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22/05/2019

Olivier Latry en lévitation dans "Bach to the future"

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Une fois de plus ce post va constituer une bonne occasion de "dérailler" à propos de considérants multiples et divers.

Le plus connu des titulaires de Notre Dame est représenté en lévitation sur la pochette de son disque intitulé Bach The Future enregistré à Notre-Dame de Paris avant l'incendie de sa charpente.

Voir : https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/classique/quo...

La bêtise journalistique en matière de musique est sans borne. Latry aurait procédé à une véritable transcription des œuvres de Bach qu'il a enregistrées. En vérité dans ce que j'ai pu ouïr il n'a pas changé une seule note. Il ne faut pas confondre transcription et "orchestration".

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En fait ce que l'on entend dans la vidéo qui va suivre c'est pour mes oreilles du Michael Schneider amélioré car son orgue de Luneburg étant un instrument de facture baroque entièrement mécanique ne lui permettait pas la degré de souplesse de l'instrument de Notre-Dame de Paris avec ses combinaisons et les diverses possibilités de crescendo, d'abord par la ou les boîtes expressives.

Latry évoque une "machine" nécessitant toute une vie pour être maîtrisée... Faut pas pousser ! Certes étant habitué à de petits instruments et en dépit des facilités offertes par les grandes banques utilisables avec Hauptwerk, il me serait impossible d'en tirer le maximum sans y passer des années d'autant plus que mon répertoire est pratiquement limité à une partie seulement de la seule musique dire "ancienne". Je ne fais que de rares escapades dans la modernité et je saute volontiers toute la période romantique en faveur d'un retour plus tardif de la modalité.

Disons que 5 ans pour apprivoiser l'engin ne serait pas de trop. Quoiqu'il en soit cet enregistrement assez parfaitement superflu de l'incontournable Jean-Sébastien Bach n'a rien de révolutionnaire, Notre-Dame n'étant pas le seul vaisseau pourvu de plus de 7 secondes de réverbération.

A propos de la nouvelle console

A propos de la console on me communique ceci : La console actuelle est neuve (2014 ?), ce n'est plus celle de 1992.

A l'époque de Cochereau (jusqu'en 1984), beaucoup de mélomanes ont regretté qu'il ne reste aucune trace d'improvisations en concerts non enregistrés, et la console de 1992 permettait, grâce à un séquenceur, d'enregistrer non pas les sons mais les signaux MIDI (notes, durée, appels de registres) lors de l'exécution, et de faire à loisir rejouer la pièce par l'orgue, (système Synaptel). Le signaux MIDI étaient stockés dans un PC 486 tournant sous Windaube 3.

Voici la console de 1992 qui a coûté 11 millions de francs de l'époque ! Une paille!

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Voici la console de 2014 de Quoirin :

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J'ai fini par trouver des informations sur cette nouvelle console et l'extension de l'instrument :

http://www.concertclassic.com/article/inauguration-de-lor...

Qu'est de qui a changé ? Pas grand chose mais ça a coûté un "pognon de dingue" ?

La console de 1992 comportait un séquenceur. Cochereau disposait d'une traction électrique mais pas de la moindre ressource électronique. Le "replay" de la console actuelle ne constitue pas une nouveauté. On a prétendu que le système Sinaptel était sujet à des bogues. J'ai des raisons d'en douter car Windaube 3 était un système stable moyennant le soutien d'un onduleur.

C'est Etienne Perrot, avec lequel j'ai travaillé sur certaines éditions qui m'a parlé des bogues. Il avait eu l'occasion de voir fonctionner la console de 1992 et je me souviens bien qu'il m'a dit que chaque organiste pouvait, à l'aide d'une carte, enregistrer ses propres combinaisons et ses modalités de toucher. Ce qui suppose déjà et en principe la possibilité d'un toucher varié dans le dynamisme et je suis sûr de n'avoir pas rêvé ! Je me souviens également qu'à cause des bogues, nécessitant le redémarrage du système lors de concerts, on se posait la question de l'éventualité d'un retour à une traction plus conventionnelle.

Je me pose donc la question de savoir ce qui a pu déterminer la commande de la console de 2014 et celle de savoir qui est à l'origine de ce gaspillage

A cause de l'ajout de "floating divisions" et donc de l'ajout de quelque jeux, on a viré l'ancienne console alors qu'il était tout-à-fait possible de l'adapter au nouveau système. Le gaspillage relève d'une forme de démence mégalomaniaque !

Le fric fou consacré à la nouvelle extension de l' instrument de Notre-Dame a manqué pour d'autres instruments et je suis persuadé que l'on aurait pu conserver l'ancienne console tout en changeant le système informatique car le langage n'a pas changé, c'est toujours le Midi.

J'ai fini par trouver des infos sur le système Eltec consistant en une "traction proportionnelle" qui donc est censé reproduire une traction mécanique.

http://www.eltecautomazioni.com/Eltecautomazioni/FR%2007%...

La question que je me pose, indépendamment de la fiabilité reconnue de la nouvelle console c'est celle de savoir, si pour le toucher, le résultat est sensible sur un engin aussi important. J'en doute ! Mis à part l'absence de "latence" comment pourrait-on espérer, sur un montre pareil, obtenir ce qu'on obtient sur un instrument mécanique doté d'une traction suspendue lorsqu'elle est réglée sans la moindre flexion. 

Ainsi, la pression sur les touches s'exerce dans une gradation de 0 à 128. Mais encore une fois, je doute qu'au niveau de la subtilité d'émission de chaque tuyau le résultat soit sensible. Et comment pourrait-il l'être quand on exécute surtout une musique de pure virtuosité, l'instrument n'était pas conçu pour jouer de la musique baroque moyennant le toucher plutôt clavecinistique qu'elle réclame, sans parles des doigtés les mieux adaptés !

J'arrive donc à la conclusion qu'il suffisait de changer les claviers de la console de 1992 et le système informatique. Mais on a agrandi l'orgue de façon assez critiquable d'où la nécessité de commandes supplémentaires sauf que l'on aurait pu percer dans celle de 1992 des trous supplémentaires ou refaire simplement les panneaux en réutilisant les même tirants. Enfin et pour finir la couleur jure avec le buffet.

Moralité : Olivier Latry semble disposer d'un charme assez irrésistible pour avoir bénéficié d'un jouet aussi dispendieux et quand on voit que la victoire de celui qui gouverne l'actuel paquebot France lui vient également de sa bonne mine, je me dit qu'au lieu de contester les statistiques d'un certain Kinsey il faudrait les réviser à la hausse pour au moins l'une de ses rubriques... Et il me faut constater au final qu'en dépit de certaines "prédispositions", je suis absolument réfractaire au charisme manifestement ravageur de ces personnes.

Un "cadeau" qui a du fragiliser les voûtes de Notre-Dame

Cette hommage à la patronne de l'édifice apparu environ un mois avant l'incendie et bien elle ne semble pas l'avoir beaucoup apprécié...

Latry ne manque pas de dire que lorsqu'il arrive à Notre-Dame très fatigué, une nuit de travail le recharge et le remet à neuf. Rien d'étonnant à cela, les constructeurs de temples antiques connaissaient parfaitement les règles d'une science que les chinois appellent Feng Shui. Sauf qu'avec les innovations qui nous guettent quant à la reconstruction et bien les architectes qui convoitent la palme d'un certain concours d'architecture et bien ce Feng Shui, ils encourent le risque de le carrément bousiller. Tant pis pour le tonus des quatre titulaires actuels qui se trouvent privés pour longtemps encore de l'accès à leur cher biniou.

Et en fait de malheurs, les Gilets Jaunes vous diront qu'il y a bien pire que le chômage technique auquel ils sont condamnés.

L'incendie de Notre-Dame un maléfice posthume d'une âme errante ?

Paul de Métairy, un collègue belge devenu réfugié politique en France qui a longtemps tenu, au terme d'un concours, un instrument avignonnais fameux, vous dira que si la cathédrale a été sinistrée c'est que Latry a refusé qu'une certaine Symphonie des de la vie soit jouée à Notre-Dame. Non seulement il a décidé que l'œuvre n'y avait point sa place mais il a du interdire à ses collègues de répondre à toute sollicitation.

Toujours est-il que lorsque ce collègue a constaté que Latry était en train de se pavaner à propos du Nième disque de l'œuvre de Bach, un méchant pressentiment, dont il m'a fait part, l'a convaincu que quelque chose de fâcheux allait arriver à Notre-Dame.

Quid de la symphonie de la vie ?

La composition est l'œuvre d'un certain Lucas, le neveu de Paul qui a été un peu son élève. On peut comparer cette œuvre de musique descriptive aux quatre saison de Vivaldi, sauf que si on creuse un peu, la vie après la vie décrit l'arrivée dans un mode étrange qui pourrait faire penser plus à un "livre des morts" à la façon tibétaine ou égyptienne plus qu'à l'eschatologie chrétienne.  Cette œuvre avait pour principale vocation de permettre de déployer tous les timbres en usage sur un orgue doté de jeux de 32 et même de 64 pieds.

Latry affecte volontiers une attitude assez "cul bénit". J'emploie un terme assez inadéquat, ce n'est pas un dévot à la façon des vieilles bigotes loin s'en faut mais je l'ai vu déclarer qu'il en faut peu pour qu'un organiste fasse dérailler un office. Il aime donc à se poser en modèle de la profession et en gardien des bons usages et son côté prétentieux est assez désagréable.

Je présume qu'il aura un peu enquêté sur les arrière-plans autobiographique de cette symphonie.

J'aurais bien du mal de résumer l'histoire dont un film a été tiré. Et un livre également.

Un arrière-plan biographique assez peu vendable

Disons que ledit Lucas a commis une chanson qui n'a pas plu au FIS algérien, un mouvement islamiste fondamentaliste. Ce dernier lui a envoyé un jeune tueur d'une quinzaine d'année (Saïd) que Lucas est allé chercher à Marignane. Ce jeune avait pour mission de tuer et s'il ne le faisait pas, la famille de Saïd allait faire les frais d'un éventuel refus ou échec. Une amitié est né entre les deux jeunes. Saïd aurait demandé des preuves concrètes. Finalement Lucas avait résolu de se sacrifier et Saïd est décédé d'une crise cardiaque après avoir plongé le couteau dans le cœur de son nouvel ami et victime.

Dans le livre, Paul de Métairy a imaginé une sorte d'apothéose impliquant la reconnaissance de ce double martyre avec une histoire de châsse qui vient à être vénérée à Notre-Dame. Sauf que les petits arabes ne crachant point sur certaines "consolations sensibles", le détail de l'amitié particulière survenue fait un peu tâche dans l'histoire. Et ce en plus qu'une conception le l'existence post-mortem plus en phase avec certaines représentations païennes qu'avec la doctrine catholique.

Le film quant à lui a fait l'objet d'une véritable persécution en France (sous prétexte d'incitation à l'homosexualité voire à la "pédophilie") tout en rencontrant partout ailleurs aux U.S.A., en Angleterre et aux Indes un franc succès.

L'effroi d'Olivier Latry

J'imagine que Olivier Latry  a du fouiller un peu que les arrières plans et juger que sa réputation risquait d'en prendre un coup s'il consentait à jouer cette œuvre. Aussi a t-il décrété qu'elle serait indigne de son grand talent. Un autre collègue, dans une autre cathédrale, n'a pas craché sur l'offre qui a coûté plusieurs milliers d'€uros à l'ami Paul.

Bref, Saïd, l'élément le plus volcanique de ce duo aussi bref qu'improbable aurait jugé que la mise sous le boisseau de leur histoire aurait trop duré de sorte qu'il aurait fait en sorte que l'édifice soit en partie détruit. Les rites funéraires ont toujours eu pour objet principal de faciliter le passage des âmes dans l'autre monde ou dimension en faisant en sorte que celles qui pourraient être tourmentées s'abstiennent de venir tirer le vivants par les pieds. Je ne sais si Saïd a bénéficié des rites funéraires en usage dans l'Islam mais bien évidemment, j'écarte l'hypothèse envisagée.

A propos de certains phénomènes psychiques

Des intuitions, des rêves  et même des voyances ont précédé le sinistre qui ont été diversement interprétées. Cela montre simplement qu'il se tramait quelque chose et que le "milieu psychique" en était affecté et que la traduction passe par divers filtres individuels.

J'ai bénéficié jadis de deux prédictions qui se sont réalisées moyennant une transposition dans le premier cas de figure. Un voyant parisien que j'ai connu alors que je m'occupais d'astrologie, a cru voir que mon existence allait prendre un tour nouveau par le jeu d'une sorte de mentor qu'il s'est représenté comme une sorte de religieux, un prélat. Il me semble qu'il a parlé d'évêque. La chose s'est bien réalisée au moins d'une certaines manière mais il s'est agi d'un simple particulier qui s'était entiché de l'œuvre d'un français mort au Caire avant de prendre fait et cause pour un pseudo disciple de ce personnage. Cette aventure intellectuelle ne m'a pas réconcilié avec le catholicisme puisque j'ai préféré chercher du côté du bouddhisme. Je ne vais à la messe que pour jouer d'un instrument dont j'aime la musique indépendamment de toute espèce de dévotion. Et au final, j'en suis venu à douter de toutes les religions et s'il en est une qui tend à sombrer dans le 36ème dessous c'est bien le catholicisme.

L'autre prédiction est venu du maniement d'un jeu de cartes en langue provençale, par lequel un pont suivi d'une lyre m'annonçait que si je consentais à un quitter ma région d'origine, je trouverais les meilleures conditions pour renouer avec la musique. J'ai pu en effet y trouver la meilleur maîtresse de clavecin en la personne d'une ancienne élève d'un certain Antoine Geoffroy-Dechaume, entr'aperçue, des années auparavant à Paris dans l'église de Saint Séverin.

Epilogue

Enfin ce retour tardif vers la musique, vers 32/33 ans, m'a, tout au plus, permis de parvenir à faire bonne figure parmi les musicologues les plus originaux et ce après une douzaine d'années de recherches sur un sujet ardu. Et ma carrière en tant que "facteur de clavecins" n'aura été qu'une longue suite de désagréments de toutes sortes.

Il faut dire que c'est en quelque sorte ma participation en temps que conseiller technique dans un procès intenté à un monteur de l'Atelier Ducornet, qui m'a lancé.  Le procès a été gagné et j'ai contraint Mercier Ythier a reconnaître que les sautereaux avaient été l'objet d'une publicité mensongère en seconde expertise. Comme pour Martial Morand, c'est le passage au Conservatoire d'un certain Klinkhamer avec un copie d'un clavecin de Zell qui de fil en aiguillé m'a fait embrasser la profession.

Je dois cependant dire que le local qui m'avait été affecté par la ville concerné m'ayant été repris subitement et sans motif, j'ai été très heureux d'être délivré d'un métier passablement ingrat à tous égards.

La musique n'aide guère quand on embrasse des soucis de chef d'entreprise qui m'ont valu une visite des douanes sur dénonciation du facteur de Montreuil. Si cette vengeance n'aura guère consisté qu'à frapper un grand coup dans l'eau, ce genre d'incident reste assez désagréable.

Bref, les milieux artistiques sont remplis de "vedettes" à l'égo plus ou moins démesuré et qui sont assez positivement infréquentables. Sauf que la nature et certaines conditions de mon enfance m'avait préparé à faire face en me démontrant, dès mon plus jeune âge que l'humanité ne vaut pas grand chose et depuis l'année terrible qui m'a vu naître, les choses n'ont fait qu'empirer.

Quoiqu'il en soit, j'estime que de la même manière que Serge Schoonbroodt, j'ai été configuré très providentiellement de manière à limiter les dégâts en considérant que devenir père de famille ne pouvait conduire qu'à un véritable suicide. Surtout que cela implique désormais d'empoisonner ses mômes avec près d'une douzaines de vaccins tous plus pourris les uns que les autres.

Chercher à ce propos les révélations d'un pharmacien nommé Serge Rader.

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