cassure du registre à ras du manchon recevant la verge métallique qui l'actionne. Je ferme le registre et je prends 2 photos avec mon portable, je rends la clef dans le quart d'heure et je fais mon rapport au facteur.
Drôle de fête
Ce dernier propose d'attendre son passage durant la première semaine de juillet et propose un supplément de 300 € H.T. au contrat pour remédier. Il indique comment procéder. Il pense sortir le registre suffisamment pour faire la greffe. L
Le dimanche 7 arrive, je viens d'entrer dans ma 73ème année, les anches sont accordées mais le prestant n'est pas joignable. Je ne m'inquiète pas vraiment, le facteur a du réviser son prix et je m'attends, vu l'ambiance, à quelque chose.
Le 8 août, fête de mon saint patron, je prépare un office de semaine exceptionnel quand j'entends monter à la tribune. La secrétaire de Mairie qui passait sur la place a entendu le "biniou" et s'enquiert de qui le joue et me reproche d'avoir commis pour plus de 6000 € de dégâts. Je demande des explications : je suis censé avoir abîmé un tuyau de cuivre (inexistant), installé ou touché à un néon en fraude, aplati des tubulure en plastique. Du délire !
En fin de messe le Maire arrive, confirme la chose et m'annonce que je vais recevoir une lettre recommandée, il y en aura finalement deux. On me refuse communication du rapport du facteur mais on me réclame la remise des clefs et on m'interdit de toucher l'instrument à titre conservatoire.
Je réponds que puisqu'on est en août je suis heureux de prendre des vacances et qu'on avisera à la rentrée et que le cas échéant le curé sera ravi de se transporter dans la chapelle attenante où on officie l'hiver car il est intimider de devoir parler devant une assemblée très clairsemée.... Cette chapelle je l'ai dotée, à mes frais, d'un instrument "synthétique" que je vais porter à 3 claviers.
Conflits d'intérêts convergents...
On peut reconstituer les choses ainsi. Le facteur lors du relevage, quand je me suis présenté, m'a battu froid. Il se pique d'être compétent en matière de tempérament et a prétendu ne pas connaître l'existence de mon livre...
Or il a séjourné en face de chez moi chez un aubergiste qui a du me noircir à outrance car lui aussi je l'ai remis à sa place. Le service de cet hôtel est impeccable envers les étrangers mais les indigènes sont méprisés et insulté. On fait attendre délibérément certains fumeurs ou acheteurs de journaux.
Le bistrotier découvrant qu'il avait comme client un homme de l'art, il a du lui demander ce qu'on pensait de moi dans la profession. Or comme j'ai fait allusion indirectement à son client à propos d'une histoire assez curieuse, l'un et l'autre ont visiblement sympathisé sur mon dos.
Une entente suspecte
J'ai établi que le facteur était venu 2 fois, une première avant le 7 et une seconde le 18 juillet.
Mettons que ce facteur ait réalisé qu'il avait minoré le coût de l'intervention. Il a entièrement démonté et remonté l'instrument. Il n'avait aucun besoin de revenir pour ajuster le devis initial.
J'imagine le scénario suivant : soit l'intervention a été minorée volontairement pour lors de sa visite annoncer au Maire que la facture allait être plus salée, soit il a mal regardé la photo et s'est réveillé en arrivant sur place sauf que je penche pour la première solution pour une raison que l'on peut deviner.
Le Maire saute alors sur l'occasion : je n'aime pas un tel, j'ai du lui remettre les clefs mais à regret alors si vous pouvez inspecter l'orgue et trouver des arguments à charge, je serai ravi d'avoir là un moyen de lui faire peur et de m'en débarrasser en le contraignant à démissionner. Parce que si je parviens à lui reprendre les clef il risque d'exploser et de tout lâcher...
Seulement voilà, j'ai des années d'heure de vol dans une région remplie de traquenard, et j'ai appris à me faire respecter...
Les faux arguments à charge
Le facteur a essayé de prouver l'existence d'interventions répétées dans l'orgue et a surestimé grandement le coup de la réparation du tirage de 4 pieds.
Je suis censé avoir abîmé des pavillons des jeux d'anches, sans doute pour insinuer que j'aurais entrepris de rectifier l'accord des anches. Mais pour cela il faut être 2 et mon collègue de chœur aurait refusé son concours...
L'accusation est parfaitement stupide et même suicidaire car à mon âge il est fréquent de souffrir parfois de chutes de tension orthostatique quant après s'être baissé on se relève, d'où un risque de chuter dans la tuyauterie et outre un gros dégâts de se faire excessivement mal...
Un tuyau en plastique aurait été posé quelque part, je ne sais où...
Un estimation du coût "surdimentionnée"
La première estimation prouve qu'il est possible de tirer le registre sans déposer une partie de la tuyauterie une avant de "déchaper" pour ensuite reprendre les postages et s'assurer de l'accord.
Maintenant si c'est l'Etat ou la commune qui paie, il m'est égal qu'elle se fasse éventuellement escroquer mais, j'ai pris un certain nombre de renseignements, tout ce tintouin est superflu.
Quant à prouver que le bris serait survenu de mon fait, il était nécessaire d'inventer des dégâts à distance pour tenter d'accréditer la thèse d'intervention à la fois maladroites, répétées et donc frauduleuses. Et c'est complètement absurde !
Un "complot" qui a toutes les chances de faire "Pschitt" !
Si ce genre de situation est pénible connaissant la capacité de nuisance de certains notables, néanmoins les avis concordent pour dire que c'est un coup dans l'eau.
Sauf que j'ai fini par comprendre pourquoi on tient à envoyer un conservateur sur place.
C'est qu'il y a plusieurs hivers, l'instrument, en une période où je n'y avais pas accès a été victime d'un dégât des eaux. C'est en surprenant une réflexion d'une des sacristines que j'ai découvert le "pot aux roses". C'est un pianiste convié à donner un concert qui en venant répété à découvert des registres coincés qui ont nécessité 3 jours d'intervention à raison de 3 intervenants.
Si je compte 3 x 3 x 8 soit 72 heures à 50 €, cela fait déjà 3600 €. Combien ça a coûté, qui a payé je l'ignore.
Le problème c'est qu'on ne sait pas par où l'eau est passée, mais c'est forcément la même histoire que celle d'un "petit frère". L'eau n'a pu passer que par la verrière comme c'est arrivé quelques vallées plus loin lors d'une mémorable tempête. Là où grâce à mon constat gracieux et illustrée de photographies, le maire a pu actionner l'assureur après devis d'un facteur qui est à présent retraité. De l'argent aurait été versé mais il a du être utilisé ailleurs. Je n'ai même pas la certitude que la Drac a été informée du sinistre. J'aurais du prendre l'initiative de lui envoyer mon rapport mais c'était au Maire à s'en débrouiller
J'espère que l'on ne s'est pas imaginé que j'aurais versé de l'eau dans le biniou pour me venger du pianiste. Je n'étais même pas au courant du projet de concert. Comme je n'ai aucune envie d'en donner, il ne peut pas y avoir eu de concurrence.
Sans doute faudra t-il attendre un moment le transport annoncé pour les raisons évoquées plus haut...
Mais en attendant, je n'ai pas de souci à me faire. Cela va forcément se terminer par un coup d'épée dans l'eau qui, d'une certaine manière, risque de renforcer ma position. Cela fait 4 an que je fais partie des meubles
Quoiqu'il en soit de nouvelles tentatives toujours possible, tant que je resterai valide, je m'accrocherai à ce poste car en m'imposant comme devoir de participer à la liturgie chaque dimanche, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour m'obliger à cultiver la maîtrise de mon instrument, voire à la développer. D'autre part, il convient que l'argent investi serve d'abord à ce pour quoi les instruments ont été construits. Je précise en disant cela que je ne suis pas le genre de citoyen qui aspire à se confire en dévotions plus ou moins exubérantes. Doté d'une culture spirituelle multidirectionnelle, je suis trop critique pour m'enfermer dans un parti quelconque.
Post-scriptum : Le Maire qui m'est hostile est un médecin. J'ai fait une recherche à son sujet sur Internet. Il a du embaucher quelqu'un pour s'y faire mousser. J'ai trouvé 8 pages le concernant. Il existe quelques sites qui donnent les coordonnées des médecin. Il les a fait rechercher tous pour s'y faire inscrire. C'est d'autant plus troublant qu'il ne pratique plus guère. En effet, les remplaçants ne font que défiler dans son cabinet.
Il existe un bulletin municipal qui célèbre ses faits et gestes où au fond il y a surtout des placards de photos pour faire illusion. J'ai découvert en plus une collection de lettre impressionnante. Cette façon de se mettre en avant est rès symptomatique et elle contraste avec ce que j'avais perçu du fond de sa personnalité. Ce Maire a tendance à faire des discours interminables où son caractère émotif le fait s'embrouiller. C'est un grand timide et je l'avais même soupçonné d'être marqué par le signe du Cancer comme votre serviteur.
Bingo, j'ai trouvé ses coordonnées et nous sommes presque jumeau. Toutefois ne disposant pas de son heure de naissance je suis dans l'impossibilité d'orienter son thème. Nos deux thèmes se ressemblent presque comme deux gouttes d'eau pour ce qu'il en est de la position des planètes. Mais s'agit-il d'une naissance diurne comme pour votre serviteur où au contraire d'un naissance nocturne. Un tel déploiement d'énergie pour "émerger" m'incite à opter pour cette possibilité d'où une surcompensation et une tendance à cumuler. Peut-être vis-à-vis pour égaler le père qui fut médecin cantonal.
Reste à obtenir l'heure manquante, j'ai joué un rôle au sein du milieu astrologique à la jointure des années 70/80 en participant à l'organisation de colloques internationaux. La profession s'est beaucoup trop féminisée et les cartomanciennes ont investi un job qui autrefois étaient réservé à des mathématiciens pourvu sachant lire le latin et la plupart des astrologues, sauf un qui publie sur le Net un journal, me gavent. Si on arrive à trouver l'info il va sans doute me dire des choses intéressantes.
J'ai à l'occasion de mes recherches sur le personnage, trouvé un compte-rendu d'une visite de l'église par les gens d'une certaine académie où il est indiqué qu'un 24 septembre, ils ont pu auditionné les divers jeux de l'orgue. Le nom de l'organiste requis gracieusement pour l'occasion faisant défaut on a du installer un robot.
Il faut convenir que la situation est gerbante. A l'avenir je me bornerai aux messes et sécherai les fêtes et rassemblement s'ils impliquaient la présence de certaines "huiles". Je ne demande pas à ce que l'on me tresse des couronnes mais on m'a toujours systématiquement oublié.
Alors basta ! C'est terminé, en plus j'ai horreur des "mondanités", on ne m'y reprendra plus... N'étant pas payé, je ne suis obligé à rien du tout !
17:32 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
22/05/2019
Olivier Latry en lévitation dans "Bach to the future"
Une fois de plus ce post va constituer une bonne occasion de "dérailler" à propos de considérants multiples et divers.
Le plus connu des titulaires de Notre Dame est représenté en lévitation sur la pochette de son disque intitulé Bach The Future enregistré à Notre-Dame de Paris avant l'incendie de sa charpente.
Voir : https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/classique/quo...
La bêtise journalistique en matière de musique est sans borne. Latry aurait procédé à une véritable transcription des œuvres de Bach qu'il a enregistrées. En vérité dans ce que j'ai pu ouïr il n'a pas changé une seule note. Il ne faut pas confondre transcription et "orchestration".
En fait ce que l'on entend dans la vidéo qui va suivre c'est pour mes oreilles du Michael Schneider amélioré car son orgue de Luneburg étant un instrument de facture baroque entièrement mécanique ne lui permettait pas la degré de souplesse de l'instrument de Notre-Dame de Paris avec ses combinaisons et les diverses possibilités de crescendo, d'abord par la ou les boîtes expressives.
Latry évoque une "machine" nécessitant toute une vie pour être maîtrisée... Faut pas pousser ! Certes étant habitué à de petits instruments et en dépit des facilités offertes par les grandes banques utilisables avec Hauptwerk, il me serait impossible d'en tirer le maximum sans y passer des années d'autant plus que mon répertoire est pratiquement limité à une partie seulement de la seule musique dire "ancienne". Je ne fais que de rares escapades dans la modernité et je saute volontiers toute la période romantique en faveur d'un retour plus tardif de la modalité.
Disons que 5 ans pour apprivoiser l'engin ne serait pas de trop. Quoiqu'il en soit cet enregistrement assez parfaitement superflu de l'incontournable Jean-Sébastien Bach n'a rien de révolutionnaire, Notre-Dame n'étant pas le seul vaisseau pourvu de plus de 7 secondes de réverbération.
A propos de la nouvelle console
A propos de la console on me communique ceci : La console actuelle est neuve (2014 ?), ce n'est plus celle de 1992.
A l'époque de Cochereau (jusqu'en 1984), beaucoup de mélomanes ont regretté qu'il ne reste aucune trace d'improvisations en concerts non enregistrés, et la console de 1992 permettait, grâce à un séquenceur, d'enregistrer non pas les sons mais les signaux MIDI (notes, durée, appels de registres) lors de l'exécution, et de faire à loisir rejouer la pièce par l'orgue, (système Synaptel). Le signaux MIDI étaient stockés dans un PC 486 tournant sous Windaube 3.
Voici la console de 1992 qui a coûté 11 millions de francs de l'époque ! Une paille!
Voici la console de 2014 de Quoirin :
J'ai fini par trouver des informations sur cette nouvelle console et l'extension de l'instrument :
http://www.concertclassic.com/article/inauguration-de-lor...
Qu'est de qui a changé ? Pas grand chose mais ça a coûté un "pognon de dingue" ?
La console de 1992 comportait un séquenceur. Cochereau disposait d'une traction électrique mais pas de la moindre ressource électronique. Le "replay" de la console actuelle ne constitue pas une nouveauté. On a prétendu que le système Sinaptel était sujet à des bogues. J'ai des raisons d'en douter car Windaube 3 était un système stable moyennant le soutien d'un onduleur.
C'est Etienne Perrot, avec lequel j'ai travaillé sur certaines éditions qui m'a parlé des bogues. Il avait eu l'occasion de voir fonctionner la console de 1992 et je me souviens bien qu'il m'a dit que chaque organiste pouvait, à l'aide d'une carte, enregistrer ses propres combinaisons et ses modalités de toucher. Ce qui suppose déjà et en principe la possibilité d'un toucher varié dans le dynamisme et je suis sûr de n'avoir pas rêvé ! Je me souviens également qu'à cause des bogues, nécessitant le redémarrage du système lors de concerts, on se posait la question de l'éventualité d'un retour à une traction plus conventionnelle.
Je me pose donc la question de savoir ce qui a pu déterminer la commande de la console de 2014 et celle de savoir qui est à l'origine de ce gaspillage
A cause de l'ajout de "floating divisions" et donc de l'ajout de quelque jeux, on a viré l'ancienne console alors qu'il était tout-à-fait possible de l'adapter au nouveau système. Le gaspillage relève d'une forme de démence mégalomaniaque !
Le fric fou consacré à la nouvelle extension de l' instrument de Notre-Dame a manqué pour d'autres instruments et je suis persuadé que l'on aurait pu conserver l'ancienne console tout en changeant le système informatique car le langage n'a pas changé, c'est toujours le Midi.
J'ai fini par trouver des infos sur le système Eltec consistant en une "traction proportionnelle" qui donc est censé reproduire une traction mécanique.
http://www.eltecautomazioni.com/Eltecautomazioni/FR%2007%...
La question que je me pose, indépendamment de la fiabilité reconnue de la nouvelle console c'est celle de savoir, si pour le toucher, le résultat est sensible sur un engin aussi important. J'en doute ! Mis à part l'absence de "latence" comment pourrait-on espérer, sur un montre pareil, obtenir ce qu'on obtient sur un instrument mécanique doté d'une traction suspendue lorsqu'elle est réglée sans la moindre flexion.
Ainsi, la pression sur les touches s'exerce dans une gradation de 0 à 128. Mais encore une fois, je doute qu'au niveau de la subtilité d'émission de chaque tuyau le résultat soit sensible. Et comment pourrait-il l'être quand on exécute surtout une musique de pure virtuosité, l'instrument n'était pas conçu pour jouer de la musique baroque moyennant le toucher plutôt clavecinistique qu'elle réclame, sans parles des doigtés les mieux adaptés !
J'arrive donc à la conclusion qu'il suffisait de changer les claviers de la console de 1992 et le système informatique. Mais on a agrandi l'orgue de façon assez critiquable d'où la nécessité de commandes supplémentaires sauf que l'on aurait pu percer dans celle de 1992 des trous supplémentaires ou refaire simplement les panneaux en réutilisant les même tirants. Enfin et pour finir la couleur jure avec le buffet.
Moralité : Olivier Latry semble disposer d'un charme assez irrésistible pour avoir bénéficié d'un jouet aussi dispendieux et quand on voit que la victoire de celui qui gouverne l'actuel paquebot France lui vient également de sa bonne mine, je me dit qu'au lieu de contester les statistiques d'un certain Kinsey il faudrait les réviser à la hausse pour au moins l'une de ses rubriques... Et il me faut constater au final qu'en dépit de certaines "prédispositions", je suis absolument réfractaire au charisme manifestement ravageur de ces personnes.
Un "cadeau" qui a du fragiliser les voûtes de Notre-Dame
Cette hommage à la patronne de l'édifice apparu environ un mois avant l'incendie et bien elle ne semble pas l'avoir beaucoup apprécié...
Latry ne manque pas de dire que lorsqu'il arrive à Notre-Dame très fatigué, une nuit de travail le recharge et le remet à neuf. Rien d'étonnant à cela, les constructeurs de temples antiques connaissaient parfaitement les règles d'une science que les chinois appellent Feng Shui. Sauf qu'avec les innovations qui nous guettent quant à la reconstruction et bien les architectes qui convoitent la palme d'un certain concours d'architecture et bien ce Feng Shui, ils encourent le risque de le carrément bousiller. Tant pis pour le tonus des quatre titulaires actuels qui se trouvent privés pour longtemps encore de l'accès à leur cher biniou.
Et en fait de malheurs, les Gilets Jaunes vous diront qu'il y a bien pire que le chômage technique auquel ils sont condamnés.
L'incendie de Notre-Dame un maléfice posthume d'une âme errante ?
Paul de Métairy, un collègue belge devenu réfugié politique en France qui a longtemps tenu, au terme d'un concours, un instrument avignonnais fameux, vous dira que si la cathédrale a été sinistrée c'est que Latry a refusé qu'une certaine Symphonie des de la vie soit jouée à Notre-Dame. Non seulement il a décidé que l'œuvre n'y avait point sa place mais il a du interdire à ses collègues de répondre à toute sollicitation.
Toujours est-il que lorsque ce collègue a constaté que Latry était en train de se pavaner à propos du Nième disque de l'œuvre de Bach, un méchant pressentiment, dont il m'a fait part, l'a convaincu que quelque chose de fâcheux allait arriver à Notre-Dame.
Quid de la symphonie de la vie ?
La composition est l'œuvre d'un certain Lucas, le neveu de Paul qui a été un peu son élève. On peut comparer cette œuvre de musique descriptive aux quatre saison de Vivaldi, sauf que si on creuse un peu, la vie après la vie décrit l'arrivée dans un mode étrange qui pourrait faire penser plus à un "livre des morts" à la façon tibétaine ou égyptienne plus qu'à l'eschatologie chrétienne. Cette œuvre avait pour principale vocation de permettre de déployer tous les timbres en usage sur un orgue doté de jeux de 32 et même de 64 pieds.
Latry affecte volontiers une attitude assez "cul bénit". J'emploie un terme assez inadéquat, ce n'est pas un dévot à la façon des vieilles bigotes loin s'en faut mais je l'ai vu déclarer qu'il en faut peu pour qu'un organiste fasse dérailler un office. Il aime donc à se poser en modèle de la profession et en gardien des bons usages et son côté prétentieux est assez désagréable.
Je présume qu'il aura un peu enquêté sur les arrière-plans autobiographique de cette symphonie.
J'aurais bien du mal de résumer l'histoire dont un film a été tiré. Et un livre également.
Un arrière-plan biographique assez peu vendable
Disons que ledit Lucas a commis une chanson qui n'a pas plu au FIS algérien, un mouvement islamiste fondamentaliste. Ce dernier lui a envoyé un jeune tueur d'une quinzaine d'année (Saïd) que Lucas est allé chercher à Marignane. Ce jeune avait pour mission de tuer et s'il ne le faisait pas, la famille de Saïd allait faire les frais d'un éventuel refus ou échec. Une amitié est né entre les deux jeunes. Saïd aurait demandé des preuves concrètes. Finalement Lucas avait résolu de se sacrifier et Saïd est décédé d'une crise cardiaque après avoir plongé le couteau dans le cœur de son nouvel ami et victime.
Dans le livre, Paul de Métairy a imaginé une sorte d'apothéose impliquant la reconnaissance de ce double martyre avec une histoire de châsse qui vient à être vénérée à Notre-Dame. Sauf que les petits arabes ne crachant point sur certaines "consolations sensibles", le détail de l'amitié particulière survenue fait un peu tâche dans l'histoire. Et ce en plus qu'une conception le l'existence post-mortem plus en phase avec certaines représentations païennes qu'avec la doctrine catholique.
Le film quant à lui a fait l'objet d'une véritable persécution en France (sous prétexte d'incitation à l'homosexualité voire à la "pédophilie") tout en rencontrant partout ailleurs aux U.S.A., en Angleterre et aux Indes un franc succès.
L'effroi d'Olivier Latry
J'imagine que Olivier Latry a du fouiller un peu que les arrières plans et juger que sa réputation risquait d'en prendre un coup s'il consentait à jouer cette œuvre. Aussi a t-il décrété qu'elle serait indigne de son grand talent. Un autre collègue, dans une autre cathédrale, n'a pas craché sur l'offre qui a coûté plusieurs milliers d'€uros à l'ami Paul.
Bref, Saïd, l'élément le plus volcanique de ce duo aussi bref qu'improbable aurait jugé que la mise sous le boisseau de leur histoire aurait trop duré de sorte qu'il aurait fait en sorte que l'édifice soit en partie détruit. Les rites funéraires ont toujours eu pour objet principal de faciliter le passage des âmes dans l'autre monde ou dimension en faisant en sorte que celles qui pourraient être tourmentées s'abstiennent de venir tirer le vivants par les pieds. Je ne sais si Saïd a bénéficié des rites funéraires en usage dans l'Islam mais bien évidemment, j'écarte l'hypothèse envisagée.
A propos de certains phénomènes psychiques
Des intuitions, des rêves et même des voyances ont précédé le sinistre qui ont été diversement interprétées. Cela montre simplement qu'il se tramait quelque chose et que le "milieu psychique" en était affecté et que la traduction passe par divers filtres individuels.
J'ai bénéficié jadis de deux prédictions qui se sont réalisées moyennant une transposition dans le premier cas de figure. Un voyant parisien que j'ai connu alors que je m'occupais d'astrologie, a cru voir que mon existence allait prendre un tour nouveau par le jeu d'une sorte de mentor qu'il s'est représenté comme une sorte de religieux, un prélat. Il me semble qu'il a parlé d'évêque. La chose s'est bien réalisée au moins d'une certaines manière mais il s'est agi d'un simple particulier qui s'était entiché de l'œuvre d'un français mort au Caire avant de prendre fait et cause pour un pseudo disciple de ce personnage. Cette aventure intellectuelle ne m'a pas réconcilié avec le catholicisme puisque j'ai préféré chercher du côté du bouddhisme. Je ne vais à la messe que pour jouer d'un instrument dont j'aime la musique indépendamment de toute espèce de dévotion. Et au final, j'en suis venu à douter de toutes les religions et s'il en est une qui tend à sombrer dans le 36ème dessous c'est bien le catholicisme.
L'autre prédiction est venu du maniement d'un jeu de cartes en langue provençale, par lequel un pont suivi d'une lyre m'annonçait que si je consentais à un quitter ma région d'origine, je trouverais les meilleures conditions pour renouer avec la musique. J'ai pu en effet y trouver la meilleur maîtresse de clavecin en la personne d'une ancienne élève d'un certain Antoine Geoffroy-Dechaume, entr'aperçue, des années auparavant à Paris dans l'église de Saint Séverin.
Epilogue
Enfin ce retour tardif vers la musique, vers 32/33 ans, m'a, tout au plus, permis de parvenir à faire bonne figure parmi les musicologues les plus originaux et ce après une douzaine d'années de recherches sur un sujet ardu. Et ma carrière en tant que "facteur de clavecins" n'aura été qu'une longue suite de désagréments de toutes sortes.
Il faut dire que c'est en quelque sorte ma participation en temps que conseiller technique dans un procès intenté à un monteur de l'Atelier Ducornet, qui m'a lancé. Le procès a été gagné et j'ai contraint Mercier Ythier a reconnaître que les sautereaux avaient été l'objet d'une publicité mensongère en seconde expertise. Comme pour Martial Morand, c'est le passage au Conservatoire d'un certain Klinkhamer avec un copie d'un clavecin de Zell qui de fil en aiguillé m'a fait embrasser la profession.
Je dois cependant dire que le local qui m'avait été affecté par la ville concerné m'ayant été repris subitement et sans motif, j'ai été très heureux d'être délivré d'un métier passablement ingrat à tous égards.
La musique n'aide guère quand on embrasse des soucis de chef d'entreprise qui m'ont valu une visite des douanes sur dénonciation du facteur de Montreuil. Si cette vengeance n'aura guère consisté qu'à frapper un grand coup dans l'eau, ce genre d'incident reste assez désagréable.
Bref, les milieux artistiques sont remplis de "vedettes" à l'égo plus ou moins démesuré et qui sont assez positivement infréquentables. Sauf que la nature et certaines conditions de mon enfance m'avait préparé à faire face en me démontrant, dès mon plus jeune âge que l'humanité ne vaut pas grand chose et depuis l'année terrible qui m'a vu naître, les choses n'ont fait qu'empirer.
Quoiqu'il en soit, j'estime que de la même manière que Serge Schoonbroodt, j'ai été configuré très providentiellement de manière à limiter les dégâts en considérant que devenir père de famille ne pouvait conduire qu'à un véritable suicide. Surtout que cela implique désormais d'empoisonner ses mômes avec près d'une douzaines de vaccins tous plus pourris les uns que les autres.
Chercher à ce propos les révélations d'un pharmacien nommé Serge Rader.
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26/08/2014
A propos du nouvel orgue de la cathédrale de Monaco
Il y a déjà plus d'un an que le Boisseau de la cathédrale de Monaco a été viré et je ne sais ce qu'il est devenu...
Un ami m'avait prévenu que je serais estomaqué en voyant et en entendant le nouvel instrument.
Sur l'esthétique de ce monstre un ami m'écrit ceci : on se croirait dans une boîte de nuit ou sous un rideau douche..... c'est moche ! Nous sommes tous deux des mauvaises langues certes mais je dois saluer la pertinence de ces deux comparaisons au demeurant très et même excessivement perfides pour bien des raisons que des lecteurs doués de l'esprit de finesse découvriront sans trop de peine. Il n'est rien qui puisse arriver par hasard...
Je n'ai pas trouvé de photo qui rende vraiment palpable le phénomène mais je n'invente rien.
Enfin je note quand même que depuis l'année dernière on a déprogrammé les changements de couleur pour une nuance céleste quasi exclusive mais il n'empêche que cela reste d'assez mauvais goût.
Pour ce qui concerne l'harmonisation d'une puissance outrancière, cela reste froid. On a l'impression que les jeux de détail en particulier (cromorne, voix humaine etc...) on été amplifiés par une sonorisation, c'est vraiment très très surprenant et finalement complètement dépourvu de finesse. Je ne trouve cet instrument sympathique que lorsque la boîte du récit est entièrement fermée sur les fonds. Quant aux tutti il sont assourdissants. Notez que c'est bien ainsi la musique que l'on joue sur ce biniou ayant tendance à m'ensuquer, cela a au moins le mérite de vous réveiller en sursaut quand on vient à piquer du nez. Il est possible que la plupart des organistes aggravent la situation en recourant à des registrations trop chargées mais quand même !
Je serais curieux de l'effet que cela fait quand on est à la console mais tout bien réfléchi je crois que je n'aurais aucun plaisir à jouer cet instrument que je trouve excessivement "froid". Aller à Monaco sans voiture est une expédition compliquée. Il me faut monter à l'Observatoire par un vallon dit de l'Oli en cheval à deux roues par une piste assez dangereuses et avec un ami descendre jusqu'à la basse corniche à pinces, attendre un bus bondé en plein cagniard.
Et Monaco c'est une autre planète, ça change les idées, cela un côté très provincial et en même temps excessivement "bling bling". A présent que je ne suis plus fournisseur de clavecins de louage pour la Salle Garnier, je peux me permettre quelques impertinences et dire que c'est à mes yeux une principauté d'opérette. Elle regorge de policiers fort bien payés. Au moins ce n'est pas le coupe gorge dans lequel j'ai vécu, savoir le vieux Nice dont la saleté, le bruit et la violence nocturne n'ont fait qu'empirer. IL y a belle lurette que les rues ne sont plus lavées deux fois par jour (pour la climatisation en été grâce à un dispositif ingénieux, une verrière avec ouvertures latérales, au sommet des cages d'escalier) et la nuit de gros rats déambulent dans les ruelles.
Le rocher à quand même son charme mais je ne vois guère aux concerts de la cathédrale de personnes de connaissance avec qui l'on puisse s'enquérir des dernière nouvelles de la "planète orgue". Beaucoup d'étrangers et des russes en particulier et si on a soif le moindre rafraîchissement coûte une fortune.
Enfin que le titulaire me pardonne, il a pour lui la courtoisie et le savoir vivre qui fait tant défaut au malotru que j'ai épinglé dans un autre post mais j'ai tout de même eu la surprise d'apprendre qu'au court de l'enregistrement du BWV 532, il se serait fâché avec les montées de la tonalité de ré majeur. Enfin personne n'est parfait et si j'ai quelques fois des problèmes avec les "fusées" mais c'est parce que je ne sais pas toujours sur quel pied danser entre doigtés modernes et doigtés anciens tandis que Vernet ne semble pratiquer que des doigtés classiques et très sécurisés.
Les grands virtuoses sont courageux mais pas téméraires : Huguette Grémy-Chaulliac qui fut ma très vénérée "maîtresse de clavecin" nous éblouissait en classe avec les doigtés des virginalistes mais je ne l'ai jamais vu pratiquer ce genre d'exercice en public. Il faut convenir que tirer les doigts avec des 2-3, 2-3 c'est non seulement très casse gueule mais ça peut être générateur de tendinites. En revanche j'ai vu une Diana Petech pratiquer les très curieux doigtés ascendants de l'école italienne (des 3 qui passe par dessus le 4) du moins avant qu'une très méchante affection imunologique ne l'ait complètement immobilisée.
Mais il semble qu'elle ait surmonté cette épreuve car je viens de découvrir qu'elle est devenue enseignante de Zen et parait être en pleine forme, ce qui est une bonne nouvelle à laquelle je ne m'attendais pas.
http://www.editfiume.com/lavoce/cultura/2153-si-riscopre-...
http://www.diberardinocarlo.it/welcome/index.php/meditazi...
21:51 Publié dans Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Le point sur Hauptwerk IV, la simulation d'orgue et les banques cryptées
Une erreur de manip m'a fait perdre certaines notes sur le sujet dont un bon nombre étaient répétitives.
De la justification du "piratage"
Je signale à toutes fins utiles qu'une nouvelle version IV de Hauptwerk a été postée par Milan Audio en date du 15 août qui fait que le crack qui circule, ayant pour effet de supprimer la clochette, invitant à alimenter le tiroir caisse de l'éditeur américain n'est plus opérationnel. Il suffit pour contourner le problème de recourir à l'ancienne version IV. Les éléments nécessaires traînent sur Internet et les gens futés savent comment les trouver.
Concernant le logiciel américain il est parfaitement justifié d'en contourner l'achat autant que possible dans la mesure où l'impérialisme américain qui a présidé à cette entreprise commerciale avait pour dessin de priver MyOrgan/GrandOrgue de banques par le biais d'une incitation au cryptage.
Sonus Paradisi a cédé devant Milan Audio
Je rappelle que Milan Audio a contraint Zureck (Sonus Paradisi) à adopter le cryptage et ce dernier l'a justifié par une sorte de "référendum" bidon et il fallait s'attendre à ce que les blaireaux friqués, qui sont désireux de frimer en faisant étalage d'un luxe stérile, s'expriment en majorité pour le cryptage. Tant que Sonus s'est abstenu de crypter, on pouvait fermer les yeux sur le pillage des orgues français, à présent cela n'est plus possible !
Si je ne craignais pas de passer mon temps à faire des copies, je distribuerais les banques que j'ai acquises, et cela tout à fait gracieusement mais j'ai autre chose à faire. Et puis pendant les copies l'ordinateur rame et je supporte pas ! A présent que chacun se débrouille !
Mégalomanie organistique
En ce qui concerne les banques "nouvelles manière" avec quantité de relâchements et tutti quanti, je condamne cette évolution démente qui réclame des ordinateurs de compétition et je doute que l'investissement nécessaire soit à proportion du gain obtenu...
Je rappelle également que le fait de dépenser des dizaines de milliers d'Euros pour l'acquisition d'une console hollywoodienne est une aberration ! Le système Windows quelque soit son grade (XP 64 ou version ultérieure) n'est pas conçu pour faire de la musique, c'est un système qui restera instable ad vitam eternam.
Faire sa console soi-même
En d'autres termes la simulation d'orgue n'a d'intérêt que si l'on est capable de faire sa console soi-même et si l'on est en mesure de dépanner le système en cas d'avaries. J'ajoute qu'il n'est pas à la portée de tout le monde de purger les différentes version de "Défenestron" de toutes les saloperies qui l'encombrent et le fond ramer à plus ou moins brève échéance parce que ce saloperie s'auto-pollue en permanence.
Si les professionnels de l'hébergement internautique refusent de fournir des prestations basées sur le système de Micromerde c'est qu'il est tellement merdique qu'il faut le relancer au moins une fois par 24 heures. On ne peut faire de la bonne micro-informatique que sur une base Linux. Les macs sont des ordinateurs pour les "bobos". Mais des tas de crétins, jeunes ou vieux, complètement ignares en informatique sont prêts à nier ce qui est évidence pour un professionnel. Et j'en suis un, je me suis occupé d'un service universitaire pendant 7 ans et j'avais une bonne trentaine de machines à maintenir.
Un climat de corruption généralisée
Je ne vais pas me gendarmer éternellement pour lutter contre le pillage des orgues de notre patrimoine. Je constate que personne ne veut se mobiliser pour mettre de l'ordre et qu'un collègue qui devait me tuyauter sur les méandres de l'administration française afin de mettre au point la stratégie à mettre en oeuvre alors je renonce. J'ai contacté en vain une organiste dont le mari est acteur d'une Drac. Pas la moindre réponse.
Nous avons été gouvernés par des escrocs (affaire Bygmalion) et à présent nous le sommes par des crétins finis dont j'avais mésestimé le génie destructeur. La fausse droite et la fausse gauche ont collaboré à rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres. Deux ministres qui avaient rués dans les brancards viennent d'être démissionné par un "matador" connu pour son rictus méchant. Que ce dernier saute et le présent locataire de l'Elysée, ne pourra guère trouver le salut que dans la fuite. Et là on peut être à peu près sûr que la Marine emportera le morceau. Cela risque encore de n'être que de la "marine marchande" mais que faire ? Si ça se fait, je peux vous prédire sans risque d'erreur ce qui va se passer : les américains qui travaillent à l'agitation des banlieues hexagonale susciteront une "révolution arabe" sur notre sol mais peut-être faudra t-il en arriver là pour que les français qui sont des "veaux" se réveille quoique je doute que ce puisse être le cas.
A propos de la rafle américaine d'un "Pisaurensis"
Je ne manque pas de vomir que l'impérialisme américain mais je n'oublie pas une chose, à savoir qu'il existe quand même des américains qui sont de grands admirateurs de la culture française et une américaine qui a encore assez d'argent pour rafler les clavecin paraissant en salle des vente. Je pense à un Pisaurensis que j'ai pu toucher jadis...
Considérations de politique générale
Dans le domaine de l'entreprise, les patrons français ont recours aux méthodes de pression américaines pour booster la productivité mais la différence réside dans le fait que si on presse partout à outrance le citron, en France on n'obtient jamais les promotions que l'on peut obtenir aux USA. Maintenant, ça ne coûte pas grand chose outre Atlantique car la richesse de cette partie du nouveau monde est constituée de monnaie de singe et la course en avant que cela implique exige d'étendre le marché à l'Europe (qui est une création américaine) afin d'échapper à la banqueroute qui guette la réserve fédérale.
Si nos gouvernants étaient intelligents ils s'allieraient à la Russie, avec la Chine, l'Inde et bientôt la Turquie ainsi que des voisins de l'oncle Sam comme le Brésil et j'en passe. Soit dit en passant je vous suggère pour vous distraire des mesquineries "baroques" en étudiant la doctrine d'un certain Chauprade et je remercie Poutine de nous avoir évité un engagement en Syrie qui eut été synonyme de troisième guerre mondiale. Enfin si les services secrets faisaient correctement leur boulot ils iraient flinguer sur place les djihadistes d'origine française avant qu'il n'aient l'occasion de revenir foutre le bordel chez nous !
Nécessité de revenir au sens des proportions
En conclusion, et pour en revenir à notre propos initial, la solution de la simulation n'est viable et cohérente que moyennant le recours à un sens correct des propositions sinon il vaut mieux investir dans un orgue à tuyau fut-il modeste ! Pensez aussi au budget sonorisation dans une grande église : la simulation n'est concevable que dans un édifice relativement modeste. A Cassis c'est une monstruosité et ça a coûté un pognon fou pour pas grand chose !
Vous allez me trouver bien amer, ce n'est pas le cas, je suis simplement lassé par le niveau exponentiel de la connerie ambiante et le manque de discernement généralisé mais je suis sûr d'une chose, ce que j'énonce fera son chemin et en discutant avec des gens encore assez "normaux", je vois de plus en plus d'interlocuteurs se rallier à mes vues. Malheureusement, une fausse conception de l'amour chez les chrétiens nous a outrageusement fragilisés devant toutes sortes d'agressions et il existe bien une menace islamique. A ce propos j'ai du mal de croire qu'il puisse exister un "islam modéré" : la guerre est inscrite dans les gênes de cette religion qui progresse. J'ai vu un ami, prête de la lignée Ngo Din Thuc (ancien archevêque catholique de Hué) passer par divers patriarcats orthodoxes finir par se rallier à une branche du soufisme turc. Et cela après m'avoir fourni toutes sortes d'informations tendant à prouver que l'Islam serait une "diablerie". J'ai un neveu qui s'est fait raccourcir la peau du bicou pour l'amour d'une marocaine. Mais voilà, on oppose un islam "ésotérique" à un islam "exotérique", seulement voilà il y un hic : les hypothèses de "redressement" de l'Occident élaborées par un célèbre français mort au Caire après s'y être remarié avec une descendante du "prophète" on toutes foiré. Le monde occidental s'enfonce dans un mondialisme anarchique. La seule chose prévisible c'est une banqueroute plus ou moins généralisée.
Pour clore cette digression, il faut souligner qu'un certain Louis Massignon est à l'origine du renversement "islamophile" observé depuis quelques décennies. Si vous creusez vous découvrir que ce n'est pas tant un mystique chiite qui l'a fasciné mais le fait que les arabes sont généralement assez bien montés... Cela a commencé par un idylle avec un espagnol et ça s'est terminé avec un délire autour de l'histoire de Sodome avec messe de réparation cautionnée par le cardinal Daniélou qui pensait sauver son frère. Une histoire complètement dingue de masochisme chrétien. Bref, les "pédés honteux" dans le style de ce personnage font un mal considérable à la religion et à la société. Ce qui est extraordinaire c'est que les gens ne veulent pas voir que Massignon relevait avant tout non pas de la mystique mais de la psychiatrie.
Le Saint Esprit souffle où il veut ou plutôt où il le peut et on ne semble pas très réceptif du côté de l'hiérarchie. Enfin si les curés prenaient conscience du potentiel sensible que représente la musique d'orgue au lieu de voir dans les organistes des intrus, peut-être qu'il y aurait un peu plus de monde dans les églises. Mais il faudrait sans doute aussi renouveler les discours. Un jeune abbé à qui j'ai dit ceci : vous avez un pelé et deux tondus à chacun de vous office, peut être que s'il y avait un organiste et des cantiques potables, ça changerait un peu ! Que croyez vous qu'il me répondit ? La musique c'est pour la gloire de Dieu. Donc les fidèles on s'en tape ! Ce à quoi je répondis : la gloire de Dieu a bon dos mais n'oubliez jamais qu'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. Le même abbé s'est fait unanimement détester. Il existe dans certains paroisses une tradition consistant en une procession avec bénédiction pour la fête patronale. Et bien d'après cet individu : c'est nul ! Il est vrai que c'est assez superficiel car l'église ne joue plus le moindre rôle social. Dans les villages dortoirs ne vont à l'office que des vieilles chèvres qui ont déjà un pied dans la tombe et fort peu de jeunes, mais à qui la faute ?
A propos d'interdits portant sur les concerts, un curé polonais en charge d'une paroisse insulaire vient de se mettre à dos tous les corses qui sont outrés d'avoir vu "blackboulé" une demande en faveur de chants polyphoniques traditionnels dont la plupart appartiennent au patrimoine religieux. J'ai bien des raisons de penser que ce mauvais coucheur a du souci à se faire... Enfin il faut se poser la question de savoir pourquoi il faut recourir à l'importation de curés africains et polonais pour maintenir en bien des endroits un semblant de vie paroissiale. Je ne suis pas raciste mais il importerait de se poser la question du pourquoi du tarissement des vocations occidentales. Certains clercs rêvent en pensant que c'est le célibat qui constitue un obstacle et qu'il faudrait permettre le mariage avant l'ordination. Ils rêvent pour des tas de raisons et il suffira de rappeler que le retour à cette tradition ne verra jamais le jour pour deux raisons : l'une est économique, l'autre est disciplinaire. A savoir que s'il faut compter avec les femmes des curés, les évêques ont bien du souci à se faire et je donnerai comme point de comparaison la montée aux créneau de femmes de gendarme mécontentes du logement dans certaines casernes, l'histoire se passant à Menton...
Pour ce qui concerne les relations des organistes avec les curés, il me faut espérer que celui avec lequel je suis en relation sera assez intelligent pour accepter l'offre qui lui a été faite.
19:17 Publié dans Catholicisme (ses folies...), Milieu organistique, Système Hauptwerk MyOrgan Grand Orgue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
L'organiste de Nay, un triste sire...
MAJ du 31/10/19
Le héros de ce post à obtenu gain de cause contre l'association diocésaine en appel (chambre sociale de la Cour d'Appel de Pau) qui a condamné ladite association à de dommages et intérêts dont le montant n'est pas précisé par la presse locale.
Il ressort des infos que l'on peut glaner ici et là que le curé, en tant qu'employeur n'a pas respecté les formes prescrites pour un licenciement. Formes qui supposent une gradation : avertissements, entretien préalable et enfin licenciement dument motivé, ce qui n'a pas été le cas.
Quant au personnage et à son profil je reste sur une très très mauvaise impression, à savoir que sur le plan strictement relationnel, le personnage n'avait manifestement pas le profit psychologique requis pour le job. Il a du reste avoué s'être livré à des insultes à consonances homophobes et il suffisait de regarder les vidéos qui existent pour constater qu'il ne doutait de rien.
A ce propos, je ne sache point que le fait d'être "hétéro" aie spécialement le don de rendre intelligent. Encore un crétin de "gaulois" présumé qui ignore que nos lointains ancêtres étaient plus "pédés" que le grecs au point d'avoir scandalisé certains historiens antiques dont Hérodote. Maintenant si on prend les listes de d'hommes célèbres tenus pour grands le "homophiles" patentés sont fort bien représentés...
D'autre part, on a le droit d'être organiste et d'avoir une vision très critique de l'Eglise romaine mais là où l'on exerce on se doit de pratiquer l'obligation de réserve et de ne pas semer la merde. On ne saurait troubler, par un comportement agressif, la foi des fidèles. Si on a des observations à faire sur certains points de doctrine ou de pédagogie ecclésiastique, on doit le faire en des lieux appropriés et si possible en s'adressant à un public cultivé tout en évitant de viser tel ou tel clerc en particulier. On a même le droit d'user d'un pseudo afin de ne pas "mélanger les genres".
J'ajoute qu'un collègue de ma connaissance a eu à se plaindre de ce triste sire à sa propre tribune... J'ai du y faire allusion dans une version précédente, ce qui a déclenché à son égard de nouvelles agressions.
Tout cela est bien dommage car si ce genre de "personnalité" n'était pas si ingérable, ce M. m'a paru jouer de son instrument de façon assez potable. Tant pis pour lui !
MAJ du 26/08/2014 - Note revue le 27 mars 2017
Je vous convie à visiter cette page avant de lire la suite qui n'est pas piquée des hannetons :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/10/21/l-organi...
Titulaire de l'orgue depuis plus de deux ans, Antoine Giovanini (35 ans) a vu son contrat de bénévolat rompu par l'abbé Pierre Haramburu dans une lettre du 19 août dernier. Le curé de la paroisse reproche à l'organiste "des dérives inacceptables de (sa) conduite" sans préciser les "motifs graves et répétés" qui justifient cette résiliation.
On sait seulement que le curé a traité son organiste de "drogué" et lui a envoyé les gendarmes pour une perquisition. C'est grave ! Ont-ils seulement agi avec en main une commission rogatoire? J'en doute ! Un juge n'aurait pas été assez bête pour délivrer pareil mandat sans s'être rencardé avant d'agir. Alors si les gendarmes sont aux ordres des curés, où va t-on? Ce point n'a pas été éclairci. Je présume que ce "bouffon" devait fumer ostensiblement...
Reste à déterminer en quoi consistaient les mystérieuses "dérives inacceptables" et "non motivées".
Le jeune homme reconnaît bien un langage parfois fleuri et s'être laissé aller à quelque insulte à consonance homophobe à l'encontre d'un apprenti diacre lors d'une empoignade à propos de matériels de l'église. Pas de quoi fouetter un chanoine, selon ses amis.
Il est des sortes d'affinités qui découlent de circonstances à la fois mythiques et historiques. Il faut se résoudre à constater à à propos d'un tendance "homophilique" au sein du clergé que dans la mesure où les premiers chapitres de la Genèse ont mis l'accent sur la familiarité qui aurait existé entre Eve et un serpent réputé "satanique" il en ait découlé une attirance envers l'amour des garçons plus que des femmes.
En plus depuis un peu moins d'un millénaire on a cessé d'ordonner des hommes préalablement mariés pour en faire des prêtres séculiers, il n'est pas étonnant que la prêtrise actuelle comporte une proportion assez importante de prêtres au moins "homophiles" qui peuvent occasionnellement se muer en "pédophiles"pratiquants.
La seule chose que je ne comprends pas c'est comment ces clers peuvent s'accommoder d'un environnement manifestement "toxique" étant en délicatesse avec un certain tabou provenant du Lévitique et qui a donné lieu à un rappel, au demeurant très problématique sur le plan de sa rhétorique interne, au tout début de l'émancipation du christianisme par rapport à son fond hébraïque...
15:32 Publié dans Catholicisme (ses folies...), Milieu organistique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |