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30/10/2023

Restauration du G.O. de la cathédrale de Reims : une curieuse "censure"

Reims.jpg

Ayant passé une partie de mon existence à Reims avant d'émigrer vers le Grand Sud, je me suis enquis de ce que devenait cet instrument.

La décision de restaurer le G.O.. de la cathédrale de Reims (que j'ai bien connu car j'ai été l'élève d'Arsène Muzerelle au Conservatoire de la ville des Sacres) a été prise en février 2021.

Depuis lors impossible d'en avoir des nouvelles, un article du journal l'Union daté d'août 2023 (pour qui j'ai travaillé autrefois en tant que photographe pour des publi reportages) nécessite de s'abonner...

Le lien ci-dessus du ministère de la culture génère désormais une erreur...

Je ne suis pas "complotiste" ou plutôt je le suis fort raisonnablement et ne puis m'empêcher de penser ceci : cet orgue est très comparable à celui de Chartres. Chartres a été rénové par le repreneur de l'atelier Gonzalez, alors pourquoi a t-on décidé de quasiment le détruire de fond en comble alors que pour Reims on a pris une décision beaucoup plus sage, à savoir de le relever entièrement en conservant le travail de Gonzalez.

Mystère et boules de gommes... Il existe en France des "micro climats culturels" très très particuliers résultant de l'influence calamiteuse de certains particuliers auprès de hauts fonctionnaires plus ou moins béotiens... La gestion de ce pays tend à battre, et cela dans tous les domaines, des records en matière d'incohérence.

ON l'a vu notamment avec la gestion particulièrement inquisitoire des confinements pour cause de Covid chimérique. C'est en France spécialement, en Italie et en Espagne que l'on a pu constater la marque d'une institution apparue au XIIIème siècle avec la croisade contre les Albigeois.

Sauf qu'en Espagne, une institution comparable à notre Conseil d’État a ordonné le remboursement des "contredanses" perçues indument alors qu'en France le traitement des soignants ayant refusé une vaccination non seulement inefficace mais bien criminelle par ses effets létaux, notamment en matière cardiaque.

A rapprocher de l'éloge que fit un Joseph de Maistre en faveur de la version espingouine de ladite inquisition dans une de ses Soirées de St Pétersbourg.

La liste des "techniciens conseil" s'est étoffée mais seulement en apparence...

Decavele.jpg

Pour des raisons "diplomatiques" ce post sera très court.

Ci-dessus la photo de Jean-Pierre Decavelle qui avait accepté de remplacer son collègue à St Guilhelm sur pression d'un citoyen influent qui voulait absolument que ce orgue soit réharmonisé par le jeune Formentelli. J'ai su par la suite qu'il avait opéré là où j'exerce au grand dam de René Saorgin qui craignait qu'il ne fasse "crachoter" les fonds selon une théorie à base de partiels d'attaque de Barthélémy le père. Je n'ai rien remarqué à cet égard quoique Michelle Bernard m'ait soutenu que le Grinda aurait été "dénaturé" mais en revanche j'ai noté un curieux traitement de la basse de la montre et du prestant qui ne parlent respectivement qu'au premier et second Fa naturel. Anomalies que Michel Colin n'a pas noté dans son rapport qui n'a visé que les malfaçons les plus grossières.

Ce personnage, connu paraît-il pour des manières assez pompeuses qui lui avaient valu le surnom de "M. Louis XIV" ou un truc dans ce genre, s'est avéré assez franchement "toxique"...

J'ignorais qu'il fut Maire d'un village du Tarn. Voir :

https://www.ladepeche.fr/2022/10/11/hommage-a-jean-pierre...

Il y a vraiment un problème avec les "experts" dont la désignation ne repose que sur des notoriétés sujettes à caution. Dans ce domaine il n'est que de ses souvenirs de ces "médecin de plateau TV" qui ont préconisé la prise de corps et l'enfermement de ces gens qui ont refusé de se faire piquer d'une fléchette de Pfizer and Co...

Question : qui parmi ceux qui exercent en tant que "techniciens conseils" a publié des travaux remarquables tenus pour des références? Je n'en connais qu'un seul et il vient d'être maltraité. Voir ci-après...

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Dégoter la liste des "techniciens conseil" en matière d'orgue est une gageure. Voyant que le ministre avait nommé 2 techniciens assez récemment j'ai pu compléter ma vieille liste en questionnant.

Il s'avère que les 2 nouveaux sont d'anciens salariés de celui qui est sans doute le plus ancien de tous.

Tout expert, peut faire appel à un "sapiteur" (sachant) pour l'assister soit qu'il ait trop de travail où qu'il ait besoin d'une assistance dans un domaine particulier.

Mais pour cela on a privé un autre ancien de 4 des régions dont il avait la juridiction et ordre aurait été donné de payer aux nouveaux les vacations déjà amorcée par l'ancien titulaire de ces régions.

Enfin dans ces 2 nouveaux devenus plus ou moins indépendants, l'un d'eux n'aurait pas de n° de Siret mais bon je n'ai pas la possibilité de vérifier.

Si je prends l'ancienne liste 2 techniciens conseils se sont spécialement entichés du génie présumé du jeune Formentelli et comme les 2 nouveaux seraient des clones de leur premier patron, cela porterait à 4 les supporter de mon dénonciateur.

Mais tout cela va forcément changer car avec la publication du contenu du rapport de Michel Colin, on va devoir être un peu plus prudent et se décider à exercer une surveillance plus attentive sur l’exécution des marchés qui seront confié à la "star" qui a fait la bêtise de me mettre en cause aussi bêtement.

Je me rappelle que Michel Formentelli, quand je suis apparu à la tribune du Grinda un dimanche de l'été 2014, a voulu me refouler et quand je me suis présenté a prétendu ne pas connaître l'existence de mon livre sur le "tempérament" qui constitue désormais la "bible" en la matière pour les facteurs restaurateurs...

Il faut être assez con pour agir ainsi et comme il logeait chez un aubergiste exerçant face à mes fenêtres et que j'ai eu un petit contentieux avec ce voisin, il s'est laissé également monter la tête par ce citoyen.

Il nous reste à espérer qu'un peu de sagesse et de modestie lui viendra avec l'âge.

Trois techniciens conseils pour les harmoniums

Parmi ceux-ci Jean-Luc Perrot. Excellente initiative sauf que la vacation qui leur est attribuée ne dépasserait pas 46 € (???). Je suppose que les frais de déplacement ne sont pas compris...

A ce propos un très beau "Denain" voisine avec le Grinda.

A noter que Michel Colin est tombé en arrêt sur le Denain remisé dans une chapelle latérale gauche jouxtant la montée à la tribune du Grinda. J'avais remarqué cet instrument mais sans savoir qu'il ne s'agirait pas d'un article de série. Colin évoque la présence 32 pieds, et des 2 pieds. dans le médium je suppose. Cet instrument est très complexe et parait en bon état mais n'étant pas spécialiste je n'ai pas cherché à approfondir la question. Cet instrument ressemble à celui-ci mais il comporte 23 registres à l'avant et non 20 et aucun tirant à l'arrière du clavier :

collection-debain_Img70.png

Il provient d'un grand oncle du mère, un prêtre qui fut connu comme un "saint homme" et aurait été légué à la commune. Il serait bon effectivement de chercher à le mettre en valeur sauf que les claviéristes capables de la faire seraient moins d'une demi douzaine.

Dans ma paroisse de résidence existe 2 instruments dont un possède un dispositif d'accompagnement par accord qui fonctionne encore et a surtout besoin d'un nettoyage et donc d'une grosse révision. C'est assurément un "monument historique" car ce type d'instrument est assez peu répandu.

Il s'est agi du système Harmoniphrase qui équipe certains harmoniums Dumont-Lelièvre, c'est un système breveté par Dumont. Ce système, mécanique et débrayable, fonctionne en tirant légèrement le clavier vers soi et permet à l'instrument lorsqu'on joue un thème à un seul doigt de réaliser mécaniquement une harmonisation de ce thème. Dans ce système, le clavier devient assez dur, car une seule touche appelle alors plusieurs autres touches pour former les accords. Ces harmoniums étaient proposés en zones rurales, où les personnes qui touchaient l'instrument n'étaient pas nécessairement versées dans la science de l'accompagnement. Évidemment, dans le système Harmoniphrase, l'harmonisation est « note contre note » (Wikipedia)

Voir aussi http://www.harmonium.fr/pages/collection-dumont.html

Il semblerait que des instruments français typiques aient connu une certaine vogue après 1860 dans l'ancien compté niçois...

Voir aussi https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Monuments-Sites/R...

La croisade contre la numérisation en fraude d'orgues français avec cryptage a donné un résultat appréciable !

A noter que je n'engage jamais de combat sans avoir bien pesé les situations. C'est ainsi que l'on peut constater, avec le recul, que je ne m'étais pas trompé en faisant pression sur Sonus Paradisi pour qu'il renonce à suivre Milan Audio dans son projet de cryptage systématique de banques de son d'orgue français constituées en fraude. L'adhésion de cet éditeur à la version V et suivante (conçue pour l'extase des "blaireaux friqués" n'aura pas duré longtemps.

Sonus en est revenu vite a la compatibilité avec la version IV crackée de Hauptwerk qui circule maintenant depuis des années, les version postérieures à la V n'apportant rien de remarquable.

A noter que "Orgues en France" a fini par fixer des conditions à la numérisation de ces orgues.

09/08/2023

Quelques éclairssicements historiques à propos des chouans niçois dont le "barbet" Fulconis

Barbet et soldats.jpg   Barbets.jpg 

Mise à jour de ce post (11/08)

J'évoque plus loin un travail de recherche d'un certain Michel Iafelice (et non Lafelice) qui a fait l'objet d'une recension par un certain Laurent Ripart dont le mémoire de maîtrise a été plagié par Iafelice.

Voici des extraits d'un chercheur montrant à quel point la canonisation laïque d'un "barbet" dans le village où j'ai des soucis est une faute politique déplorable et relèvent d'une imbécilité fort peu propice à un développement d'une telle bourgade qui tendra un jour à couvrir de ridicule les artisans de cette panégérisation dont à rendu compte Nice-atin-Couffin.

Sur la photo de cet article on voit quelques uns de mes très industrieux détracteurs, excepté celui devant la stèle qui est le fondateur du premier festival baroque et qui fut un client régulier de mon atelier. Le porteur de drapeau à gauche a fait partie de la seconde association et à eouvré pour mon limogeage en 2002. A droite, un inconnu sans doute un régionaliste promoteur de la vedette au centre.

Cette recension est lisible sur Academia.edu et elle vaut le déplacement ! Je cite :

Sans doute, quelques barbets faisaient-ils de temps à autre le coup de feu contre les militaires, mais ces actes anti-français ne sauraient faire oublier que, pour l’essentiel, leurs violences se focalisaient sur leurs propres compatriotes

Pour peu que la documentation s’étoffe, le coup de main du barbet nous apparaît toujours s’inscrire dans le contexte des contradictions propres au pays niçois. L’affaire Escoffier, que nous avons présentée ci-dessus, est particulièrement emblématique : par barbets ou gardes nationales interposés, ce sont des groupes familiaux, des communautés villageoises, voire même des factions rivales du jacobinisme local, qui soldent de vieux comptes, dont la genèse nous échappe le plus souvent. 

Derrière la ferme brûlée, l’adjoint assassiné, le jacobin rançonné, se masquent bien souvent les craquements internes du haut pays niçois. 

La « résistance contre la domination française » mérite d’être souvent reconsidérée. Les barbets ne sauraient se comprendre qu’en étant replacés dans le contexte propre au haut pays niçois, dont les rivalités traditionnelles étaient particulièrement exacerbées par une surpopulation manifeste.

Dans ce monde déjà fragile, la conquête française eut des effets dévastateurs. Le choc, il est vrai, fut rude : le haut-pays fut d’abord transformé en un champ de bataille, avec toutes les conséquences qu’une telle situation put entraîner, puis la victoire française déstabilisa les équilibres politiques et sociaux qui organisaient cette société traditionnelle. 

La crise fut d’autant plus grave que le pouvoir français fut incapable de remplacer les institutions sardes qu’il avait détruites : le pays niçois fut livré à lui-même, laissant libre cours aux règlements de compte. 
Durant la période révolutionnaire, les populations de montagne semblent s’être habituées à vivre sans Etat : les communautés organisèrent ainsi leurs propres modes de règlement de conflit, comme le montre le développement de la pratique de la compensation financière, que les meurtriers payaient à la famille de la victime, sans que les autorités françaises ne s’en émussent outre-mesure. 

Autour de 1800, il était ainsi devenu banal de régler ses comptes, à coup de carabine, en pleine place du village14, et il suffisait d’un jacobin vigilant pour que le conflit familial fût dénoncé comme un acte éminemment contrerévolutionnaire. 

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Bien que ce blog soit consacré à une pratique relevant de la musique baroque, rien, absolument rien ne m'interdit d'élargir ce sujet et de faire un peu d'histoire surtout dans la mesure où l'histoire locale explique la persistance d'une mentalité séditieuse et anti française dont j'ai à pâtir...

Ci-dessus les "barbets" au début de leur carrière et à la fin. Les "barbets", il faut le préciser firent d'une certaine manière "double emploi" avec les "conscrits" piémontais au service d'Amédée III de Savoie...

J'ai, dans le post précédant évoqué un "barbet" auquel on rend un culte dans le village où je fais vivre un des instrument des Grinda.

La résistance aux menées révolutionnaires française dans le comté de Nice entre 1792 et avant 1796 était légitime cependant que la persistance du dénommé Fulconis à vouloir garde le maquis était devenu suicidaire et parfaitement contre productive et au surplus à témoigné d'une sauvagerie parfaitement anti-chrétienne.

Il n'a pas défendu sa religion mais un "bien personnel", qu'il se soit vengé des hussards qui violentaient les femmes on ne peut pas l'en blâmer mais çà ne pouvait pas durer éternellement car Amédée à lâché les niçois. L'histoire de cette période est certes très compliquée. En matière d'ouvrages historique, il faut se défier du chauvinisme éventuel des écrivains régionalistes et je ne connais pas de sujet historique plus compliqué que celle de l'ex comté niçois.

Enfin et surtout la culture de la mémoire du "barbétisme" aurait du rester un sujet de débats purement académique de sorte que le Maire aurait du s'abstenir de céder aux pressions qui ont donné lieu au culte que je dénoncer et qui a fait l'objet d'un article dans Nice-Matin avec les photos de quasiment toutes les "personnalité" locale  à qui je dois mes présents ennuis.

D'autant plus que le magistrat en question n'a pas manque de se livrer à des excès de zèle quand il s'est agi d'emboîter le pas à certaines instructions assez parfaitement criminelles d'un ministre assez véreux. C'est ainsi que dans la mesure où il a refusé de se déporter dans le litige m'opposant à Formentelli, je lui ai écris qu'il devrait s'attendre, un jour ou l'autre, à un choc en retour.

Je viens de Sirius par Albion interposée alors le chauvinisme d'un certain patelin de l'arrière pays niçois j'en fait du "petit bois" !

Je tiens à préciser ou même à rappeler que je ne suis français que d'adoption, elle remonte loin et l'entrée de ma lignée, albionique d'origine, c'est faite par Ars en Ré. Elle a donné deux personnages dont l'histoire a gardé un souvenir, savoir un avocat au Parlement de Parie et un évêque qui fut le patron du curé (...) d'Ars en Belley. Mes ancêtres sont originaire de Stafford. L'armorial de Burke témoigne de l'existence d'un blason ainsi conçu : noir d'écu, au chevron herminé surmonté de 3 anneaux d'or. D'Hozier est l'auteur des armes parlantes du fameux évêque ainsi conçue : sur fond d'argent, un cyprès de sinople terrassé de même. Il s'agit d'un résumé symbolique du nom que je porte. Le cyprès est un arbre symbolisant la vie éternelle, raison pour laquelle, avec sa forme élancée, on le trouve dans les cimetières. Maintenant la question qui se pose est celle de savoir si la persistance d'une modalité individuelle même "glorieuse" est compatible avec la notion d'éternité. Et à ce propos, l'ami qui a ajouté à la figure un sanglier bleu passant les défenses allumées et se trouve avoir été rattaché au patriarcat de Moscou comme prêtre a attiré mon attention sur le fait que l'orthodoxie parle d'une "déification" qu'elle exprime aussi comme étant une "décréturisation"...

Pour ce qui concerne ma naturalisation française, mon soleil de naissance étant étroitement conjoint à Sirius, il n'est pas étonnant que j'ai eu l'impression, dès que j'ai pu réfléchir, d'être débarqué dans un immense asile de fou ! Les gens relativement éclairés ne représentant que 10 à 20% de la population la majorité étant constitué de dormeurs ou même de "drogués" aux "merdias" vendus.

Normal, j'ai été précipité dans cet asile de cinglé qu'est devenu notre planète pile poil au moment de l'affaire de Roswell, sauf qu'elle n'a jamais existé et a été inventé de toutes pièces une ou deux décennies plus tard... C'est un belge nommé Marc Hallet qui l'a révélé quelque part dans un de ses travaux...

Comment j'en suis arrivé à m'expatrier dans l'ancien comté de Nice

Tout commence avec la commande d'un reportage photographique aux Saintes Maries de la Mer de la part d'un décorateur spécialisé dans l'agencement de pétroliers. A cette occasion j'ai été "interpelé" par le folklore local et il existe un lien entre la Camargue et Marie Madeleine et donc avec la basilique de Saint Maximin connue pour son orgue constituant avec celui de la cathédrale de Poitiers, deux monuments exceptionnels de la facture française. C'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser à l'entrée du christianisme en Gaule bien avant qu'un américain taré n'invente l'histoire délirante du Da Vinci Code, voir d'une lignée royale qui aurait laissé des traces à rennes le Château...

Par la suite, et sous l'influence d'une sorte de mentor (un marxiste mais plus chrétien que la majorité des paroissiens que je côtoie) j'ai été incité à m'intéresser à l'astrologie à titre expérimental. C'est ainsi que j'ai été entraîné par un étudiant juif, à l'époque doctorant, dans une aventure assez éprouvante ponctuée de colloques plus ou moins internationaux. l'un d'eux s'est déroulé à Saint Maximin. Pour venir j'ai exigé que mon patron s'abouche avec Pierre Bardon et obtienne de lui la permission de jouer l'instrument et de donner une audition pour les congressistes.

Contre toute attente Bardon qui ne me connaissait pas accepta... A la fin de ma prestation, il me déclara que je m'en étais bien tiré (l'instrument n'avait pas encore été restauré par Cabourdin) et il me raconta qu'un collègue, agacé par des claviers rétifs, avait carrément plaqué l'instrument alors qu'il jouait la "sortie" d'un office lors d'une grande fête... C'est ainsi qu'il me déclara : je ne sais pas pourquoi j'ai accepté, normalement c'est à moi de présenter mon instrument. Cette phrase je l'ai enregistrée et elle m'est revenue lorsque j'ai pris conscience que mon "destin" à venir lui avait, en quelque sorte, un peu forcé la main...

Prédictions réussies

Lors de ce colloque de St Max, une cartomancienne y avait présenté un jeu de cartes divinatoires en provençal qu'elle disait lui avoir été transmis par des gens du voyage. Ce jeu ressemble à celui de Belline mais avec mois de lames. Il avait fait l'objet d'une publication du marquis de Saint Geniès et je pense qu'il s'agit d'une création purement provençale du temps de Mistral. D'abord parce que Lou boumian, le bohémien y est représenté un grand couteau à la main... Je vois mal les "gens du voyage" s'être campé selon la vision locale...

De retour, je l'ai testée à Paris, elle et son jeu de 36 cartes et il en sorti l'image d'un pont suivi d'une lyre. Elle me déclara que pour que je puisse refaire de la musique, il conviendrait que m'installe à Nice.

J'avais du arrêter de fréquenter la classe d'orgue d'Arsène Muzerelle au Conservatoire de Reims au bout d'un an et demi sous prétexte que je ne suivais pas de classe de solfège, et je n'ai pas pu atteindre le niveau requis faute d'une préparation par ma prof de piano qui fut quand même l'élève d'Yves Nat. Ainsi j'avais très mal digéré le procédé visant à éliminer plusieurs élèves n'ayant pas suivi le cursus académique.

Il me faut préciser que j'avais eu l'occasion de faire un crochet par Nice, après un passage en tant que laborantin d'un photographe de plage de Ste Maxime bien avant d'entrer dans la basilique de Saint Maximin. Par la suite je me suis spécialisé dans la photo d'architecture car j'ai travaillé pour le Ministère des Affaires Culturelles du temps de Maurice Druon que j'ai du reste croisé plusieurs fois dans un escalier entouré de sa petite "cour"... J'ai du reste illustré le pressbook de Jean-Loup Roubert prix de Rome bien avant qu'il ne soit devenu l'architecte du nouveau conservatoire de Nice où je n'ai jamais posé un seul pied. J'ignore même à quoi il ressemble.

Ayant toujours été attiré vers le soleil et donc le Sud j'ai été fasciné par certains charmes de la métropole azuréenne de cette époque, un charme devenu introuvable désormais. Le tourisme y est devenu une calamité et en plus de la bousculade dans le vieux quartier ou j'ai tenu un atelier de clavecin, on risque de se faire rentrer dedans par des trottinettes lancées à toute allure et pour les automobilistes c'est la galère pour le stationnement à cause de ce que beaucoup d'avenue et de rues ont été transformées en jardin exotiques...

Précisions à propos de l'astrologie

J'ai été bluffé par un astrologue de la vieille école, un certain Jacques Reverchon qui demeurait à Villars sur Var. Je ne saurais publier l'esquisse qu'il faisait avant de se faire payer pour une étude complète que je n'avais pas les moyens de m'offrir, non qu'elle annonçait un taré ou un criminel mais en se servant d'une sous division des signes zodiacaux (les termes) il avait cadré l'essentiel. Il me voyait architecte et self made man et plus encore. J'ai eu la preuve magistrale de la pertinence de la chose quand elle se trouve entre de bonnes mains.

L'astrologie n'est plus ce qu'elle était encore au XVIIème siècle car elle s'est outrageusement "psychologisée" sous l'influence d'un André Barbault et l'apparition de logiciels performant a fait que cette pratique est tombée en quenouille... J'ai du reste bien connue une ancienne chanteuse populaire que Barbault avait convertie à sa science.

En réalité, je me suis exilé vers la métropole sudiste pour me soustraire autant possible aux côtés manipulatoires de mon patron qui était un grand maître en matière de récupération à son profil. J'ai du reste du m'aboucher avec ses adversaires pour tenter de faire échouer ses manigances envers Barbault mais je n'ai eu affaire qu'avec des gens peu intéressants qui en avait fait un agent du sionisme envoyé pour pervertir je ne sais trop quoi. Enfin il a fallu du temps pour rompre le lien.

Soit dit en passant, j'ai découvert tardivement les liens occultisants qu'a entretenu un organiste monégasque qui a défrayé la chronique de son rocher en déguisant son prince en clown non sans mettre en cause un ministre pour des penchants "pédophiles". Il se trouve que la publication de mon adresse perso par mon ex patron parisien sans mon accord a engendré des persécutions sous forme de lettres anonymes. Vu le thème "ésotérique" j'ai su de suite de qui çà venait, à savoir d'un personnage demeurant à l'époque rue de Russie qui avait été tourneboulé par l'influence d'un "mage noir" interdit de séjour par voie de justice bien avant mon installation. Le problème étant qu'étant informé du détail de mes faits et gestes, il fallait identifier la "taupe". J'ai découvert qu'il s'agissait de mon voisin en rentrant plus tôt que prévu du conservatoire et en surprenant la teneur d'une conversation téléphonique depuis le couloir.

Or des années plus tard, j'ai su par un ami que le collègue organiste qui fut le premier directeur artistique de l'assos qui a été récemment "municipalisée" là où j'exerce a eu des liens avec un groupuscule occultisant dont a fait partie l'auteur des lettres anonymes tournant autour d'une mythologie vampirique. L'ami que j'évoque a même été sollicité pour entrer dans cette camarilla dont il eut très peur. A l'époque de mes débuts comme organiste liturgique j'ai même trouvé sur le Net des publications du collègue dont la symbolique particulière anticipait sur la découverte que je viens d'évoquer.

J'ai du reste pu démontrer par recoupements que la machine qui avait servi à la rédaction des lettres anonymes était la même que celle qui avait servi à certaines publications disponibles dans une librairie ésotérique bien connue et qui a été incendiée par un déséquilibré qui fut manipulé par un groupe "charismatique" du bas de l'avenue de Cimiez. Tout cela a fait l'objet d'une plainte qui a été mise en enquête par le procureur d'Auméras qui classait beaucoup de choses mais le dossier aurait été subtilisé par un flic désireux de venger le meurtre d'un collègue.

On m'objectera que pratiquant l'astrologie, j'aurais du prévoir ce qui allait m'arriver et rester en Champagne Ardennes. Un thème est une photographie symbolique des possibilités du natif, il renseigne sur sa psychologie, sur ses centres d'intérêts possibles, sur le genre d’événements ou de difficultés que peut lui réserver son destin et l'astrologie occidentale fait appel à des techniques complexes pour dater à l'avance des événements précis. Il faut se tourner vers l'astrologie chinoise Zi wei dou shu pour la prévision et je n'en avais aucune idée.

En revanche, c'est votre serviteur qui, le premier, a commencé à démocratiser la divination chinoise par les baguettes ou pièces appelée Yi King ou I Tching où l'on pose des questions du style comment agir dans telle situation. Les réponses ont été souvent bluffantes mais je n'ai plus besoin de ce genre de "béquille". Il me suffit de voir et de parler avec quelqu'un à peine quelques minutes pour le cerner.

La jonction avec Nice

C'est à l'occasion d'un autre colloque d'astrologie qui s'est tenu à Nice et que j'avais préparé en me rendant sur ordre auprès d'une femme qui s'est avérée une foldingue résistant dans un village connu pour sa collection de crèche que j'ai noué un contact qui m'a fourni l'occasion de trouver un point de chute comme gardien de la villa du premier préfet de Nice, sans doute le dénommé Flourens.

Je ne retrouve pas les photos de la bâtisse prises récemment au lieudit Rémaurian entre Châteauneuf-vieille ville et Coarazze mais c'était un endroit idyllique avant qu'il ne tombe en ruine.Je passerai rapidement sur un séjour qui ne dura que de mai à juillet car la encore çà pourrait occuper un grand chapitre de mes "mémoires" mais je n'ai pas tenu de journal. Car séjour ne fut pas de tout repos car je fus accusé d'incendie criminel après avoir du trouver un point de chute en ville. Une bête histoire de jalousie, la locataire des propriétaires, les Gismondi une famille d'antiquaires antibois, mon hôtesse donc n'a pas apprécié que je lui fasse de l'ombre. les gens adressent plus spontanément ses questions aux gens que l'on devine comme étant plus cultivés, voire érudits sur les points qui les intéressent.

Un jeune champenois que j'avais un peu formé à la photographie et qui m'avait précédé en ville m'a laissé son appartement le reste de l'été le temps de trouver un point de chute plus durable. Je me suis débrouillé pour faire en sorte qu'avec sa copine, il me remplace comme gardien. Et il a bénéficié là d'une sorte de logement de fonction et c'est par lui que j'ai appris que la baraque était hantée. Aucun doute à ce sujet, la chose a été confirmé par une relation que je me suis faite là-bas par le biais d'un ancien flic qui avait recueilli mon barda quand j'ai du décamper...

Ensuite j'ai trouvé ma place en ville au Conservatoire dans la classe de Chauliac et au sein de la Société de Musique Ancienne locale.

La prédiction faite après le passage par St Max s'est donc bien incarnée. Ainsi qu'une autre portant sur la rencontre d'une sorte d'homme d'église et même d'un évêque qui allait devenir mon mentor. En fait cette prédiction a "coiffé" deux personnes bien différentes mais complémentaires qui, suite, à la découverte, sur place, de l’œuvre d'un certain auteur qui s'est distingué par sa critique du monde moderne a jouer un rôle considérable en me permettant de trouver une partie des réponses à des questions qui me hantaient...

Vu ce qui précède il est clair que j'ai été préparé à la situation abracadabrante que je suis en train de vivre dans la principale citadelle barbétique ou fut implanté un tribunal militaire dédié.

Acquisition d'une position dominante dans la maison d'un ancien bon "barbet"

J'ai du quitter Nice en 2003 quand la ville a désiré reprendre l'atelier que j'occupais dans le cadre d'une convention d'occupation précaire qui a duré 18 ans.

J'eusse été en droit d'exiger sa pérennisation mais désirant vivre désormais au vert vu tout ce que j'avais prévu comme caractère infernal de la vie dans une grande cité, je me suis mis en quête d'un point de chute dans l'arrière pays.

J'avais cherché auparavant plus bas autour de Drap ou résidait une de mes "maîtresses" de clavecin dont j'étais devenu le jardinier. Bien qu'ayant été payé par elle pour faire sa pub en distribuant pour plusieurs centaines de ses tracts et en y joignant le mien, ce fut en vain !

C'est donc mon "destin" qui fait que je me suis retrouvé à emménager dans une citadelle dont le château date du XIIIème siècle a mi chemin entre mon point d'arrivée et mon ancien poste d'organiste mais avec une dénivellation supérieure largement en ma faveur. Toujours l'influence de Sirius. Le hasard, si tant est qu'il existe, me commandait de le reconquérir !

Mes recherches sur le "barbétisme"

La découverte de ce phénomène apparenté aux fameux chouans vendéens est une sorte d'effet secondaire de la reprise de mon ancien poste en 2015. sans cela j'aurais pu ne jamais en entendre parler. Comme indiqué, je n'avais pas de projet de reconquête de mon ancien poste. C'est le seul point de chute qui me fut imparti qui me l'a imposée. Cela découlait fatalement qu'une suite de "signes" parfaitement clairs.

Je précise que le véritable motif c'est de travailler sur moi-même comme ce fut le cas au milieu des années 90 quand un père Paul S. m'ayant trouvé à sa tribune me proposa de participer régulièrement à ses offices. Le Conservatoire vous file systématiquement une maladie nosocomiale inconnue des musiciens orientaux, le trac. Et puis l'instrument méritait de revivre pour ce quoi il a été conçu.

Le "barbétisme" est très intéressant en soi, un propriétaire voisin avec lequel je suis ami m'a révélé qu'un de ses ancêtres fut "barbet" et je demeure dans l'immeuble qu'il a lui-même habité. Ce fut un bon barbet dont la tête fut mise en prix en vain par la promesse de deux quintaux de bon froment pour qui aiderait à sa capture. Il n'est pas impossible que je demeure dans l'appartement qu'il a pu occuper car c'est un de ceux qui a la meilleure vue.

Bref, je suis très intéressé par l'histoire régionale et elle est assez compliquée car avant la dédition de Nice à la Savoie, cette ville relevait de la Provence et il faut, à ce propos que je retrouve le livre d'André Compan. 

J'ai pompé tout ce que Nice Historique a publié sur les barbets mais leurs archives internautiques sont mal foutues. C'est du reste une spécialité très française que de procéder à des numérisations de fonds publics de façon assez "pourrie". La BN a confié çà à des CES (contrats aidés) et c'est assez nul avec des vues de pages non recadrées. Bref, comparés à ce que produisent les bibliothèques germaniques en comparant ce qu'on fait à Nice pour le régionalisme privé et à Paris pour les fonds publics, on ne peut pas nier qu'en 1860 un rattachement et même une fusion d'incompétence a eu lieu entre France parisienne et la ville de Nice en mode franchisé !

Quelques détails sur Fulconis

La documentation historique sur les barbets est toujours à prendre avec des pincettes. Ils ont été présentés comme des "résistants" aux hussard français ayant commencé a envahir le compté en 1792 mais l'animosité remonte plus loin et au moins à Louis XIV qui fit bombarder et sauter le château de Nice avec sa poudrière.

Le meilleur ouvrage sur ce sujet particulier que fut la résistance locale est sans doute un de trois qu'a signé Michel Lafelice. Il découle d'une thèse de Doctorat présentée à Lille et publiée en 1994 sous le titre suivant Les résistances à la domination française dans le pays niçois (1792-1814). A droite une déclinaison "grand public".

Pour consulter ces ouvrages soit il faut naviguer entre plusieurs bibliothèques niçois et on ne consulte pas sans devoir remplir un dossier avec photo comme j'ai pu le constater en voulant consulter à Dubouchage un ouvrage entreposée dans une réserve rue Lamartine. Enfin, il faut surtout prendre garde à la possibilité de déformations plus ou moins chauvine voir d'un manque de pédagogie, l'histoire de la région étant aussi "tortueuse" que l'est sa topographie montagneuse constituée de vallées assez mal communicantes. On s'en rend du reste compte quand il faut envoyer, par relais pickup interposés, des colis et quand on vous donne les plus proches mesurés à vol d'oiseau ! Je ne compte plus les fois où un colis m'étant destiné s'est retrouvé dans un Intermarché en bordure du Var.

Voici pour les recherches récentes :

Couverture   Amazon.fr - Barbets ! : résistances à la domination française dans le pays  niçois - Iafelice, Michel - Livres

Il existe une version couvrant les même années mais datant de 1894 que voici et qui se trouve être plus proche des faits relatés.

Nice, 1792-1814, l'invasion révolutionnaire, les Provençaux dirigent Nice, dictature de la Convention des colons marseillais, Nice pillée et martyrisée...

Cet ouvrage je le possède et j'ai même connu son éditeur qui a brigué le fief occupé par un personnage connu autrefois sous le surnom de "Motodidacte". Et je me rappelle que Frédéric Mitterrand a éclairé, assez récemment, le public à propos d'une orientation qu'ils ont partagée avant que celui dont on parle ne s'embourgeoise en compagnie d'une actrice "pipole"...

Dans ce dernier ouvrage, on trouve une longue liste de barbets mais il manque le nom de celui dans l'immeuble duquel je demeure...

A propos d'une "Nanette Escartefigue" comme égérie du brigandage sudiste

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Je viens de découvrir un livre intitulé Nanette Escartefigue, histoire de brigands : les Barbets du comté de Nice et les réquisitionnaires de l'Estérel par Jean Galmot.

L'auteur ne fut pas niçois, c'est une sorte d'entrepreneur et d'aventurier socialiste. Le livre est une sorte de roman historique basé sur un dossier judiciaire édité en 1804 à Draguignan qui s'appuie pour Fulconis sur un historien nommé Toselli. L'ouvrage Est paru à Nice en 1906 comme le confirme le style de la couverture.

Il s'agit de l'histoire fantastique et terrifiante de Jean-Pierre Pons, chef des brigands de l'Estérel, et de Nanette Escartefigue, "qui avait consacré son poignard à la vierge, son âme au Diable et son corps à tous les hommes". L'ouvrage est téléchargeable sur Gallica.

Les réquisitionnaire de l'Estérel ne furent pas des barbets mais des jeunes gens réfractaires à la conscription au delà du Var vers Aix et St Max qui ont formé le dessein de se joindre au "barbets" centré dans et autour du village dont une partie de la gestion me cause actuellement du souci. Mais cette jonction n'a abouti alors que la résistance locale avait tourné au pur brigandage.

Voici le sommaire de l'ouvrage :

sommaire.jpg

Cliquer sur l'image pour agrandir.

La partie intéressante commence surtout page 85, Nanette devient la servante d'un complice des barbets qui aurait dévasté l'église et qui nous est présenté comme faux frère en maçonnerie. Je ne saurais entrer dans les détails sans faire une longue recension mais on discerne, derrière, les détail de ce roman l'existence d'une tendance locale à jouer "double jeu" particulièrement là où un tribunal militaire y est décrit comme voué à la liquidation des derniers "barbets".

Page 88 on apprend qu'à Nice, l'opinion générale était depuis longtemps soulevée contre les barbets, il ne restait plus trace des anciennes sympathies qui avaient favorisés les premiers exploits des colonnes piémontaises contre l'annexion de 1793. On peut dater ce renversement de sympathie de 1796 grâce à une note d'un journal intime d'un abbé Buoniffaci de décembre 1796.

Et on apprend, page 89, que Fulconis fut assassiné certes par un proche comme le précise Wikipédia et il s'agit d'un de ses compagnons qui le tua alors qu'il dormait. Les éclaireurs s'emparèrent du cadavre et le placèrent à la porte de la maison de sa mère et je résume : le meurtrier l'accompagna attaché sur un mulet dans une position effrayante... Ensuite on découvre que la municipalité de Nice, dans un rapport au ministre de la police générale s'est scandalisée de ce traitement inhumain. Les habitants ont applaudi la protestation de municipaux et ont été irrité des jactances et des menaces de dénonciation du général Garnier faites sur les places et dans les cafés...

Ce n'est qu'un roman historiques mais les précisions sur la topographie, les noms de personnes citées qui sont parfaitement historiques et existent encore dans le secteur au travers de leurs descendants, tout cela milite en faveur d'un fort certain degré de véridicité.

Historicité du personnage de "Nanette"

Voir cet article très documenté https://books.openedition.org/pup/35673

Des révélations peu connues sur André Masséna

Un appendice page 141 met en cause Masséna comme ayant été un barbet. Mais il faut tout lire. Je cite quelques passages : Il n'est pas, dans l'épopée de Bonaparte, de figure plus fièrement dessinée sur l'auréole des gloires militaires, que celle d'André Masséna, soldat de fortune, presque illettré (...) Masséna a t-il été barbet? La tradition est unanime à ce sujet. A Roquebilière et à Levens, les récits laissés par les grands pères racontent que Masséna, évadé des prisons de Nice, a fait le coup de feu dans les bandes de miliciens piémontais. (...)

Les 6 pages qui sont consacrées à celui qui devint maréchal d'empire, si elles font pas un bandit sont néanmoins assez peu glorieuses... Alors que l'ouragan révolutionnaire agitait Nice, Masséna accourut et l'ancien adjudant du régiment royal italien fut proclamé adjudant major.

Ce qui m'a toujours frappé chez les Niçois et d'une manière assez générale c'est une espèce d'opportunisme et la faculté de se vendre aux plus offrant. J'ai croisé un ancien capitaine du port de Nice a qui je fis remarquer que j'ai trouvé chez bien des Niçois et surtout des commerçants un côté assez "marchands de tapis" au point de penser qu'il devait y avoir eu des croisements plus ou moins diffus avec des barbaresques ayant fait souches. Il a souri, n'a pas cherché à me détromper et m'a fait observer en substance qu'au fond la Mare Nostrum n'est en somme qu'un vaste champ de foire aquatique et que çà prédispose à une certain degré de métissage. Mais c'est plus compliqué encore que cela car Nice est une ville qui a cumulé diverses diasporas. Et je pense à l'influence de certains "pied noirs", les "russes blancs" ne s'étant jamais mêlé de politique, le secteur de part ses attraits touristiques n'a pas attiré d'anciens colons réfugiés mais des aventuriers français peu recommandable. Le maffiosime n'est italien que par l'étymologie du mot qui la recouvre, c'est un phénomène assez universel et comme tel non moins parisien que latin.

Un chauvinisme hostile aux gens nés ailleurs sauf s'ils ont de l'argent pour faire marcher le commerce en se taisant

En ce qui concerne la possibilité d'être accepté, une dame qui a consacré une partie de ses loisirs à faire le catéchisme et qui, comme votre serviteur n'est pas native du coin, s'est vu signifier que ne l'étant point elle aussi, elle ne comprendrait jamais rien aux gosses du coin (??).

Le village visé est en guerre depuis des siècle contre celui qui, plus au nord, abrite une statue de Sainte Marguerite échappée de la gueule d'un dragon. Ben  à vrai dire ils ne savent plus pourquoi ils n'ont jamais été copains.

Sauf que dans la périphérie du village visé 4 ou 5 collègues du Maire le voue aux gémonies et tous les citoyens avec qui j'ai eu l'occasion de prendre langue s'en sont plaint.

Je suis censé m'être installé chez des enfumés. Là où j'officie un dicton local en a fait des locaux des gens de chaîne mais c'était dans le passé alors je me demande pourquoi on célèbre par une stèle, et je suppose, un office annuel comme il s'en déroule civilement devant les monuments aux morts un personnage dont résistant dont l'épaisseur spirituelle est des plus mince.

Bref les circonstance historiques surtout ont formé au dessus du secteur un "égrégore" (milieu psychique agissant) assez pernicieux, le renouvellement et même le rajeunissement de la population par de plus en plus de gens venus d'ailleurs n'est pas susceptible de changer grand chose car je ne vois personne au sein du conseil qui puisse briguer la place du shérif et présenter les qualités requises pour changer l'ambiance. A moins d'un miracle !

Les Grinda ont-ils été payés pour l'instrument que je dessers

Ces derniers ont du prendre leurs jambes à leur cou car il n'auraient été payés que de l'acompte versé à la commande. C'est du moins ce qu'à déclaré, dans son livre sur Orgue et facteurs d'orgue de Nice, fin XVIIIème, début XXème, Elisabeth Pastorelli. Elle a tenu ses infos d'un mémoire de Mgr Ghirardi de Clans portant sur l'histoire de la collégiale de Clans que l'on trouve maintenant très difficilement avec le nom de son auteur (??). Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Sainte-Mari.... Les Grinda auraient été requis de fabriquer une guillotine pour les français, tout simplement parce que les facteurs d'instruments (piano, orgue) sont les seuls artisans assez habile pour régler les problèmes posés par le coulissage sans accros d'une lame de fer dans un bâti en bois.

Dans le livre de Joseph André, il est question d'une guillotine qui devait arriver de Marseille mais il n'y a pas lieu de douter du mémoire du clerc clansois. Ce que je veux souligner c'est qu'il y a eu chez les commanditaires de l'instrument un fond de malhonnête assez foncière. En effet, si on ne réponds pas à une réquisition, à l'époque on risquait sa vie. Le style français ne leur a pas plu et çà continue semble t-il, on compte sur les doigts d'une main les paroissiens qui assistent aux concerts d'été où l'on vient de loin et même d'Italie. A clans les commanditaires auraient voulu que les frères Grinda reprennent leur instrument.

Un litige simple à résoudre

Je n'aspire qu'à une chose avoir la paix en tant qu'organiste liturgique et n'être pas emmerdé comme je l'ai été le dimanche 6 août alors qu'on aurait pu me prévenir de l'intention des intervenant de répéter avant la messe.

Pour cela j'ai proposé que le contrat de ces intervenants, s'ils doivent se servir du Grinda devront assurer les 4 pièces de l'office du matin des 3 dimanches d'août concerné.

Non seulement ce n'est pas la mer à boire mais cela constituerait un pub pour leur concert de l'après midi et procurerait aux paroissiens de la variété. En tant que "personnalité" du monde de l'orgue, je suis d'abord un musicologue de réputation internationale. Mon livre très exhaustif que la question des anciens mode de tempérament est bien suffisant pour faire passe mon nom à la postérité.

Toute la question étant de savoir si cette postérité a bien un avenir. Le projet de Great Reset du très diabolique Klaus Schwab du forum de Davos, plus la conversion des 11 vaccins imposé aux nourrissons en vaccins à ARN tend à me persuader que j'appartiens à une espèce en voie de disparition et quant à ma destinée post mortem, un petite loge climatisée pour assister à la fin de la comédie tragicomique en cours suffirait à faire mon bonheur.

Pour ce qui concerne le litige causé par Formentelli et sa stupide dénonciation calomnieuse parfaitement insoutenable, il est dommage que le Maire ait sauté sur l'occasion pour vouloir me nuire et exercer un chantage (le retour des clefs contre le rapport) car il a absolument toux faux. D'abord il ne lui appartenait pas d'interdire aux affectataires de me procurer les clefs qui m'étaient dues, il y a donc eu ingérence dès le départ mais en plus on peut se demander, s'ils ne se seraient pas entendus à propos du contenu de ce rapport.

Une procédure est en cours pour l'obtention du rapport original et celui de Michel Colin datant de 2022. Le tribunal administratif va bien devoir trancher et j'ai jusqu'à l'été 2025 pour assigner le facteur indélicat en correctionnelle. Et je suis partisan de faire d'abord, par souci d'économie, en sorte que le "karma" puisse éventuellement faire son œuvre d'une manière ou d'une autre. 

Ce qui se passe m'a été assez pénible car j'aspire à une certaine discrétion.  En effet, quand on nait Cancer ascendant Balance et quand bien même on disposerait d'un aspect de célébrité entre la maison I et la IX par un trigone entre un Jupiter protecteur en Scorpion et un Soleil en maison IX, on ne peut être reconnu que dans un milieu assez et même très fermé et même quelque peu ésotérique, la IX donnant des indications sur les "hautes études" et la "religion" ou encore la philosophie. Et un natif du Cancer est attaché plutôt aux traditions ayant fait leur preuve. C'est un "conservateur" qui entend que chacun reste à sa place sans déborder sur ce qui regarde autrui. La Balance étant le signe diplomatique par excellence çà implique de la résilience.

Enfin quand je vois le mélange de bêtise et d'arrogance du personnage qui m'a agressé dimanche dans la sacristie parce que je ne voulais pas dégager par la grande porte, je me dis que mes adversaires vont finir par se planter carrément ou se fatiguer.

Evidemment, je ne fais pas de publicité sur place à propos de posts que ne visent que l'édification des collègues mais je me dis que si mes détracteurs venaient à tomber sur ce blog, ils auraient tout intérêt à redresser la barre d'urgence. Une des raisons pour lesquelles je me suis fait mal voir dès la fin des années 90, c'est que je n'ai pas voulu collaborer à la série de concerts qui perdure depuis plus de 20 ans mais je n'ai aucune raison d'être contre, simplement ça ne me concerne pas. Enfin Cabourdin m'a requis de faire la police autour de l'instrument et çà a été le début de l'explosion.

Mais bon Nice est en France depuis 1860 au moins soit plus de 163 ans même si, à partir de 1796, ce ne fut que par intermittence. Alors il est grand temps d'en finir avec "particularisme niçois" en mode séditieux doublé de prétentions aristocratiques ridicules par l'accouplement contre nature entre la colline de Seborga et la cuvette insalubre en hiver qui est en cause.

La "principauté" en question n'étant que de carton pâte est assez franchement parodique surtout depuis qu'elle est tombée en quenouille.

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L'histoire de cette autre principauté indépendantiste a fait rigoler tout le monde et s'il le fallait j'ai là-dessus un "papier" assez hilarant à produire.

Mais bon ça fait un but de promenade annuelle pour le bien des cars Peirani et le village ne manque pas de charme. Quand à la cuisine locale je n'ai pas eu l'occasion de la goûter.

Publicité gratuite.

07/08/2023

Là où les Grinda ont exercé leurs talents, la musique n'a jamais adouci les moeurs, bien au contraire !

L'orgue est toujours vivant à L'Escarène - Nice-Matin

Cet article est long et un peu aride mais si vous voulez des illustration et ou des pièces attachées ou même des revois vers des lectures académiques à propos des sujets périphériques abordés, il suffit de demander.

Dans le cours de cet article vous découvrirez les talents divers d'un claviériste nommé Pierre Bouyer, je lui ai dédié une "volée de bois vert" d'un style dont assurément je possède un secret assez unique quant au "style" imagé...

Je rappelle avant d'aller plus loin que si je ne mentionne pas le cadre de mes aventures organistiques, ni le moindre nom de personne hormis celui du facteur qui a fait la connerie de s'attaquer à votre serviteur c'est que je n'ai pas vocation à interférer avec la politique locale car si je dispose d'une liberté de parole, je suis astreint à une "obligation de réserve" et il n'existe aucun espoir que la gestion du village vienne à s'améliorer, j'y reviendrai. Le problème que j'ai a réglé est étranger à l'église locale et l'affectataire n'a fait aucune objection à l'action judiciaire en cours.

L'actuel affectataire a du reste été victime lui-même de la méchanceté ambiante d'une fraction de la population très portée sur la "cafardise". Il doit en effet arroser son petit carré de légumes derrière le presbytère nuitamment car sinon des riverains surplombant la cure se plaignent en Mairie. Un de ses collègues africains avait déposé un colis contenant un gros radiateur devant son portail sans réaliser qu'il est toujours ouvert et là encore caftage en mairie, c'est tout juste si on n'a pas appelé des démineurs d'office. Ambiance !

Formentelli est ce qu'on appelle un "petit con", il s'est laissé monter la tête par un aubergiste qui gérait le seul hôtel proche susceptible d'héberger les équipes de travailleurs appelés à des missions dans la partie de l'arrière pays concernée.

En temps que "macho" impénitent et prétendu "gaulois" cet aubergiste en est venu à me détester, il ne suffit pas d'avoir attrapé une MSTs durant une carrière de quasi mercenaire en Afrique pour en être avant de s'embourgeoiser en s'être lié à une des deux familles les plus fortunées du patelin... Sa femme qui a gardé le tabac est, dieu merci, un peu plus futée... Passons...

Victime d'une agression dans la sacristie de l'Eglise dédiée à St Pierre et St Paul hier dimanche matin le 6 août

Etait prévu, hier à 17 h 30 le duo de Pierre Bouyer (piano forte) et Nicole Tamesti.

Voir https://pierrebouyer.com/bio

Parenthèse médicale

Ces artistes ont été programmé pour l'année passée mais le claviériste si j'ai bonne mémoire à chopé un Covid. Heureusement la version annuelle du virus chimérique, le Omicron n'est pas méchante, le collègue a donc survecu. J'avais contracté la bestiole en mai de la même année et ça s'est limité à 2 mois de grosse fatigue. Je crois du reste que si je n'avais pas eu sous la main une série de tests, j'aurais pu ne m'apercevoir de rien et n'y voir qu'une accentuation d'une fatigue assez chronique et même de naissance due à une hypothyroïdie que je n'ai découverte qu'à plus de 60 ans car les toubibs sont majoritairement nuls à cet égard. Je profite de l'occasion pour signaler que les normes de la TSH sont fausses qui situent l'hypo au delà de 4,5 unités de TSH alors qu'elle commence clairement autour de 1 et disons 1.5. Enfin si j'ai pu obtenir l'Euthyral, combinaison de T4 et de T3, ça ne saurait valoir les extraits thyroïdiens de porc car il existe 4 hormones thyroïdiennes (dont T1 et T2) qui servent toutes à quelque chose. Et en France on est privé de cette béquille du fait des abus des amaigrisseurs qui prescrivaient mal à propos ce type d'extrait.

Bon enfin, si la paresse de ma thyroïde qui s'est marquée durant l'enfance par une frilosité extrême et un signe de Hertoghe (le tiers externes des sourcils rapés surtout chez les blonds et les roux) on influé sur ma destinée en ne favorisant pas les carrières plus ou moins sportives, je suis un crabe qui ne lâche jamais ceux qu'il vient à "pincer" pour des activités diffamatoires...

Et pour en revenir à l'ambiance du patelin je rappelle que certains jeunes habitants du village sont assez portés à lyncher les étrangers au pays au point d'avoir déchaîné l'entièreté de la presse hexagonale et une partie des médias étrangers. Un record puisqu'une chaîne de télé anglaise s'est déplacée, on y reviendra...

L'agression et son modus opérandi

Dimanche dernier, c'était la fête patronale, je trouve en prenant mon poste les néons restés allumés dans le buffet. Visiblement, le facteur accordeur du Var était venait de passer. La seule clef du buffet étant en Mairie, il suffisait qu'un agent municipal passe et actionne le commutateur. Mais je découvre que le premier si naturel à ripé en sautant de plusieurs tons.

Je fais donc mon rapport à la présidente de l'association municipale organisatrice du cycle en lui demandant de voir avec son compagnon, l'ex d'une de mes profs de clavecin hors conservatoire qui a remis sur pied l'orgue niçois des Dominicains s'il peut intervenir lui-même en présumant qu'il faut démonter l'anche et la replacer correctement avant de réaccorder, ou, si au contraire il faut faire revenir Michel Guyard qui semble avoir opéré dans la précipitation et être parti comme un voleur.

Je profite de l'occasion pour proposer que Pierre Bouyer profite de l'occasion pour me suppléer car, invité à un mariage dont les festivités se sont tenu dans une auberge dédié à la madone (Peillon) je sais que comme je dépends des invités motorisés je m'expose à une nuit assez blanche.

On me répond que non ce ne sera pas possible mais on néglige de m'avertir d'un projet de débarquement prévu à 9 heures pour cause de répétition.

Comme on est 2 organistes, j'arrive à 8 heures et en principe j'ouvre l'édifice à 10 heures pour le pseudo sacristain et le collègue qui vient préparer les chants. Auparavant je dois parcourir 4 km à pinces par un chemin forestier (45 minutes en marchant vite mais ça descends) car le marié, qui est spécialiste des 2 roues motorisés était indisponible depuis plusieurs semaine et mon cheval de feu est resté attaché en son garage. Mais on néglige de me dire qu'on a décidé de m'imposer une répétition de 9 h à 10 h 30 à mon insu de plein gré.

Donc je débarque et je trouve l'affectataire préparant l'auteur avant une prise de service dans le ressort de Laghet. J'entends qu'il libère la portail. L'entrée des "artistes" se fait par la sacristie. Le portail est barré de l'intérieur, je n'ouvre le vantail qu'à 10 heures. Donc, très innocemment, il en est venu à favoriser l'intrusion qui allait survenir.

Il me demande si ça va. Je réponds que non et il sait pourquoi. Il a été prévenu d'une possible défection de de mon désir d'être remplacé si possible. Il me réponds : peu importe l'essentiel est que tu soi debout ! Je lui demande s'il a entendu résonner l'orgue et si donc le facteur serait passé, il me répond : je ne m'intéresse pas à çà ! En fait d'après l'horaire de mes msgs sur Whatmachin, il ne me lit que tard le soir. Bref, le village étant peu gratifiant, il meuble sa solitude en visitant des collègues ou amis comme l'ont fait tout ses prédécesseurs à moins, comme au temps des enregistrements de l'ensemble baroque de Bezzina, il n'ai cuvé un vin qui n'était pas toujours de messe en ne se montrant que pour les offices...

Je suis en train de mettre au point mes pièces et je vois débarquer la présidente et son compagnon et je vois qu'ils se dirigent vers la sacristie que je ne peux refermer derrière moi. Justement si je n'ouvre qu'à 10 heures c'est pour des raisons de sécurité. Je dois attendre que le sacristain ou un collègue soit présent. Ils n'avaient rien à ficher à la sacristie. La Mairie a les clefs de la tribune et du contacteur de la soufflerie.

Une agression préméditée

Pierre Bouyer est accompagné, non seulement de la présidente et de son mec mais également d'un certain Jean Claude. Un individu violent, il parait que ce serait "de famille" qui avait sans doute été recruté comme éventuel "homme de main".

Bref je le connais depuis environ 37 ans. Il a fait partie de la fine équipe "paraliturgique" voué à la défense et à l'illustration du folklore ancien type "fête des limaces" comme décor de la "Fête Dieu". Je dois tout mes problème à une partie de cette "fine équipe" dirigée par un personnage assez "fumeux" que l'on voit sur une photo illustrant un culte barbétique local que j'évoquerai plus loin. Cet individu, un caractériel, facilement "énervable" dès qu'on le contredit fut pompier bénévole, il serait retraité d'un office paramédical, le Maire étant médecin il partage les préventions de ce dernier envers votre serviteur. Du temps du Père Paul S., un curé sportif, motardisé et très original puisqu'inventeur de "mariages sous marins" au lieudit niçois Roba Capeou, ce personnage mi paroissien-mi agent municipal bénévole a insulté notre "patron" de l'époque parce qu'il avait une "femme secrète" et un fils naturel que je n'ai discerné que tardivement et il se trouve surtout que j'ai été affranchi des misères qu'il a subie par une relation que j'ai nouée plus tard avec un personnage assez particulier de qui je détiens beaucoup d'informations dans un domaine assez "géopolitique" pour faire court. Paul S. est chypriote, et il coulerait une retraite des plus amères dans son pays, la frustration aurait nuit gravement à sa silhouette qui n'était pas des plus "haricot vert"...

Un "roman" que je vous conte est intéressant de part tous ses détails

La présidente s'est abstenue de monter à la tribune. J'ai vu filer le couple vers la sacristie où ils n'avaient absolument rien à foutre puisque la Mairie à les clefs d'accès à l'orgue tant externe qu'interne.

J'ai découvert lors de l'agression survenue en la sacristie et en l'absence de témoins qu'une porte de communication entre l'escalier menant aux appartements privés de l'affectataire et au couloir donnant accès à la sacristie a été fermée. Or elle ne l'est JAMAIS et elle peut se fermer de l'intérieur côté sacristie. J'ignore si la clef de la serrure actionnable côté escalier privé est la même que celle des verrous fermant vers l'extérieur et la place Carnot. c'est un point à vérifier mais quand on réfléchi à cette porte, jamais fermée sur laquelle j'ai buté, lors de l'agression, la fermeture ne peut venir que de la présidente et son complice. Je présume qu'elle a prévu un éclat pouvant attirer le prêtre desservant et qu'il s'agissait de l'empêcher d'intervenir !

Obligé de battre en retraité et insulté devant un collègue

Imaginez votre serviteur sommé de "dégager" devant des collègues. Il ne faudrait quand même pas oublier que si je ne donne pas de concerts, je suis un musicologue de réputation internationale et qu'à tout prendre il existe une différence de niveau entre les chercheurs qui laissent à la postérité un ouvrage de référence sur un point de technique subtile (celle des tempéraments inégaux) et les nombreux "saltimbanques" et "comédiens en musique" qui se donne en spectacle dans des cadres somme toute assez frivoles !

Pierre Bouyer s'est plaint de l'accueil, il se prend pour qui ce Mossieur ?

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Cette photo je l'ai tiré de son site. Nous le voyons se pavaner à l'arrière d'un carrosse d'ancien régime. C'est un piano fortiste autodidacte. Il est très renseigné sur le clavecin et connait l'existence de Geoffroy Dechaume mais vous ne trouverez de sa part aucune audition d'orgue ni de clavecin. Bien sûr n'importe quel claviériste ayant suivi l'enseignement de piano d'un des maître du Conservatoire peut jouer brillamment de l'orgue mais je note ceci :

Pierre Bouyer fut un des tout premiers claviéristes français à se passionner pour le fortepiano, après des études pianistiques “classiques” avec Yvonne Lefébure et Charles Lilamand et la découverte précoce du clavecin grâce à Antoine Geoffroy-Dechaume (ces études comportant un détour par diverses classes du Conservatoire National Supérieur de Paris, dont il est lauréat).

S'il avait été l'élève en clavier de Geoffroy-Dechaume, il l'aurait précisé. En fait il n'a fait que lire les secrets de la musique ancienne et autres ouvrages apparentés. Quant à moi, j'appartiens bien à la "succession apostolique" ainsi ce personnage qui me fait penser à Louis XIV plus qu'à son prédécesseur du "Grand Siècle" en me prenant pour un "petite merde" en se plaignant d'avoir été mal accueilli. Bien sûr on s'est bien gardé de l'avertir qu'il allait être confronté à une "pointure" dans son domaine

Je ne regrette pas d'avoir été trop fatigué pour descendre pour le concert car il m'aurait fallu remonter un stop et çà marche mal dans la région car de toute façons vu la littérature tardive qu'il affectionne, il est impossible de vérifier s'il a pu assimiler l'art du toucher inégal car il n'est vraiment opérationnel qu'à l'orgue et au clavecin domaine qu'en fait il ne pratique pas du tout vu l'absence du moindre enregistrement et surtout bien avant l'époque qu'il affectionne, celle de "Bithovent" et Cie.

Nous verrons que cette invitation témoigne de beaucoup de fatigue de la part de la direction artistique du festival...

Dégagé de force et de quoi s'est plaint Pierre Bouyer

Donc l'ordre m'est intimé de "dégager" séance tenante par, disons un handicapé mental infesté de l'espèce de chauvinisme local anti-français qui se pratique dans le secteur. Je ne serais pas le "maître" en ma tribune et lui qui il est ? Et bien si je suis le "maître" car lorsque l'intrusion s'est produite j'étais dans mon rôle et je ne me suis jamais opposé aux concerts et on verra à ce propos que quand je propose d'en améliorer la gestion on fait la source oreille.

L'affectaire aurait été informé des répétitions avant la messe. Evidemment que c'est faux, ça a été décidé à la dernière minute rien que pour m'emmerder.  Notez que dans sa générosité la présidente avait décidé de libéré la tribune à 10 H 30 nous laissant une demi heure pour assumer la préparation de l'office. Mais il a fallu que le sacristain se gendarme pour les "dégager" à leur tour. Nicole Tamesti m'a demandé à quelle heure finirait la messe. J'ai du répondre qu'en raison de la présence d'un baptême et vue des début selon l'heure africaine du jour, il fallait prévoir une occupation jusqu'à midi 30.

Donc je reprends mon jeu de clefs et l'orgue en vient à tomber aphone dès les premiers accords. Or j'ai prévenu que j'allais couper le contact mais comme l'artiste m'a considéré que comme un amateur méprisable sans même avoir la politesse échanger la moindre civilité, çà lui a coupé le sifflet. Ce à quoi j'ai répondu que si la présidente avait fait son job, elle lui aurait fournir les clefs. je n'allais quand même pas laisser un trousseau contenant des clefs personnelles.

Or on devait découvrir que l'affectataire s'étant fait remplacer par un collègue, ce dernier a mené les choses tambour battant, on a commencé à l'heure et fini à Midi et quart. Donc avant de me faire remonter par un couple de paroissien fidèles qui sont content de ma présence, je fais un crochet par le café de l'Union pour annoncer au duo que la voie est libre. En vain il s'était attablé devant un repas copieux à l'italienne. Il n'y avait donc pas urgence, ils disposaient d'au moins 3 heures pour répéter et l'on aurait pu fermer l'église jusqu'à 17 heures 15. Je suis donc persuadé que c'est la présidente qui a poussé à la répétition du matin, rien que pour me faire chier.

Je fais le service depuis 2015 soit depuis 8 ans. Jamais aucun artiste intervenant n'a exigé de répéter avant la messe et je regrette : l'usage cultuel du bâtiment et de son orgue sont PRIORITAIRE.

Récapitulons !

D'après l'affectataire c'est moi qui aurait du "dégager" les importuns. Ben l'aurais aimé l'y voir !

Nous avons été informés par la bande que pour les deux prochains dimanche les organisateurs on décidé de leur propre chef de réquisitionner l'orgue avant la messe. J'ai prévenu mon patron que si un créneau suffisant ne m'est pas assuré je prendrais mes vacances. Après tout j'y ai bien droit même si étant bénévole cela exclu le versement de "congés payés".

Le moyen de solutionner ce genre de problème, c'est d'imposer dans le contrat des intervenants, la participation à l'office du matin des concerts !

J'ai travaillé avec Marcel Pérès avant qu'il ne monte à Paris et connaisse son heure de gloire. Il a donné un concert dans le cadre de l'organisation visée. On se tutoie, l'ayant trouvé à la tribune en arrivant avant la messe, je lui ai proposé d'intervenir pour les 4 pièces et a accepté avec empressement. c'est un grand improvisateur, il a fait çà les doigts dans le nez et on en a profité pour avertir les paroissiens qu'ils avaient la chance d'avoir un aperçu du concert de l'après midi.

Mais voilà, je n'ai jamais pu faire entrer cette pratique dans les mœurs de la collectivité organisatrice. Je pense jouer correctement la littérature que j'aborde. Un dimanche que j'ai organisé une séance de travail plusieurs touristes m'ont félicité et même applaudit, on m'a demandé si je donnais des concerts. Non ce n'est pas dans mes cordes à cause d'une certaine émotivité que j'ai du apprendre à maîtriser. Dimanche dernier j'étais prêt à rentrer chez moi mais les absents ont toujours tort et finalement çà s'est bien passé. Je remercie donc les perturbateurs pour l'épreuve qui renforce mon auto-confiance mais il ne faudrait pas en faire une habitude.

J'ai donc invité mon "patron" à faire en sorte que l'on décide d'inclure dans le contrat des intervenants une participation à l'office car elle ne présente que des avantages pour tout le monde. Ca me ferait des vacances, plus de la variété pour les paroissiens, plus une pub pour les concerts estivaux. Certes on compte sur les doigts d'une main les paroissiens venant aux concerts de l'après midi et les divers affectataires ont toujours boudé ces manifestation profanes tout simplement parce que le Maire et ses sbires se sont toujours comportés comme en terrain conquis !

Je rappelle que j'ai du signer un contrat avec ce personnage pour obtenir les clefs de tribune car il avait interdit à tous les prêtres de me les donner. Cela s'appelle une ingérence caractériser et cela doit cesser. Je redoute, comme il est appelé à se représenter, qu'il n'en vienne à exiger de l'évêque mon exclusion comme il du réclamer le déplacement du Père Paul suite à son installation sur son siège de "shériff municipal" parce qu'il règne sur une ville très policière. Il y a avait 21 caméras au temps du fameux lynchage qui n'ont servi à rien et on va en doubler le nombre pour faire cracher les resquilleurs qui dépassent le temps de stationnement imparti...

Pourquoi Pierre Bouyer a t-il refusé l'offre qui a été faite dès le jeudi ou le vendredi précédant ?

Ben tout simplement parce qu'il n'est pas vraiment organiste mais Claudine Grisi, la directrice artistique questionnée à ce sujet par la présidente n'a pas du prendre la peine d'en faire la proposition à l'intéressé ou il l'aura refusé alors qu'il est clair qu'il pouvait jouer les 4 pièces requises sans avoir beaucoup à se mettre en peine.

Mais voilà comme vous pouvez le constater, ce personnage mal dégrossi et qui se croit encore sous l'ancien régime et considère ceux qui ne lui font pas de courbettes comme de la valetaille alors que son instrument de prédilection a surtout marqué une rupture et ne fait souche qu'après une révolution terroriste des plus sanglantes se prend pour ce qu'il n'est pas et joue habilement d'une rhétorique publicitaire biaisée pour tenter de se fondre dans un univers baroque auquel il demeure étranger.

Alors dans la mesure où il m'a manqué du minimum de respect qui m'est du je lui dit que s'il n'a pas été content de l'accueil qu'il s'en plaignent aux véritables responsables à savoir d'un ancienne prof d'anglais et que si ce n'est pas suffisant qu'il aille se faire foutre.

Je suis sans doute de lointaine ascendante aristocratique côté anglais car je peux exhiber de deux blasons prestigieux, l'albionique étant ainsi conçu : noir d'écu au chevron herminé couronné de trois anneau d'or. J'ai donc dans mon ascendance des magistrat et des clercs tonsuré d'assez haut niveau, alors le "saltimbanque" auquel j'ai eu affaire et bien je m'emmerde à pied, à cheval, en voiture. Et le laisse les vaisseaux spatiaux aux admirateurs d'Elon Musk fous furieux qui rêvent d'aller coloniser Mars. Si seulement les 80 % de bipèdes ne comprenant rien à la pièce tragique qui se joue sous les yeux ébahis de moins de 20% de relativement initiés ça ferait beaucoup de pollution de tous ordres en mains.

Un directrice artistique qui donne des signes de fatigue

Soit dit en passant l'invitation par ma collègue Grisi de ce duo essentiellement piano fortiste témoigne en effet de beaucoup de fatigue. Je n'ai rien à dire sur le plan artistique et sur la qualité du pianiste et je pense du reste que c'est la violoniste qui était anxieuse mais il faut convenir que le style de prestation n'a vraiment que peu de rapport avec l'esthétique de l'orgue des Grinda.

Cette ancienne prof que j'ai beaucoup appréciée à l'époque où je n'étais pas encore trop éloigné de Cagnes sur Mer où elle a tenu une classe d'orgue nous a fourgué deux éditions des élèves de Saorgin avec la répétition des prestations de deux anciennes camarades qui feraient mieux de prendre leur retraire en tant que concertistes mais si je ne m'abuse le dernier concert à été dédié à un couple de revenants. La violoniste à certes épaté le public mais seul l'ensemble Polhymnia est nouveau.

C'est l'occasion de préciser que j'avais fait passer un CD d'un collègue, savoir Dominique Dantand qui méritait largement de paraître vu l'enregistrement d'un livre d'orgue longtemps inédit, celui de Jean-Baptiste Nôtre qui est un livre français de l'époque qui convient au Grinda mais comme cela venait de moi, ce CD on l'aura oublié dans un coin ou on aura volontairement censuré son auteur. Mais c'est égal, ce collègue a apprécié "mon" instrument lors d'une visite à sa fille qui lassé de la mentalité sudiste a regagné des parages plus froids donc naturellement plus chaleureux, y compris envers les étrangers.

Notez que mon collègue ne s'en est pas formalisé, des propositions de concerts, il n'en manque pas puisqu'il a eu l'occasion de se faire entendre jusqu'en Espagne et il dispose d'un orgue français plus complet que le Grinda local.

Sur un village peu auspicieux

Le village dont on parle, peu auspicieux, il l'est pour des raisons diverses, topographiques, historiques etc...

Sur le plan topographie son "Feng Shui" est calamiteux. C'est une cuvette froide et humide en hiver. La circulation de l'énergie dans le lit de son "fleuve" actuellement des plus chétifs est obstrué par une végétation qu'il faudrait discipliner. Les maisons au Sud "tournent le dos" à ce fleuve alors que l'on pourrait aménager les berges et les rendre attrayantes sans grand frais. Il est barré du côté de son "phénix rouge" (Sud) et son assise est "cassée" côté "Tortue noire" (Nord). Le siège initial du village étant à l'Est et figure actuellement son "dragon vert", et la partie "Tigre blanc" est vectrice des humeurs peccantes venant du Mercantour. ce qui est remarquable c'est que la "cassure" qu'enjambe un viaduc bifurque vers un col où démarre tous les orages et cette direction se trouve pile poil dans une direction que les chinois ont baptisé "porte des démons".

J'avais raconté çà a un curé qui s'est laissé manipuler en 2002 par une camarilla de mes adversaire avant de me limoger. Notez qu'il aurait pu se faire un nom dans le domaine de l'astrologie s'il avait été doué en matière de symbolisme. Mais il a trouvé "diabolique" la "science naturelle" que j'ai apprise dans ses modalités les plus basiques. Ce "patron" que je n'ai servi que quelques mois a failli me causer une chute mortelle depuis la tribune un soir de la veillée de Pâques en raison du fou rire que m'a causé sa thèse selon laquelle les chrétiens se seraient inspiré de "la flamme des Jeux olympiques" pour concevoir le rituel du rallumage du cierge pascal à partir d'un feu de bois externe des plus naturels. Il existe bien un symbolisme du feu comme source de lumière qui est universelle mais il n'existe aucun rapport entre une "grande messe sportive" et une "initiation" censée procurer la "vie éternelle" chose de toute façon incompatible avec la conservation d'une modalité individuelle fut-ce en mode subtil.

Fort heureusement j'ai à présent comme "patron" un clerc tonsuré qui est Bac + 14 et il connaît la cosmologie grecque comportant trois étages sans laquelle on ne peut rien comprendre aux matières spirituelles. Quoique n'étant que Bac - je crois que nous formons un assemblage assez cohérent et il a régularisé spontanément ma situation bancale en me procurant spontanément les clefs qui me manquaient encore. Mais ayant tâté un peu du bouddhisme en version plus ou moins "chamanique", je ne suis pas sans savoir à quel point ce monde est tissé d'impermanence...

Une histoire des plus tourmentées

L'orgue a été construit en 1791. En 1792, des hussards révolutionnaires débarquent et veulent assujettir le pays et rançonnent le habitants. Des "chouans" très spécifiques se lèvent en tant que résistants. Celui auquel on a consacré un culte annuel là où j'exerce mon talent s'est borné à se venger du viol de sa femme.

En 1799, les français sont quasiment maître du pays, le général Pierre Dominique Garnier propose un armistice à destination des "barbets" désirant rentrer au pays. Jospeh André auteur de Nice 1792-1814 a décrit ce général comme un assez sale type, ce n'est pas l'idée qu'on peut s'en faire en lisant sa notice sur Wikipedia.

L'idole de la caste au pouvoir là où je pratique surtout la musique française est un certain Lalin. Tous les indépendantistes y compris lrd occitans avec lequel il n'est relié par rien en ont fait leur emblème. Son effigie orne une monnaie locale de pacotille qui ne sert guère que facultativement pour payer l'entrée de concerts voués à la polyphonie en usage dans le grand sud...

Description de cette image, également commentée ci-après

Ce personnage a libéré ses compagnons dans la forêt du nid d'aigle où je réside. Mais lui a désiré garder le maquis

Or je découvre que le 15 mai 1796, Victor-Amédée III l'ex souverain des niçois a capitulé en signant le traité de Paris et en laissant le Comté de Nice aux Français avant de mourir le 16 octobre 1796.

La partie était perdue dès cette année là pour le barbétisme. Voir apogée et déclin du barbétisme sur Wikipedia. Ce phénonomène allait être éradiqué sous le consulat et l'empire à la demande des habitants.

Lalin a été occis par des proches pour toucher la récompense et ostenté par les français à Nice après avoir été encloué sur la porte de la maison de sa mère. Au grand scandale, des curés et de leur évêque niçois... Sauf que les clercs sont courageux mais jamais téméraires...

"symphonie" collaborationniste

La "symphonie" correspond dans le christianisme orthodoxe en un idéal de collaboration de l'autorité spirituelle (caste des brahmanes) et du pouvoir temporel (caste des guerriers) qui n'a jamais vraiment existé coté latin...

En revanche, cette symphonie s'est incarnée localement et assez provisoirement dans le village où je sévis. En 1806, Napoléon premier du nom est devenu le maître de l'ancien comté de Nice. Il décide que l'on fêtera la "Saint Napoléon" le 15 août, jour de la fête de Marie "mère de Dieu". Gonflé le mec : il faut donc trouver dans me martyrologue un non rappelant le blaze de celui qui venait de se prendre comme une sorte de "nouveau Christ". Certes je lui sais gré d'avoir arrêté cette putain de révolution que fut 1789 et la suite et je suis d'un tempérament assez bonapartiste. Je suis pour les "concordats" intelligents sauf que celui qui a pris forme en 1905 est assez franchement calamiteux parce a consisté, avant l'achat tout récent de notre presse hexagonale par des millions d'€uros de subventions (j'ai vu passé il y a quelques heure le chiffre de 962 millions mais j'ai pu rêver...) a faire de l'Eglise de France, ce qu'on est convenu d'appeler une femme entretenue quand on veut rester poli.

Seulement voilà, elle avait vocation à le devenir au moins en France car en Allemagne il en va bien différemment...

C'est ainsi qu'un curé érudit dont j'ai oublié le  nom a dégoté un nom de martyrs vaguement approchant et que l'affaire a pu être pliée.

Quel rapport avec le patelin où la prétendue élite me fait des misères ?

Ben tout simplement, André Pereygne que j'ai connu comme directeur du Conservatoire (dont j'ai hanté la classe de clavecin tenue par une disciple d'Antoine Geoffroy-Dechaume marié à un lointain descendant d'un certain Guy de Chauliac qui fit ses études de médecine à Toulouse et Montpellier) a raconté dans un supplément de Nice-patin-couffin (Nice-Matin) l'histoire du zèle d'un certain Uberti qui s'est roulé par terre pour écrire au préfet de l'époque qu'il regrettait de n'avoir pu en faire assez vu les finances de son patelin...

Les choses ont donc bien changé puisque le village en question a choisi de revivre le cauchemar des années 1792-1799 et de camper dans un esprit de sédition anti français que, bien entendu, le Maire abandonne momentanément quand les subsides parisiens font son affaire. Je pense évidement au montage d'un "vaccinodrome" et d'un ou deux prêches civil en l'église où je réside à la place d'honneur, du moins selon les données des 4 directions de l'espace. Ben oui l'église a été orientée en 1643 à l'envers, l'orgue étant à l'orient de l'édifice, ce ne peut qu'attirer des emmerdes à son desservant liturgique et ne profiter qu'aux stars plus ou adonnées à des exhibitions plus ou moins égotiques.

L'affaire du "lynchage mortel"

Un lyonnais ayant été soupçonné de vol d'une carte bancaire et de menue monnaie au détriment d'une vieille, elle l'a désignée comme son voleur. Il est possible qu'elle n'aie pas eu la berlue mais on n'a jamais vu, en dehors des quartiers de banlieue les plus pourris des grandes villes, une petite armée de jeunes poursuivre un suspect qu'ils ont lynché sous le viaduc ferroviaire avant de l'abandonner devant le vieux moulin devant l'effigie de (...) Lalin.

J'ai enquêté à l'occasion d'une campagne de photos pour illustrer le Feng Shui du patelin et j'ai fait parler des vieux villageois de souche. Je suis pas curé mais je sais confesser les gens. Cela dit on les désigne comme des "consanguins" à qui ont a reproché une "omerta", en fait seule une poignée d'entre eux on su quelque chose après le 12 octobre et l'immense majorité des occupants d'un village ayant tourné au genre dortoir pour étrangers de passage n'ont rien su avant le 14 décembre quand Nice-Tru-machin s'est emparé de la nouvelle.

La question pertinente est qui a censuré la chose et pourquoi ? La réponse est sans doute identique à la question de savoir comment le Maire s'y est pris pour me faire coller une contredanse pour stationnement interdit le jour des Rameaux, 17 jours après, soit le lendemain de la réception d'une épître lui annonçant que s'il devait continuer sur la voie qui est la sienne, il risque un jour un choc en retour quelconque...

Enfin c'est l’hôpital Pasteur qui a merdé et la famille du lynché à porté plainte pour défaut de soins d'urgence.

Reste à déterminer la source de la violence locale que j'ai moi-même subie hier matin. "Charlie Merdo" en évoquant contre toute vraisemblance un lynchage si banal a évoqué un village de métissés, je cite :

Alors ? Il est vertigineux comment, le racisme, CENSURE ? En vrai, nettement moins qu’à Paris. La population est
beaucoup moins uniformément blanche que nous le font croire les médias nationaux. Je croise toutes sortes de visages
noirs ou à la peau sombre (si vous vous attendiez à ce que j’aborde les gens pour leur demander s’ils sont arabes, il aurait
fallu me payer beaucoup plus cher).

Et plein d’enfants métissés. Personne ne semble les regarder de travers, ces gens, tous
ont l’air tout à fait intégrés à la vie du village. Si l’on regarde quelque chose de travers, c’est plutôt ma propre excessive et
peu naturelle blancheur (il est possible qu’on n’ait pas vu un Irlandais depuis un bail, par ici – j’ai l’impression d’être une
licorne).

Désolé de contredire les propos de l'anglaise qui a écrit ces bêtises. Il est possible qu'il y a fort longtemps des barbaresques aient fait souche localement dont le métier consistaient à razzier la population sur les côtés. Les semblables attirant les semblables, en 1963 on a choisi un lieu excentré pour en faire un camp de harkis. Des gens charmants et très attachants à la première génération mais après avec l'indigénisme montant ça a été moins cool. En temps qu'ex accordeur de l'ensemble baroque, je suis sorti de nuit de l'église pour demander à des filles assez bronzées de baisser d'un ton pour qu'on puisse finir vite le job  avec pour résultat d'avoir de devoir battre en retraite et de nous barricader derrière le lourd vantail.

Mais plein d'enfants métissés, c'est faux ! Le village aurait plutôt tendance à "blanchir" car plusieurs des personnes que j'ai questionnées ont insisté sur le côté dortoir du village. Le village se rajeunirait et une villageoise de souche dont le petit fils s'est extasié devant le Grinda et envisageait d'apprendre l'orgue m'a confirmé que, comme partout ailleurs, les indigènes de souche lointaine sont de plus en plus minoritaires. On y voit plein de jeunes couples attirés par le soleil et l'on se plaint qu'il ne fasse par marcher le commerce local en préférant faire halte à Auchan ou à l'Intermarché de Cantaron en rentrant du turbin. Et j'ai été frappé par l'observation suivante : du temps de mon premier ministère, la place Carnot était plus ou moins le RV des jeunes hors Café de l'Union, or depuis 2015 hormis la clientèle de la terrasse, on ne voit plus le moindre attroupement au delà de cet espace commercial.

A noter que l'enquêtrice de "Charlie Merdo" aurait discerné plein de lesbiennes gravitant autour du café de l'Union où mon patron serait devenu assez populaire puisqu'on le désigne comme l'évêque du patelin. Enfin si l'espèce visée n'est pas rare et se reproduit de préférence par PMA et se trouve être portée par le climat de vengeance tout azimuts qui constitue une sorte de point focal de la crise de notre monde post moderne, je doute que ces nouvelles amazones puissent plastronner en annonçant la couleur. Je cite :

En tout cas, si vous cherchez Jean de Florette, vous ne le trouverez pas ici. XXXXXXX a ses ostéopathes et ses lesbiennes. On ne saurait faire plus « Marais ». C’est juste un endroit où il s’est passé un truc moche. En cela, XXXXXX c’est partout.
Traduit de l’anglais par Myriam Anderson

Un village LGBT en somme : n'importe quoi ! Je n'y viens guère que le dimanche et rarement en semaine mais s'il avait présenté des accents lesbiens ou s'ils comportait des vrais gaulois, et ceux là formaient des "ménages à trois" sans femmes comme l'on rapporté plusieurs historiens antiques, ça se saurait. L'impression que je retire c'est que ce village est assez mort comparé à l'animation d'autrefois.

En guise de conclusion provisoire

La procédure menée en vue de l'obtention du rapport accusatoire de Formentelli et du rapport de contrôle de Michel Colin reprendra après le 7 septembre. La C.A.D.A. ne peut exciper d'un délai supérieur à deux mois pour donner sa réponse ou rester sur une non réponse.

Je rappelle que je suis accusé par Formentelli d'avoir causé 5396 € H.T. de dégâts dans l'instrument en prenant l'initiative d'intervenir pour je ne sais quelles raisons ni exactement comment. C'est stupide car l'église ne détient pas de clef du buffet et cela n'a aucun sens, l'instrument étant à l'époque sous contrat d'entretien bisannuel. Je pense du reste que la manoeuvre visait à se défausser d'un entretien peu rémunérateur car Formentelli n'ambitionne que des grands chantiers.

Il est exclu que je me fasse "enculer" par ce personnage qui n'a fait qu'essayer de se venger d'un article de juillet 2014 qui en réalité ne le mettait pas en cause personnellement mais a dénoncé la magouille d'un de ses "souteneurs", un pharmacien organophile que tout le monde connaît et qui choisi de virer sa vidéo sur l'orgue d'une basilique champenoise qui n'avait conservé que le buffet de l'instrument. Un instrument jugé trop criard par un collègue, la vidéo aurait disparu dans l'heure. Une manoeuvre ayant consisté à jouer de son "charisme" pour persuader deux Dracs de mettre sur la touche le technicien conseil responsable de l'instrument de Saint Guilhelm le Désert soit Roland Galtier et ensuite Michel Colin pour l'orgue que je dessers.

Je constate simplement en ce qui concerne celui que je joue que Formentelli à occulté la montre et le prestant dans les graves jusque Fa1 pour le 8 pieds et Fa2 pour le 4 pieds. Plus des inégalités dont un second Mi naturel récalcitrant et des anches assez inégales.  Maintenant je n'ai jamais été hostile à ce facteur personnellement. J'ai un collègue et ami qui a entendu un enregistrement de St Guilhelm dernière manière et qui en est enchanté. En définitive, c'est l'éthique calamiteuse de Formentelli fils que je condamne et il devrai en répondre. Les dénonciations calomnieuses sont passibles de poursuites pénales et il ne peut invoquer aucune excuse.

Pour en terminer avec l'angle choisi pour aborder le litige, le mauvais génie promoteur de Formentelli fils avait failli me casser al gueule lors de l'entracte de l'inauguration du "biniou" en cause... Comme je me suis présenté à lui, le bec enfariné et que je ne suis pas né de la dernière pluie, que j'avais prévu sa réaction peut-être que j'avais prévu d'immortaliser sa réaction imbécile... Quoiqu'il en soit instrumenter contre moi son idole est l'oeuvre d'un lâche de la pire espèce et ce que j'ai écrit à son propos étant couvert par la prescription de 3 mois, les casseroles que je lui ai accroché au cul tinteront encore pendant longtemps chaque fois qu'il fera un mouvement.

A propos des numérisation frauduleuses de Sonus Paradisi

Je l'avais mis en cause à propose de la numérisation frauduleuse de plusieurs instruments du Sud Ouest par Sonus Paradisi. Comme je l'avais annoncé, la technique consistant à crypter les banques de sons quelqu’en soit le mode a vécu, en ce qui le concerne. Après avoir suffit les pressions de l'éditeur du logiciel se simulation américain Sonus a rétropédalé pour ne se plus conformer qu'a la dernière version IV qui a été crackée.

La dernière version serait la VI mais je ne vois pas où sont les véritables progrès et on laisse ses gadgets additifs aux blaireaux friqués lesquels ont bien le droit d'exister car il faut de tout pour faire un monde...

13/06/2023

"Dénonciation calomnieuse" de Michel Formentelli : le moment est venu de lui demander des comptes !

  L'orgue est toujours vivant à L'Escarène - Nice-Matin   formentelli_DDM.jpg

MAJ du 7 juillet :Etat de la procédure en cours

J'avais déposé un recours pour excès de pouvoir devant le Tribunal Administratif de Nice pour non communication des pièces réclamées à la Mairie et à la Drac d'Aix.

Je viens de recevoir une ordonnance déclarant mon action irrecevable faute d'avoir actionné préalablement la Commission d'accès aux documents administratifs. J'avais bien pensé à cette commission mais quand vous googuélisez "Cada06" vous tombez sur vous tombez sur la Commission d’accueil des demandeurs d'asile.

J'avais fini par tomber le site national, qui ne comporte pas de n° d'appel fixe mais un pdf avec une longue liste de n°s de portable changeant tous les 3 ou 4 jours. Bref, le passage par ce préliminaire pré contentieux est obligé faute de quoi le juge administratif ne peut se prononcer sans l'avis de cette commission présentée comme indépendante. J'ai donc faire la saisine qui s'imposait. En cas d'échec je renouvellerai le recours pour excès de pouvoir.

Quant à l'action pénale, je pourrais l'entreprendre dès maintenant mais le délai prescription courant jusqu'en 2025, il n'y a pas le feu au lac.J'aviserai après réponde de la CADA. Inutile de se précipiter nous sommes en période de vacances judiciaires.

En effet, la preuve de l'existence d'une dénonciation calomnieuse du seul fait de l'existence de la mise en cause  de la LRAR du 7 août 2019. Comme indiqué dans la présentation des faits relatés ci-dessous, la visite du technicien Conseil n'a pu avoir lieu qu'avant les concerts de l'été 2022 pour maintes raisons. En 2919, j'ai su qu'il n'y avait plus d'argent dans les Caisses de la Drac, que les techniciens conseil se limitaient aux interventions urgentes avançant parfois les frais, je prévoyais qu'il ne se passerait rien avant les élections municipales de 2020.  Malheureusement, c'était sans compter avec un invité imprévu, savoir le fameux coronavirus chimérique et la gestion aberrante qui s'en est suivie avec des confinements qui n'ont servi qu'à emmerder les citoyens et à foutre en l'air une partie de notre économie en attendant l'attentat contre les gazoducs russes pour achever l'industrie européenne...

Pour ce qui concerne Formentelli, d'ici là il risque de lui tomber une tuile quelconque sur la tête qui pourrait éventuellement me permettre une économie procédurale. Je rappelle qu'il aurait livré un mauvais travail du côté de Nuits St Georges et un collègue qui s'est intéressé à la chose m'a cité en exemple des étiquettes de registre collées de travers et à Thonon les Bains pour un instrument non classé aurait été fort négligé. Dans ce dernier cas l'organiste étant diplômé en facture d'orgue on risque d'en entendre parler un jour. Le père Formentelli qui serait devenu sourd comme un pot et la mère munie d'un aspirateur aurait effectué un travail très sommaire pour le compte du fils. J'ai eu ces jours-ci une demande d'aide d'un médecin à la retraite pour une console qui refusait de fonctionner avec Hauptwerk et quand j'ai évoqué mon litige j'ai eu d'autres échos à son propos. Un organiste éminent a vu notre homme engueuler un de ses clients. Qui trop embrasse mal étreint et surtout :

Qui sème le vent récolte la tempête... 

Si donc la facture du mauvais karma que le jeune Formentelli a du accumuler sur sa tête pouvait lui être présentée sous une forme ou une autre et à brève échéance, je dois avouer que j'en serais ravi. Le "karma" est mentionné dans les évangiles sous la forme ci-dessus.

Pour ma part j'ai appliqué la règle suivante : je ne fais jamais aux autres ce que je ne voudrais pas que l'on me fit. J'ignorais jusqu'alors que la formule avait été énoncée par un savant Juif nommé Hillel. Et j'ai eu la surprise récemment d'apprendre qu'un certain Jésus de Nazareth l'aurait inversée et renseignement pris j'en ai trouvé la preuve dans Matthieu 7 : 12 : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes.

Cette inversion pose un sérieux problème comme l'a noté un gnostique nommé John Lamb Lash : en effet si vous payez à quelqu'un des vacances Tahiti, ce n'est pas sûr du tout qu'un autre particulier aura l'idée de vous rendre la pareille fut pour une autre destination de même qualité. Le goût des gens étant assez imprévisible l'inversion positive du commandement de Hillel tend à violer la liberté d'autrui...

Enfin, cette erreur de prescription n'est rien en comparaison de celle ayant consisté à préconiser de tendre l'autre joue lorsqu'on est frappé ou même, pour employer un langage plus actuel, à donner son cul a quelqu'un qui a voulu vous "baiser", de cela il n'en saurait-être question ! Le jeune Formentelli s'est avèré particulièrement gonflé et ça ne saurait lui porter chance !

Résumé d'une méchante histoire de "dénonciation calomnieuse" en guise de vengeance stupide

Peu avant l'été 2919, je constate que le tirant du prestant ne fonctionne plus. Pendant qu'une clavette dans une articulation basse avait sauté, je réclame la clef du buffet en Mairie et découvre que le registre est cassé à ras du sommier de sorte que je ne peux rien faire.

Une réponse présageant un "coup fourré"

Je prends 2 clichés, j'envoie mon rapport en Mairie et au facteur. Ce dernier répond qu'il suffira de 3 heures supplémentaires à son contrat d'entretien bisannuel pour remédier. Dès lors je sais qu'il ment et que je dois m'attendre à un "coup fourré". En effet, 3 heures c'est manifestement insuffisant. Il faut libérer le registre en son centre de la clavette métallique limitant son mouvement de translation, le tirer et le réparer en l'air en opérant un entaille style VVV sur sa section pour recoller la partie terminale comportant une sorte de poignée trouée dans lequel s'insère la tige métallique  actionnant le mouvement de tirage.

La manœuvre annoncé par formentelli n'avait aucun sens et j'ai découvert récemment qu'il avait programmé l'effacement des mails envoyés ce qui est possible avec le compte gmail non professionnel utilisé...

Découverte du "coup fourré" un 8 août 2019

Formentelli est bien passé début juillet mais si j'ai trouvé les anches accordé, il n'a pas touché au registre de prestant. c'est le 8 août, jour de ma fête, que j'apprendrai par la secrétaire de Mairie alors que j'étais de service pour une messe en semaine, ce qui n'arrive pratiquement jamais que je venais d'être accusé par le releveur de 2014 d'avoir causé 5396 € .H.T. de dégâts suite à des interventions inappropriées dans le buffet.

Inutile de préciser que l'intéressé n'a pas choisi la date d'envoi du rapport mensonger par hasard. Mais qu'importe une "dénonciation calomnieuse", est un délit pénal qui ne se prescrit qu'après 6 ans passé la découverte, j'ai donc jusqu'au 8 août 2025 pour agir.

Il faudra attendre l'été 2022 pour que le tirant soit réparé par un facteur varois, Michel Guignard et Michel Colin ne serait passé pour son rapport de visite que près de 3 ans après le dysfonctionnement évoqué.

Une accusation mensongère parfaitement imbécile

Je n'ai pas besoin d'insister sur le fait que l'accusation est plus que bancale. Elle résulte d'une malveillance pure. En effet il n'existe pas de clef du buffet à l'église et l'orgue étant entretenu je n'avais rien à faire dedans. Or en juillet 2014 j'avais, dans un article dénonçant les fraudes auxquelles s'est livré Sonus Paradisi pour numériser sans autorisation plusieurs instruments du patrimoine français signalé la manœuvre ayant consisté, de la part d'un "souteneur" bien connu de Formentelli, à faire en sorte que Roland Galtier soit écarté et remplacé par Decavelle de Toulouse afin que ce dernier autorise la réharmonisation de l'instrument de St Guilhelm par le fils du célèbre Barthélémy. 

Ainsi et d'une part, ce n'était pas le sujet principal de l'article et je me suis contenté de déplorer l'activisme souterrain d'un organomane bien connu.

Or à l'époque je ne savais pas que la même manœuvre avait eu lieu pour le Grinda de l'Escarène tandis que René Saorgin voulait que le relevage soit confié à Cabourdin qui connaissait parfaitement l'instrument pour l'avoir entièrement restauré dans les années 80. Enfin Decavele a refusé de l'engager sous prétexte d'une faillite antérieure. Bref, on sait que celui que les organiste avaient surnommé "Louis XIV" en raison de ses tics assez pompeux avait été rendu très malléable du fait de 2 AVC, le 3ème l'ayant envoyé 6 pieds sous terre une fois ses deux forfaits accomplis...

Ainsi lors du relevage de 2014 quand un dimanche je me suis présenté à la tribune, Formentelli a voulu m'en chasser et alors que je me suis présenté comme le desservant de la fin des années 90 et que je lui ai rappelé l'existence de mon livre sur le "tempérament", il a prétendu n'en avoir jamais entendu parler. Ce qui a fait rire Galtier car c'est par ce dernier que j'ai appris que le jeune Formentelli se présenterait comme un spécialiste de la question...

Une région qui se distingue par un "chauvinisme" local à nul autre pareil

Je suis originaire des Ardennes et ne suis français que d'adoption même si elle remonte probablement à l'époque de la rupture d'Henri VIII avec Rome car la lignée dont je descends est originaire de Stafford en Angleterre où elle portait un blason des plus prestigieux (A l'écu noir et au chevron herminé avec trois anneaux d'or selon Burke). Et si j'apprécie la variété des paysages, et celle de l'éclairage j'étais plus ou moins prédisposé à réagir à l'espèce de "clientélisme" qui a cours dans le secteur.

Ma carrière d'organiste liturgique au clavier d'un des orgues des frères Grinda s'est déroulée en deux temps. Une première fois entre le milieu des années 90 et 2002 année de la première élection du Maire actuel du village en question. Je me suis alors attiré la vindicte de ses supporters car Cabourdin, suite à l'installation d'un projecteur derrière la voix humaine de l'instrument un soir de Noël, m'a demandé de vider le buffet de tout ce qui n'avait rien à y faire et de le fermer à clef. Sauf que Saorgin, qui ne pouvait pas me voir en peinture (du temps de mon passage au Conservatoire il avait cherché à répandre le bruit que j'aurais appartenu à je ne sais quelle secte...), a fait défaire l'occultation de l'Ut naturel du dessus de cornet que j'avais neutralisé pour favoriser le 1er ton et la musique espagnole. Ainsi Cabourdin, s'il était intervenu en 2014 avait prévu un dispositif pour avoir le choix entre la coupure française et l'espagnole. Comme j'avais pris la précaution de me faire nommer par l'affectataire conservateur local à tire bénévole, j'ai remis Saorgin à sa place et par la suite il n'a eu de cesse de me nuire auprès du Maire qui est allé jusqu'à retirer les clefs de tribune aux affectataires successifs avant le relevage de 2014 sous prétexte que jouer l'orgue les dimanche le métrait en péril pour les concerts d'été. Une imbécilité doublée d'un mensonge éhonté car un orgue , à l'instar d'une maison abandonné, dépérit quand on cesse de le faire fonctionner régulièrement.

Un village figé entre 1792 et 1799

Ainsi il règne dans la région et particulièrement dans ce village un chauvinisme assez particulier et le culte annuel d'un "chouan" à la mode niçoise, un "barbet" de peu d'épaisseur spirituelle nommé François Fulconis dit "Lalin", témoigne de la part de l'élite régionaliste locale, d'une mentalité anti française assez séditieuse puisque tout se passe comme si ladite élite était restée coincée dans un temps se situant entre 1792 et 1799.

Soit 7 ans avant l'imposition par Napoléon, premier du nom, de la Saint Napoléon pour le 15 août 1806 qui donna à un certain Uberti, prédécesseur de l'actuel premier magistrat de la collectivité locale propriétaire du Grinda en cause de se distinguer par un excès de zèle auprès du préfet de l'époque. C'est André Peyrègne, ancien directeur du Conservatoire de Nice qui raconte la chose avec une pointe d'humour  assez sensible dans un supplément de Nice Matin que j'ai conservé précieusement avec l'article portant sur le culte annuel que je viens d'évoquer.

Histoire de la reconquête de mon ancienne tribune

En 2003, je perds la jouissance de l'atelier que m'avait loué la ville de Nice pour y exercer une activité en rapport avec la facture, la location et la maintenance de clavecins. Étant désireux de gagner la campagne le seul lieu où j'ai pu atterrir est constitué par une sorte de nid d'aigle dominant la cuvette, et même le "trou" contenant l'église hébergeant l'instrument que je dessers depuis 2015.

En 2014, Michel Formentelli est donc appelé à relever le Grinda. En 2015, je passe donc une audition devant l'affectataire de l'époque, excellent pianiste il m'avertit que l'on a fait son siège (sic) pour qu'il refuse ma candidature mais qu'il a décidé de passer outre.

Il me faudra attendre 2018, et signer un contrat en Mairie pour obtenir les clefs d'accès à la tribune, ce qui constitue de la part du chef de la collectivité locale une violation des droits de l'affectataire. Cette violation a créé une situation fausse de sorte que quand Formentelli a produit son rapport mensonger, au lieu de me convoquer et de requérir mes explication a sauté sur l'occasion pour tenter de me retirer les clefs en pratiquant un véritable chantage : la copie du rapport contre les clefs. Ayant fait de bonne études de droit, il était exclu que je tombe dans le panneau.

Le Grinda de Clans et le Grinda de l'Escarène victime d'une fort étranger répétition d'un dégâts des eaux à l'identique

Je reviens sur le bris du registre du prestant. Rien d'étonnant à cela : au cours de l'hiver 2017, lors d'un orage l'eau a pénétré par la verrière surmontant l'orgue et l'a inondé. Ce qui est singulier c'est que cela s'est produit juste avant qu'on n'inviter un pianiste à donner un concert. Sans même m'en informer. A noter que je n'aurais pas été contre vu que s'agissant de l'accompagnateur d'une chorale municipale qui ne se produit guère que le Dimanche des Rameaux et parfois à la Noël, je lui ai proposé vainement d'occuper ma place plutôt que de taper sur un piano numérique.

L'instrument ayant, à cette occasion eu plusieurs registre coincés par leur dilatation il a fallu une intervention de 4 personnes pendant 3 jours pour débloquer la situation. Il n'est donc pas surprenant qu'un registre ait été fragilisé et ait claqué 2 ans après.

Là où ça ne va plus c'est que Formentelli a convoqué le Maire, à cette occasion pour l'engueuler alors que c'ets lui le fautif car si avant de remonter l'instrument il avait inspecté la verrière, il aurait sans doute constaté à défaut d'herméticité et un risque en rapport...

Or bien avant ce dégâts des eaux, le même s'est produit à Clans lors d'une mémorable tempête qui a causé de très importants dégâts dans les campings côtiers. C'est à l'occasion d'un second passage pour la préparation d'un concert avec un ami que j'ai découvert le maléfice, produit un rapport qui a permis un bon moment après la prise en charge des dégâts et leur réparation m'a t-on dit.

Je ne donne jamais de concert. C'est donc un hasard si à Clans je suis passé au bon moment pour constater le maléfice. A l'Escarène, en 2017, l'hiver la messe avait lieu dans une chapelle latérale où javais installé un instrument numérique. A Clans, on ne se serait peut-être pas encore rendu compte de quelque chose car l'orgue ne servait jamais. Là où j'exerce, il se serait écoulé plusieurs mois avant que l'on ne s'avise d'un sinistre d'autant plus que l'on n'a vu aucune coulure de la voûte ou des parois.

Très étrange cette répétition assez synchrone du même phénomène quand on sait les emmerdements qu'ont connu les Grinda avec ces deux instruments, celui que je ,oue chaque dimanche n'ayant pas été entièrement payé sous prétexte que, sur réquisition, les Grinda ont du livrer une guillotine pour Nice juste après avoir livré l'instrument tandis qu'à Clans on aurait voulu qu'ils le reprennent. C'est à un mémoire d'un Mgr Ghirardi de Clans que l'on doit la connaissance de ce à quoi je viens de faire allusion. Mémoire à chercher sur le Net...

Je ne serais donc pas étonné qu'il arrive un malheur à celui des instruments qui est le plus apprécié si l'on persistait à me nuire en tant que desservant comme on l'a fait jusqu'alors.

La vidéo des inégalités du Grinda

Voici la preuve d'une malfaçon datant du relevage de 2014, la montre ne commence à donner qu'au premier Fa naturel et le prestant au second, il s'ensuit qu'une octave et demi des fonds est à moitié sourde avec en plus des inégalités variable dans toute la zone concernée. ce que je viens de pointer procède d'un parti pris sans exemple historique et la raison de cette option me demeure un mystère. Il faudra bien que le responsable s'en explique un jour.

Il suffit d'écouter... Vous découvrirez que le fils Formentelli a été mal inspiré en voulant me coller sur le dos sa foutue "dénonciation calomnieuse". Elle se retournera d'une façon ou d'une autre contre lui.

Et il va bien falloir solutionner le problème. Je pourrais du reste consacrer une partie des dommages et intérêts que je compte réclamer à Formentelli au financement de la solution de cette carence mais encore faudrait-il que Michel Colin ait pointé ce que j'ai pointé. J'ai du me montrer désagréable envers ce dernier en lui faisant remarquer qu'en tant qu'expert agréé par la Cour d'Appel d'Aix bien que non spécialisé en orgue, je me considère comme son égal. Là encore il aurait du me communiquer le contenu du rapport et me demander des explications.

 

14/11/2019

Sur "Face de Bouc" : un organiste sectaire déclare la guerre au système Hauptwerk and Co

Groupe orgue.JPG

Cliquer sur l'image pour vous rendre sur ce groupe public.

Quand un organiste, "personna non grata" au sein des églises, se mêle de défendre unilatéralement les orgues à tuyaux...

Je ne fréquente pas "face de Bouc". Ces réseaux sociaux sont assez franchement débiles et l'on y pratique la censure de manière systématique. Que quelqu'un s'avise de contredire et on le vire ! Bref on lui coupe systématiquement la parole. Fort curieusement, le patron de ce groupe est un organiste, certes de très grand talent, mais qui s'est brouillé avec l'église avant de se reconvertir dans l'hôtellerie privée de luxe. Il a donc juré en avoir terminé avec sa carrière musicale. Et voilà qu'il a décidé de déclarer la guerre aux instruments à base numérique.

Une manière comme une autre de continuer à exister. Il faut espérer qu'une fois qu'il aura rodé sa maison d'hôte il renouera avec sa profession d'antan ! Les représentant de l'Ecole de Geoffroy-Dechaume ne sont pas si nombreux et tous les élèves de Huguette Grémy-Chaulliac n'ont pas bénéficié de ce "plus". Je pense à un certain Scott Ross qui m'a franchement déçu quand je l'ai vu jouer des pièces des virginalistes en un certain Musée Chéret !

J'avais qualifié, dans un post, l'inventeur du groupe de "gosse de riche" et il s'en était offusqué. On peut poser le problème autrement comme l'a fait mon autre collègue belge, je cite :

Mais dans quel monde vivez-vous ?

Oui parmi les organistes, il y a les (fausses) élites (plus ou moins friquées) liégeoises ou parisiennes peut importe et (...) Le "Gilets jaunes"...

Au final, l'ami Paul suggère à notre confrère de créer un groupe pour défendre les motos contre les trottinettes électriques. Très bien vu !

Un manifeste dérisoire !

C'est ainsi qu'on lui doit, ce groupe anti Allen et anti Hauptwerk ! J'ai intercalé mes remarques en bleu dans le cours de ce "manifeste" !

L'orgue à tuyaux, le Roi des Instruments, est menacé par les instruments numériques tels qu'Allen ou Hauptwerk.

Là où ces substituts de nos belles orgues devaient exclusivement faire partie de la sphère privée - pour par exemple s'entrainer à la maison - on constate de plus en plus d'organistes enregistrer des oeuvres du répertoire sur ces machines numériques et les diffuser sur les réseaux sociaux, youtube, etc.
 
Tout les organistes n'ont pas le privilège de pouvoir enregistrer sur un instrument réel, enfin sur youtube ou ailleurs on ne manque pas d'enregistrements sur de vrais orgues ! Ou est le problème ?

Nous constatons aussi que de plus en plus d'organistes défendent l'utilisation de ces instruments numériques pour les écoles de musique, conservatoires et parfois même dans les églises, à la place des orgues à tuyaux qu'on préfère ne pas restaurer et sauver d'une mort certaine.
 
Dans tous les cas de figure,  mieux vaut disposer d'un simulateur d'orgue à tuyaux que rien du tout !
Il faudrait prouver que là où il existe un instrument à tuyaux, il est voué à une "mort certaine" !

Le groupe "Pour la défense de l'orgue à tuyaux menacé par Allen et Hauptwerk" est destiné à rassembler ceux et celles qui défendent l'orgue à tuyaux, cet instrument de musique formidable façonné depuis des siècles par des artisans extraordinaires. Nous pourrons ici discuter et partager expériences et informations et travailler ensemble à la valorisation de ce patrimoine culturel exceptionnel et de sa musique aussi.
 
J'appelle cela "voler au secours de la victoire" ! Là où il existe un instrument de qualité, il est en principe l'objet d'attention.

Il est temps de se lever ensemble et de freiner la prolifération de ces "Aliens" de la musique qui ne servent pas la cause que nous défendons. Défendons ensemble le métier d'organiste et celui tout aussi génial des facteurs d'orgue.
 
On peut se demander, si, derrière cette "croisade" stupidissime, il n'y aurait pas un dessein plus ou moins inconscient de limiter l'accès à l'instrument par des jeunes qui risques de faire concurrence aux grands artistes patentés et objet de tous les honneurs ! En effet, je suis frappé, par le nombre de "petits génies" qui apparaissent sur le marché. Il se pourrait que ce phénomène relève d'une certaine (...) métempsycose de fin de cycle...

En acceptant d'intégrer ce groupe, vous manifesterez clairement votre amour pour l'orgue à tuyaux.
 
Et surtout vous devez vous engager à chanter en choeur avec le "chef", sinon on vous foutra dehors, comme cela a été le cas d'un confrère belge du "patron", Paul de Métairy ! Voir sa réponse ci-jointe en fin de post !

Extraits de l'intervention qui a valu au collègue son exclusion

Je ne suis pas ce qui se passe sur "Face de Bouc", j'ai été informé par le collègue de ce dont on parle. J'ia mis en gras les passage importants à mes yeux.

Ayant été invité par un groupe prônant la défense des orgues à tuyaux contre les orgues virtuels, j'avais trouvé cela un peu extrême, comme ceux qui me reprochent d'acheter mes souliers en supermarché.

C'est aussi un peu facile d'être dépensier avec l'argent des autres, notamment l'argent de nos impôts (quel particulier a jamais offert à une paroisse de village un orgue à tuyaux de 100 jeux ?).

Dans un recoin du buffet du Cavaillé-Coll (43 jeux) de St Symphorien d'Avignon, j'ai trouvé une inscription de l'époque, au crayon : “payé avec l'argent des pauvres”…

M'imaginant bêtement que c'était un groupe où on pouvait discuter et échanger, j'avais rédigé le texte ci-dessous et mis sur leur page. Mal m'en a pris ! Il a été aussitôt retiré et j'ai été sèchement informé (par un administrateur anonyme, hou le vilain…) que je n'avais rien à faire dans ce groupe. Comme disait l'Autre : “si j'ai mal parlé, dis-moi en quoi, et si je n'ai pas mal parlé, pourquoi me frappes-tu ?”…

Voici le texte, je vous laisse juge de savoir si j'ai tort ou si je suis dans l'erreur, comme on dit… Mais, par objectivité, écoutez (au casque) les extraits musicaux…

Orgues virtuels, une monstruosité à éradiquer ?

Dans un « monde parfait », chaque église de village aurait un orgue à tuyaux comme à St Eustache et un organiste lauréat de Chartres… Dans un « monde parfait », chacun porterait des vêtements “de marque” ; comme nous ne sommes pas dans un tel monde, faut-il pour autant condamner ceux qui portent des vêtements de supermarché mais rendant le même service?

Il est évidemment très noble de vouloir restaurer à grands frais (d'argent public) des orgues à tuyaux. Avec des résultats mitigés quand on regarde le service rendu par des instruments souvent très limités.

En France, où, contrairement à la Belgique et l'Allemagne, les organistes ne sont pas rémunérés, on se contente d'installer aux claviers quelqu'un dont la sœur a une copine qui a… failli faire du piano !

On y met, par exemple, un saxophoniste qui ne sait pas lire la clef de Fa, un autre qui s'abstient d'accompagner l'Alléluia du Jubilé à cause des 4 bémols, un autre qui ne sait jouer que les accords de Do, Fa et Sol majeurs, même pour les mélodies en mi bémol… Avec pour résultat que les paroisses n'ont aucune envie de dépenser un sou pour remplacer le vieil harmonium vérolé et exténué, ou le traditionnel orgue Farfisa à 2 demi-claviers décalés, fourgué jadis en  quantités industrielles aux paroisses par des vendeurs hilares…

Il ne faut pas oublier non plus la souffrance de l'organiste diplômé, réduit à jouer sur un positif à tuyaux de 4 jeux comme à Lodelinsart, juste bon à accompagner les chants.

Commentaire : J'exerce dans une église comportant un orgue historique. L'hiver, à partir de la Toussaint on change de quartier et on s'installe dans une chapelle latérale où il existe une sorte de Farfisa. Je n'ai pas les moyens d'offrir le moindre orgue à tuyaux alors j'y ai recyclé mon premier instrument Hauptwerk de travail. Je vais le porter à 3 claviers et il offrira plus de possibilités que l'instrument historique qui continuera de sonner à la belle saison. Où est le problème ? J'ai prévu d'ajouter un clavier amovible à l'instrument réel mais je prévoit qu'on va me faire chier !

Quant Zbigniew Kruczek est venu jouer la suite gothique de Boëllmann à l'orgue de Ham-sur-Heure, avec juste une trompette 8' à la pédale, c'était un exploit, mais le résultat n'était pas à la hauteur de l'œuvre.

Après que la pianiste ait détruit par son jeu tout en force l'orgue de Beaucaire (Gard), on l'a reconstruit à coups de millions de francs (et on a obligé la pianiste à suivre quelques cours d'orgue…) ; après le concert d'inauguration par André Isoir, celui a lâché : “plus jamais”, étant donné l'obligation d'être un forçat des halles pour enfoncer la moindre touche. Et le public, venu pour entendre “ronfler l'orgue” était déçu la faiblesse du tutti.

A Tarascon, l'orgue de 1604 a de belles sonorités, mais des claviers déséquilibrés : une pléthore de jeux au GO et très peu au Positif, et juste une flûte 8 à la pédale, donc assez frustrant pour l'organiste, limité dans son répertoire.

A Bourg St Andéol (Ardèche), la mairie a accepté de dépenser des fortunes pour remettre en service les Grandes Orgues… de 17 jeux, comptant attirer des artistes renommés dans de vastes séries de concerts. Les dits organistes se sont enfuis à toute allure, renonçant à meubler une heure de concert avec sans cesse les mêmes sonorités lassantes autant pour eux que pour le public ; on a ensuite essayé orgue + trompette, ou clarinette, ou soprano, ou… guitare (!) sans davantage de succès, et finalement l'orgue ne sert plus qu'à accompagner les chants, “aidé” par un clarinettiste, voire remplacé par lui vu le manque de motivation des organistes à être limités par un tel instrument…

Commentaire : il est clair que le patron du groupe n'a guère eu accès qu'à des instruments prestigieux. Il n'est donc pas conscient de ce qu'ont a endurer des organistes plus ordinaires. Parlons un peu du respect maniaque de l'historicité : Saorgin qui était, par certains côtés un assez sale type m'a fait toute une histoire à propos d'un magnifique cornet commençant à l'Ut naturel du médium. D'accord avec le facteur de l'ai condamné en glissant des petits bouts de papier sous le pied des tuyaux indésirables pour favoriser  le premier ton dans les pièces de musique espagnole. Il a ordonné à un tiers, un grossier personnage de remettre les choses en état et le malotru à désaccordé plusieurs tuyaux. Or l'affectataire m'avait nommé "conservateur à titre bénévole". Saorgin n'était pas chez lui, il a empiété sur mes responsabilités, je l'ai remis à sa place et il en a été profondément choqué car personne ne lui avait jamais tenu tête et çà a été la guerre et son influence pernicieuse perdure post-mortem. Le monde de l'orgue est hélas rempli de toute sorte de tarés qui n'ont pas le sens des proportions !

La mode du “tout baroque” a produit aussi bien des ravages. J'ai travaillé 12 ans avec un facteur d'orgue, et si vous saviez combien de jeux de Voix Céleste j'ai été contraint de recouper en deux pour en faire des flûtes 4 ! A présent, on commence à regretter le massacre de ces jeux ondulants qui avaient leur charme.

A notre époque, on a bien le droit de souhaiter jouer de la musique romantique : Reger, Vierne, Franck, Widor, etc., ce qui n'est pas possible sur des instruments baroques limités. Même Bach, qui rêvait de fonds et anches de 32', n'a jamais eu l'instrument qu'il souhaitait.

Il faut aussi admettre que les organistes lambda, même très doués, n'ont aucune chance d'accès, même en rêve, à des grands instruments parisiens, ni à ceux de Passau ou de Liverpool, et encore moins d'y faire des enregistrements.

Et voilà maintenant, qu'ayant trouvé un moyen très efficace, on le leur reproche !

Les défauts des orgues analogiques, basés sur 12 oscillateurs, c'est que toutes les notes étaient d'une justesse parfaite, artificielle. Les orgues numériques, eux, partaient de véritables tuyaux d'orgue enregistrés, mais parfois seulement un ou deux par octave, avec répartition numérique pour l'intervalle ; il manquait aussi la puissance suffisante pour une église.

Il y avait aussi la limitation dans le choix des jeux ; c'était Chromhorne ou Clarinette, Voix Céleste ou Unda Maris, Tierce ou Larigot, Hautbois ou Voix Humaine, etc. Quasiment aucun n'avait de batterie d'anches 16, 8, 4 aux 3 claviers. Dans les orgues à tuyaux, ce n'est pas très courant non plus en Belgique, sauf à l'église St Basile à Couillet, dans une église désaffectée à cause des galeries de mine ; ne faudrait-il pas s'occuper de sauver cet orgue au lieu de vitupérer contre les orgues virtuels ?

Quand je suis arrivé à St Marcel d'Ardèche, le problème du choix d'un instrument s'est posé. Attention, il ne faut pas se méprendre : ce village de 2.000 habitants a un glorieux passé ; il y a toujours le vaste château renaissance du cardinal de Brinon, conseiller de Louis XV, ambassadeur en Turquie, toujours habité par sa famille ; pas moins de deux papes (!) sont venus à St Marcel, au 9e et au 19e siècle, et même deux canonisations y ont été prononcées : St Agricol et St Sylvestre ! Combien de grandes villes peuvent en dire autant ?

Donc, pour la grande église de St Marcel, il fallait un instrument à la hauteur, que je devais financer moi-même, toutes les ressources de la paroisse et de la mairie passant à réparer la toiture. Il y avait juste dans un coin une épave d'harmonium tombant en morceaux, et le traditionnel Farfisa relégué dans un appentis.

J'ai comparé les prix et possibilités des orgues d'occasion à tuyaux, et les orgues numériques. Il n'y avait pas photo… J'ai donc, dans un premier temps acquis pour 13.000 € un orgue numérique avec fonds et anches de 32', et une sono de 500 W avec enceintes Raveland. Le résultat était très correct.

Mais il me manquait toujours certains jeux, y compris pour du Couperin.

Finalement, après des péripéties dont je vous passe le détail, je me suis tourné vers un orgue virtuel, que j'ai confectionné sur mesure, à mon goût. Je me suis procuré les meilleurs jeux des meilleurs orgues d'Europe et ailleurs, et j'ai passé plusieurs mois, comme un facteur d'orgue, à accorder et harmoniser le timbre de tous ces jeux, parfois note par note. J'avais enfin tous les jeux que je voulais (134), y compris des batteries d'anches résolument différentes, à chaque clavier, ainsi que des jeux plus rares : septième, neuvième, le brillant terzet, bourdon 32 sur tout le récit, trompette 32 sur tout le grand orgue, fonds et anches de 64' au pédalier. Ajoutez à cela une sono de 3.000 W réels (pas des PMPO !) et de grosses enceintes, le résultat est bluffant.

Ecoutez par exemple le final de la Pièce Héroïque de Franck (avec des écouteurs descendant à 8 Hz), sur https://youtu.be/kR_Lwy4M5dI ; le trait de pédale montant, avec des 64' est complètement différent des sons trop aigus pour un pédalier qu'on entend d'habitude ; je crois que cela n'aurait pas déplu à Franck…

Quelques mixtures dans une pièce d'orgue de Beethoven : https://youtu.be/dEMUeyrXfvc.

Neuvième, clarinette, et contrebourdon 32 à la fin : https://youtu.be/lzBeRQF5Dro.

Fort ou doux, dans du Satie : https://www.youtube.com/watch?v=9lccwkBRkvM.

Le 4e clavier est composé de jeux enregistrés avec chacun leur trémolo propre. Voyez dans du Bach : http://youtu.be/sw4DigRTDxs.

Voyez aussi dans BWV 721 ; rare alternance entre Voix Céleste et Unda Maris dans le Reger qui suit : https://youtu.be/sCZl7yJk8-E.

Cerise sur le gâteau : la sonate au clair de lune, jouée à son tempo correct, pour une fois, avec mélodie nettement mise en relief : https://youtu.be/P4UV_bNbqcY.

Attention : YouTube exècre les basses de 64' !

Vous trouvez vraiment tout cela moche et que cela aurait mieux donné sur un petit orgue à tuyaux ? Pas si sûr…

Cet orgue m'a coûté 12.000 €. Mais imaginez les sommes dépensées à parcourir les orgues d'Europe et ailleurs, pour chaque orgue engager un facteur pour démonter les jeux qui m'intéressaient, en prendre toutes les mesures, les replacer, réaccorder, et cela 96 fois !! Puis, trouver un facteur pour refaire ces 9.000 tuyaux à l'identique (sans passer par Laukhuff), avec du vieil étain, du vieux bois, dont les fonds et anches de 64' (!), avec buffet, soufflerie, sommiers, console, en proportion, et y passer 6 à 10 ans ! Désolé, je n'avais pas l'argent ! Ni le temps vu que j'ai déjà un pied dans la tombe !

Mais j'ai obtenu exactement le même résultat, comme on peut l'entendre dans les pièces citées, désolé ! Et je n'aurai pas à dépenser d'autres fortunes pour 2 accords par an d'un orgue de 134 jeux…

Mais s'il y a un Bill Gates parmi vous qui accepte d'offrir à St Marcel d'Ardèche le même orgue, mais à tuyaux, pas de problème !

Une "croisade" aussi débile que stérile

Il faut convenir qu'il existe d'autre urgences que de pourvoir les églises d'orgues à tuyaux. Dans un post précédant j'ai fait allusion à une campagne démagogique qui tend à multiplier les chantiers de restauration d'instruments. Je serais fort curieux d'avoir la liste de ces chantiers dont certains seraient assez pharaoniques.

A ma connaissance, il y a seulement quelques années, tous les instruments présentant un intérêt historique avaient été secourus. Il y a une dizaine d'années, j'ai pu consacrer une tournée de visites des instruments de Champagne-Ardennes que j'ai connus plus ou moins négligés durant les années 70. Tous, à ma connaissance, ont été relevés ces dernières années.

Là où il n'existe pas d'orgue, ou seulement un instrument médiocre, c'est aux communautés paroissiales à se démerder. Comme elles ont rarement les moyens de se payer un orgue à tuyaux d'une importance suffisante, c'est une chance d'avoir à notre disposition des systèmes utilisant des banques de son très réalistes. Ce que je condamne c'est l'acquisition de consoles numériques vendues parfois plusieurs milliers d'€uros quand, avec un peu d'astuce, on peut s'en tirer pour beaucoup moins

Mais tout dépend du contexte ! Une cathédrale comme celle de Valladolid peut se permettre d'opter pour un All(i)en hollywoodien !

Mais attention dans ce cas à la durée de vie limitée des composants électroniques ! Raison pour laquelle, je préconise, quand c'est possible les "solutions maisons". Un organiste qui recourt à un système comme Hauptwerk se doit de pouvoir concevoir son instrument, le construire et le gérer.

Organiste une vocation franchement "inégalitaire" !

Il est clair que si Hauptwerk était apparu dans les années 60/70, cela aurait changé ma vie. J'aurais pu commencer l'étude de l'instrument plutôt et je n'aurais pas été tributaire du bon vouloir des curés pour accéder à un instrument. Notons également que pour pouvoir fréquenter un Conservatoire, il faut non seulement être citadin mais habiter une ville où existe une classe d'orgue, or elle était très rares à l'époque où j'ai fait mes études. Je ne parle pas du programme qui, à l'instar de celui des médecins consiste à marcher sur la tête. On commence, pour les toubibs, à leur farcir la tête de statistiques, l'instrument de toutes les manipulations. Quant aux organistes on leur farci la tête d'interdits harmoniques avant de les lâcher en tant qu'improvisateurs au lieu de commencer par leur apprendre la basse chiffrée, puis les "diminutions" pour le "remplissage" entre les accords etc...

Quant à la question de savoir où et quand il est préférable d'opter pour un simulateur, c'est d'abord une question de fric et donc de budget disponible.
 
Enfin quand on ne dispose que d'un seul clavier "historique", je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le compléter par un clavier numérique amovible installé dans un bâti que l'on accrocherait au clavier mécanique sans la moindre vis. Je constate que c'est tout de même emmerdant de ne jamais pouvoir jouer un véritable récit ou un dialogue lorsqu'on n'a guère qu'une sorte de positif.  Que le recours à cette sorte de "prothèse" soit exclu en concert, soit ! Mais 1 seul clavier du 1er janvier au 31 décembre, cela finit par devenir fort ennuyeux.

Faut-il créer un groupe concurrent en faveur des "simulateurs" ?

Les amateurs de simulation ont leur forums et c'est suffisant. D'autre part, il serait à craindre qu'on ne parle que de Hauptwerk alors qu'il existe un système concurrent qui est gratuit. Le problème posé par le logiciel américain et qu'il entraine, en France notamment, le piratage et la confiscation de certains instruments au profit de simples particuliers tous étrangers. C'est le Ministère des Affaire Culturelles qui devrait s'assurer l'exclusivité des numérisations d'instruments et les encourager. Mais l'on est loin du compte...

Pour finir la réponse de Paul de Métairy à Serge Schoonbroodt

Je me suis permis de souligner certains passages, c'est que les gens sont pressés, il faut "accrocher" leur attention !

Bonjour Serge,

J'ai vu sur le site de votre groupe la mention : "le Sieur que j'ai viré", c'est donc bien vous qui m'avez exclu de ce groupe, alors que je ne faisais que rappeler une chose évidente : tout le monde : écoles de musique, paroisses, n'a pas les finances pour acheter un orgue à tuyaux.

A part le conservatoire de Bruxelles, combien d'académies de musique belges ont les moyens pour un orgue à tuyaux ? Lorsque Claude-Robert Roland enseignait l'orgue à Auvelais, c'était sur le bel orgue de l'église St Victor ; plus tard, à Binche, ce fut aussi sur l'orgue de l'église ; puis, quand il a été nommé à Montignies le Tilleul, il n'y a plus eu de cours d'orgue car il n'y avait pas d'orgue dans l'église, et un orgue analogique coûtait 70.000 FB à l'époque, trop pour les finances de la paroisse ou de l'académie de musique.

Combien de communes moyennes belges, ou de villages, n'ont et n'auront jamais les moyens pour un orgue à tuyaux ? Ni même pour un orgue numérique ? Allez donc faire un tour à Somzée ou Thy-le Baudhuin...

En France, c'est pire, suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat (sauf en Alsace-Lorraine) : ce sont les mairies qui sont décisionnaires en la matière et propriétaires des orgues antérieurs à 1905, et comme l'anticléricalisme règne en maître...!

A Givet, le Cavaillé-Coll de l'église Notre-Dame et le Schijven de St Hilaire étaient inutilisés car totalement faux, et la mairie refusait de payer un facteur d'orgue pour les accorder, surtout que leurs tarifs étaient 10 fois celui de facteurs belges, et la paroisse en a été réduite à acheter à crédit deux petits orgues électroniques premier prix à un seul clavier.

Rappelez-vous que les paroisses françaises vivent de la mendicité, d'une collecte annuelle (le denier du culte), qui ne leur permet même pas d'assurer un chauffage correct en hiver ; alors, acheter un orgue à tuyaux ! Si vous passez la frontière, allez donc à Landrichamps, l'église n'avait même pas d'électricité ! La messe de minuit se faisait à la bougie, sur l'harmonium que j'avais passé l'après-midi à rafistoler, et j'avais de chaque côté de moi un enfant de choeur avec une bougie pour éclairer mes partitions ! Allez donc dire au maire de cette commune de 35 habitants qu'il doit acheter un orgue à tuyaux...

Quand j'ai été nommé (sur concours !) à Avignon, sur le plus grand orgue du Vaucluse, un Cavaillé-Coll de 43 jeux, à St Symphorien, il n'avait plus été accordé depuis 20 ans, et j'ai passé une semaine à le faire ; j'ai aussi mis en service le jeu d'Unda Maris, jamais connecté aux claviers. Puis, les autres paroisses (St Agricol et St Didier) m'ont requis pour accorder leurs orgues aussi. Une ville comme Avignon ! Mais qui ne se préoccupait que de la cathédrale...

Vous n'avez pas idée du nombre d'harmoniums que j'ai réparés pour des paroisses qui ne pouvaient même pas s'offrir un Farfisa à crédit...

Et la position de votre groupe est de dire froidement à tous ces gens-la : "un orgue à tuyaux ou rien !". Est-ce bien correct de dénigrer et culpabiliser des paroisses modestes ou pauvres, qui ne présentent aucune menace pour les orgues à tuyaux puisqu'elles n'auraient jamais pu en acheter ? Si une famille, faute de moyens pour aller au restaurant se rabat sur un McDo, allez-vous aussi leur dire qu'il vaudrait mieux qu'ils restent sans manger ? Si quelqu'un n'ayant pas les moyens pour acheter une moto haut de gamme, se rabat sur un scooter ou une trottinette électrique, allez-vous aussi l'enjoindre de plutôt aller à pied ?

Vous savez, je crois, ce que c'est que d'être victime d'ostracisme ; alors pourquoi faire pareil envers des gens pauvres, des paroisses, des académies de musique et des mairies sans moyens ?

Savez-vous que, en France, des dizaines d'églises sont rasées par les mairies n'ayant plus les ressources de les maintenir debout ? A St Marcel d'Ardèche, pour réparer le toit de l'église, on organise depuis des années des lotos, un repas "sangliers" (pauvres bêtes), etc. ; allez donc leur parler de virer mon orgue virtuel et d'installer un orgue à tuyaux !
 
Mais dans quel monde vivez-vous ??

Je ne sais si vous avez connu l'organiste, compositeur et chef d'orchestre belge Maurice Guillaume ; lui, il ne traitait pas les pauvres avec dédain, et il ne trouvait pas indigne de lui d'aller donner un concert sur un orgue Dereux à l'église de l'Abbaye d'Aulne, y compris le 3e choral de Franck !

L'organiste de la cathédrale de Viviers (Ardèche) vient (venait...) une fois par mois assurer la messe sur le minuscule orgue Ahlborn à un clavier sans pédalier de l'église du Teil, sans se draper dans sa dignité offusquée.
 
Suite au tremblement de terre, le plafond de l'église s'est effondré (sur le dit orgue...), et ensuite une partie de la voûte ; le haut du clocher est disloqué (voir photo) ; il y a des fissures partout dans le bâtiment et même dans le sol ; il est probable que l'église ne puisse être sauvée.
 
Quand la paroisse aura trouvé un morceau de grange en remplacement provisoire, allez-vous venir dire au maire (qui doit faire face à 800 maisons inhabitables et 30 écroulées) qu'il lui est interdit (ainsi qu'à la paroisse) d'acheter autre chose qu'un orgue à tuyaux pour ce local sous peine de s'attirer les foudres de votre groupe ?!

Mais il est un point où je vous donne raison : ma place n'est pas dans un groupe qui se gausse des gens modestes.
 
Il ne vous reste plus qu'à créer un autre groupe : "pour la défense des motos contre les trottinettes électriques"...

Avec une certaine déception vous concernant, hélas...

Paul de Métairy

 

04/11/2019

Exemple de tracas "ordinaires" auxquels les organistes peuvent être affrontés...

Voici le témoignage d'un collègue dont vous trouverez l'original à cette adresse:

https://www.facebook.com/paul.demetairy.9/posts/407193499...

J'ai écrit dans un de mes posts que les ennuis viennent d'abord de laïcs. Ceux-ci peuvent exercer des pressions innommables sur les curés.

Exemple de tracas "perso"

Les manœuvres auxquelles j'ai du faire face ont présenté un caractère nettement plus sournois. On était allé jusqu'à neutraliser le régulateur de la soufflerie pour faire réagir le nouveau curé attendu que quand ma suppléante à plaqué son premier accord les soufflets se sont mis à plat. On avait déplacé les poids les traces étaient visible dans la poussière. c'était lors de mon premier ministère qui a pris fin en 2002.

Je dois ces emmerdements aux supporters du Maire actuel qui ont obtenu le déplacement du premier patron que j'ai eu. Et parce que nous étions en très bon termes. Il fallait me liquider également quitte à ce que le biniou devienne complètement muet. L'instrument a du charme mais il est loin de tout et personne ne va s'emmerder à faire 50 km chaque dimanche gratis pro Deo...

Les charmants paroissiens qui voulaient la tête du curé de l'époque ont été jusqu'à pendre une soutane armée d'un balai à un réverbère proche de l'église. Ce curé avait une préférence pour l'ancien Maire, pas du tout catholique. A l'époque un fille du pays était élève du Conservatoire, elle jouait pour les Fêtes mais quand elle s'est trouvé un amoureux, il n' plus été question d'orgue, elle avait du reste quitté le secteur.

Organiste liturgique : toujours autant méprisé par les "petits chefs"...

J'ai surligné les passages les plus ahurissants.

Fin 2016, à St Marcel d'Ardèche, j'ai assisté aux funérailles du garagiste Mr Sicco. Il appréciait beaucoup l'orgue et notamment mes CDs. C'était dommage qu'à ses obsèques il n'y avait pas d'orgue, car pas d'instrument dans l'église.

En janvier 2017, j'ai pris contact avec le Père Moïse, curé de Bourg St Andéol, et j'ai proposé d'acheter un grand orgue numérique à 13.000 €, 3 claviers, avec fonds et anches de 32', pour mettre à disposition dans l'église de St Marcel, et j'y assurerais les deux messes mensuelles ; après mon décès (qui ne saurait tarder vu mes 77 ans…), l'orgue appartiendrait à la paroisse. J'avais ajouté une sonorisation, en rapport avec le volume de l'église, et le résultat était très apprécié des paroissiens et aussi du Père Moïse.

En avril dernier, le Père Moïse, devant les absences répétées des organistes de Bourg St Andéol, m'a contacté pour me proposer d'y assurer les messes lorsque je n'en avais pas à St Marcel.

Auparavant, il fallait que j'essaie le modeste orgue à tuyaux de Bourg (17 jeux). J'ai en effet 4 doigts handicapés. Je me suis cassé successivement les deux petits doigts, sans les faire soigner, laissant la nature faire son œuvre, avec le résultat que ces doigts sont trop courts et que j'ai du mal à jouer une octave ; suite à une chute, le majeur gauche ne peut plus plier et se coince entre les touches noires ; l'annulaire droit a une articulation gonflée et douloureuse.

Un sacristain et un guitariste complètement tarés !

L'intertitre est de mon cru...

Le Père Moïse a demandé au sacristain de me montrer l'orgue ; il a accepté de très mauvaise grâce, exigeant une autorisation de la mairie (?). L'essai de l'orgue a confirmé que les claviers étaient trop durs vu mon handicap, et le sacristain m'interdisait l'accès en l'absence d'autorisation communale que je ne recevrais évidemment jamais. Ça commençait bien !

J'ai alors proposé au Père Moïse d'acheter à mes frais un orgue de chœur + sono, ce qu'il a accepté. Un nouveau problème a surgi : le clarinettiste Albert. Jadis, j'avais eu de gros problèmes avec un guitariste de Bourg qui avait mal vécu l'arrivée d'un organiste ; il avait même affiché ma photo à l'Aumônerie et y faisait lancer des fléchettes par les jeunes… Lors des messes de fêtes il exigeait que seule sa guitare soit autorisée, ce qui était cocasse quand il la lâchait pour diriger l'assemblée…

Pour le 900e anniversaire du martyre de St Andéol, je n'ai même pas été invité à la préparation. A quelques jours de la cérémonie, ils se sont quand même rendu compte que la longue procession d'entrée, avec l'évêque, tous les prêtres, diacres, religieuses du diocèse, avec des accords de guitare, c'était ridicule, et de même pour la procession de sortie ; j'ai été contacté en catastrophe et tout s'est finalement fait à l'orgue. Mais en fin de compte j'ai été contraint d'abandonner mon rôle d'organiste.

Je n'avais nulle envie de revivre ces problèmes avec le clarinettiste. Lors d'une rencontre à la maison paroissiale, je lui ai carrément posé la question, et il m'a (faussement…) assuré que lorsqu'il y avait l'orgue pour les chants, il ne jouait pas. S'il m'avait dit le contraire, je me serais enfui à toutes jambes.

J'ai donc acheté un grand orgue, à Paris, celui d'une professeur d'orgue, décédée, et j'ai commandé le matériel de sonorisation. En tout, avec le transport, il y en avait pour 7.000 €.

Comme il fallait un endroit pour entreposer la sono, le Père Moïse était d'accord pour le local annexe à la sacristie, et il a demandé au sacristain de faire un double de la clef, que je pouvais récupérer le dimanche suivant. Quand je suis venu, le dimanche avant la messe, le sacristain a refusé de me donner la clef, prétextant qu'il y en avait déjà trop en circulation ; il a fallu l'intervention du Père Moïse pour qu'il la sorte de sa poche et me la remette…

Ce même dimanche, j'ai pu réaliser que le clarinettiste “accompagnait” l'orgue, et qu'il m'avait donc bel et bien menti…

Le 16 mai, un camion de 19 tonnes, venant de Paris, apportait les 3 palettes avec l'orgue. Quand les transporteurs ont voulu le mettre à l'endroit décidé de commun accord avec le Père Moïse, le sacristain a rempli l'église de ses hurlements, car c'était l'endroit où il prétendait mettre un encensoir ; c'était lui qui se revendiquait « en charge de l'église », et pas le Père Moïse, et il me promettait “1.000 représailles” (sic). Il fallait voir la tête des Parisiens ! On a donc mis l'orgue plus loin, mais à un endroit où, vu sa taille (2 m 20), on ne voyait rien du chœur.

Le surlendemain, 18 mai, j'ai demandé au Père Moïse de s'asseoir sur le banc de l'orgue, et il a constaté qu'on ne voyait rien, et qu'il fallait mettre l'orgue à l'endroit initialement prévu. J'en ai été quitte à faire appel à des déménageurs de Pierrelatte, à mes frais, + achat de patins et poignées pour faciliter les choses. On a procédé à l'opération le mercredi 29 mai, en présence du Père Moïse, et du sacristain qui n'a pas dit un mot, se réservant, hélas, pour plus tard…

Afin de définir le rôle de chacun, le Père Moïse a fait une réunion le mercredi 5 juin, avec animateurs, organistes et clarinettiste. Hélas, on m'a attribué d'office la messe du 4e dimanche du mois, malgré mes gestes désespérés pour demander qu'on étudie d'abord le rôle de la clarinette, possible en solo à la communion, mais inutile pour accompagner les chants, l'orgue et l'organiste étant bien suffisants ; imagine-t-on quelqu'un s'amenant avec sa truelle pour “aider” une entreprise de maçonnerie construisant une maison ? Ce serait ressenti comme très vexant. J'ai quand même interpellé l'intéressé, à la dernière minute, mais sans obtenir de réponse claire.

Je comprends que le Père Moïse veuille « ménager la chèvre et le choux », mais ça n'empêche pas la chèvre de manger le chou, ni le chou d'étouffer la chèvre !

L'après-midi de la Pentecôte, où j'étais certain qu'il n'y aurait pas d'office, je suis venu faire les derniers réglages avec la sono. Je suis tombé sur le sacristain qui s'est à nouveau emporté, jurant de faire évacuer l'orgue par la mairie à la déchetterie, ou d'en jeter les morceaux sur le parvis. Il prétendait aussi avoir reçu plein de SMS à Lourdes, de personnes exigeant le départ de l'orgue sinon elles ne viendraient plus à la messe. Cela valait bien la peine d'aller à Lourdes si c'est pour revenir rempli de haine.

Il m'a dit que pour accéder au petit meuble pour les burettes, il était obligé de contourner l'orgue au lieu d'aller tout droit, ce qui le mettait en fureur… Il clamait qu'il refusait qu'on fasse le moindre concert sur cet orgue, et il refusait même que j'y répète… J'ai signalé cela par e-mail au Père Moïse, qui m'a répondu “Merci pour toutes ces informations”, sans plus.

Je me suis dit qu'il fallait que j'arrête d'essayer de faire boire un âne qui n'a pas soif. J'ai informé le Père Moïse qu'il ne restait plus qu'à revendre l'orgue, à perte. Il m'a répondu : “Nous aurions dû en parler auparavant”, et je lui ai fait savoir que cela ne servait à rien, que c'est avec le sacristain et le clarinettiste qu'il aurait fallu parler.

Finalement, devant les menaces du sacristain de dégradations ou de destruction de l'orgue, je n'ai pas voulu attendre qu'il soit vendu, et j'ai payé 420 € à des déménageurs pour le transporter à l'église de St Marcel d'Ardèche.

J'ai ajouté un 4e clavier et j'ai porté l'orgue à 134 jeux, dont fonds et anches de 32' et 64'. Voir et entendre sur https://vimeo.com/349420122. Orgue disponible pour concerts ; liste des jeux sur demande.

 

Sans commentaire ! Si ce n'est que mes emmerdements actuels ont commencé quand la chorale (managée par la femme du Maire) intervient. Heureusement, elle ne débarque que 2 ou 3 fois par an et j'ai résolu d'en profiter pour prendre un congé.

03/11/2019

Le sort des organistes n'est pas brillant sauf (...) en Belgique et en Allemagne...

L-homme-qui-jouait-de-l-orgue.jpg

Toutes mes excuses pour l'intro qui risque d'être un peu longue. Vous pouvez la sauter allégrement et y revenir après...

En général, la vie d'organiste c'est pas le Pérou !

La version initiale de ce post avait été motivée par un incident survenu entre votre serviteur et un collègue à cause d'un article datant de mai dernier. Ce dernier m'avait mis en cause sa page de "Face de Bouc".  Il s'agit d'un musicien qui a mis fin à une brillante carrière pour, en quelque sorte, se reconvertir dans l'hôtellerie.

Excédé par la très cléricale homophobie d'un certain Mgr Léonard, un festival qu'il avait créé quelque part dans le "Nouveau monde" ayant été sabordé, il a décidé que l'Eglise catholique lui cassait trop les couilles, il s'est donc fait "débaptiser" et préfère la compagnie des "bikers" à celle des grenouilles de bénitier. Ce que je comprends fort bien...

L'excès de naïveté n'est point un péché

Cela dit, quand on se à une presse généralement anti-clérical (qui n'attendait que ce genre de "scoop"), on doit s'attendre à des commentaires. Ceux que j'ai publié étaient seulement assez moqueurs mais pas du tout hostiles et je réalise qu'il y à l'origine de tout cela une bonne dose de naïveté. Enfin chat échaudé craint l'eau froide... Ce qu'il faut noter c'est que les "homos" nés après Mai 68 ont cru un peu trop vite que c'était arrivé... Un vieux routier peut avoir du mal a réaliser cela...

Quoiqu'il en soit, un organiste qui déciderait de se marier très officiellement avec un copain, doit s'attendre à des réactions forcément plus moins déplaisantes de la part de ses éventuels employeurs.

Proposition bibliographique

J'ai conservé la partie bibliographique du post du 25 mai dernier en en changeant le titre. Les gays sont quasi dominants chez les clavecinistes mais pas très nombreux parmi les organistes. Néanmoins, je propose à toute personne s'intéressant à la question évoquée, un choix de lectures montrant que la hantise de l'homosexualité, en milieu chrétien est assez tardive en dépit du fait que tout a commencé par un "caca nerveux" d'un certain Paul. Personnage dont la déclaration a de quoi surprendre...

Cela dit, si une partie des églises chrétiennes a pratiqué des bénédictions très officielles de couples de même sexe, je ne pense pas qu'il soit forcément souhaitable de restaurer ce genre de pratique. Et je sui enclin a rire quand je vois des prêtres libéraux qui voudraient sanctifier des amitiés viriles se demander comment faire en ne sachant point sur quel pied danser...

Je constate que toute espèce de militantisme, dans ce domaine, est voué plus produire des effets indésirables de sorte que, dans le meilleur des cas on ne fait qu'aggraver la situation fausse dont les "homos", sont victimes de longue date.  A l'époque où ils se contentait de "pratiquer" dans la discrétion, on les traitait de "honteuses". Tandis que la visibilité, et surtout avec les différentes incarnations de "mariage pour tous", n'a fait  que provoquer un sursaut et une recrudescence d'agressions homophobiques...

Force est de constater que les sociétés dites "païennes" d'avant l'apparition du christianisme surtout constantinien, étaient infiniment plus cohérentes à l'égard de ce dont il vient d'être question que ce que le monde moderne a enfanté à cet égard à partir du XIIIème siècle.

Un "homo" ne peut être que comme écartelé en risquant de se plus ou moins fracasser entre Charybde et Scylla... A moins d'être complètement athée ou assez franchement agnostique et d'envisager la vie d'une manière purement consumériste, ce qui évidemment m'est absolument impossible.

Quant aux joyeusetés du métier d'organiste qui sont le sujet de cet article, je ne parlerai pas ici des bisbilles plus ou moins ordinaires du métier mais de la question plus fondamentale des divergences de statuts juridiques et de leurs conséquences notamment socio-pécunaires.

Quelques mots sur mon propre statut et mes motivations comme organiste

Cela me semble utile pour comprendre ma vision des choses.

J'ai commencé le piano à 14 ans, avec une prof particulière élève d'Yves Nat, c'est un peu tard. Ensuite interruption. J'ai repris l'orgue dans la classe de Muzerelle. J'ai été bloqué 1 ans et demi plus tard car on s'est avisé que je n'étais pas inscrit en solfège. Impossible de prendre le train en marche, le niveau étant trop dur même en élémentaire. J'ai du renoncer. Le sachant, on peut comprendre pourquoi je conchie le genre de pédagogie qui sévit dans les Conservatoire français car, pour l'enseignement de l'orgue en particulier, on marche sur la tête et même on fait tout à l'envers !

Je décide alors de gagner le Sud en 1979. Il y eu plusieurs raisons à cette "migration". Il s'agissait d'abord de couper les ponts avec un personnage fort problématique et assez "porte poisse" au bénéfice duquel j'avais organisé un colloque hébergé dans un amphi d'une certain Faculté des Sciences. Et il s'est passé quelque chose à Saint Maximin. J'avais posé comme condition à l'organisateur d'un autre colloque qu'il obtienne le feu vert de Pierre Bardon pour que je puisse donner une audition durant cette rencontre.

Contre toute attente, le titulaire a accepté. Les choses se sont bien passées mais à la fin il m'a dit ceci au bas de la tribune : normalement c'est à moi de présenter mon instrument, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté mais bon vous vous en êtes bien tiré. Je m'étais pourtant juré de ne plus céder les claviers depuis qu'un confrère m'a planté lors d'une sortie sous prétexte de la dureté des claviers...

Il ne savait pas mais moi je savais : j'étais conscient d'avoir pratiqué ce que l'on appelait autrefois une ordalie. J'ai toujours été attiré par le Sud : je suis né à proximité d'un pont de chemin de fer posé sur un ligne filant en direction du Midi et je suis né durant une canicule mémorable...

J'abrège : il se trouve que juste après une prédiction m'a été faite m'indiquant que pour pouvoir refaire de la musique, il me fallait trouver le moyen de m'installer dans la grande métropole sudiste. Cette prédiction ainsi qu'une autre touchant à des choses d'un caractère moins profane, ce sont réalisées. En effet, cette métropole a comporté une Société de musique ancienne très active et une classe de clavecin unique en son genre... Celle d'Huguette-Grémy Chaulliac qui a perpétué le retour aux sources d'un certain Geoffroy-Dechaume rénovateur d'une véritable technique ancienne...

Trop marqué par les heures d'attente lors des examens de Conservatoire, avec le "trac" que cela implique, je n'ai jamais eu la moindre envie d'avoir a subir le stress des concerts.

Une simple discipline pour m'inciter continuer la pratique de mon instrument

Je me suis donc rabattu sur le métier d'organiste liturgique bien que l'ambiance du catholicisme ne me convienne guère. Je me suis souvent dit qu'au lieu d'être été fasciné par les instruments à clavier, il aurait mieux valu que je tombe amoureux d'un luth et que j'apprenne à chanter...

Enfin cela se passe à la campagne où je retrouve des choses de mon enfance.

J'ai donc appris à juguler le "trac" et à jouer librement et je garde ce job, d'abord pour m'obliger à continuer de travailler mon instrument. Je n'ai pas demandé à être payé car je veux être libre. J'ai le beau rôle : je n'ai que les 4 pièces traditionnelles à jouer tandis que lors de la première expérience je participais aux répétitions et j'avais parfois à accompagner.

J'ai compensé l'impossibilité de faire une carrière de concertiste dans les meilleurs conditions en produisant un ouvrage de musicologie qui fait référence à n'a strictement aucune chance d'être "détrôné". On ne trouvera guère que des exemples de "tempérament" qui ont pu m'échapper mais qui confirmeront les caractéristiques de différents principes "nationaux" que j'ai mis en évidence... 

Mes autres hobbys

Mis à part la musique, je m'intéresse à quantité de choses. Il n'y a guère que la plomberie et (...) les moteurs à explosion qui me rebutent. Je m'intéresse à l'histoire ancienne, aux causes cachées des événements actuels sans tomber dans les ornières délirantes d'une certaine théorie du complot, surtout avec illuminatis et reptiliens à la clef. Je suis surtout connu pour avoir joué un rôle de "trouble-fête" dans un certain milieu intellectuel qui s'est constitué autour d'un écrivain français converti à l'Islam dans les années 1910, avant qu'il ne soit abandonné en Egypte et décide d'y faire souche. A ce propos j'ai traduit une petite partie de l'oeuvre d'un chercheur canadien spécialiste des Nabatéens qui a tendu à démontrer que la Mecque n'était pas à la Mecque mais très probablement à Pétra.

Dans ce domaine, j'ai créé dans les années 90 du siècle passé une mailing-list réunissant la fine fleur du milieu intellectuel évoqué et nous avons eu parmi les intervenants une "taupe" qui avait ses entrées dans les archives du KGB. Le personnage auquel je pense aurait été un des conseillers occultes d'un certain Président de la Fédération de Russie. Le rapport auquel je fais allusion concerne un personnage qui est à l'origine de la création d'une certaine loge triadique qui fit beaucoup causer à l'époque.

Il se trouve que c'est le fait d'avoir pris des risques considérables dans certains domaines qui fait que j'évite d'étaler mon nom partout sur le Net. J'ai subi assez régulièrement des attaques diffamatoires auprès desquelles une récente "lettre ouverte" m'apparaît comme un aimable enfantillage.

De la dégradation d'Internet

Force est de constater que si j'ai été l'ordonnateur d'échanges documentaires fort intéressants dans certaines domaines, d'années en année j'ai vu tout cela s’essouffler progressivement et être remplacée par l'agitation stérile et assez parfaitement dérisoire des "réseaux sociaux".

A propos de "Face de Bouc" and Co

J'ai plusieurs comptes sur ce réseau. J'utilise ces inscriptions pour, le cas échéant, aller voir ce qui se passe quand on me signale quelque chose. Je ne nourris pas ces comptes et je n'intervient jamais sur une page de "Face de Bouc" car dès qu'on dit une chose désagréable on vous efface et on vous bloque.

La façon dont fonctionne ce genre de machins est franchement débile et les gens qui s'exhibent dans ce genre d'endroit, souvent ne réalisent pas à quel point ils se dévoilent et sont parfois ridicules.

J'éprouve beaucoup de sympathie pour les Gilets Jaunes. J'avais cependant prédit que le mouvement serait un fiasco. Tout ce qui arrive a été programmé de longue date. L'arrivée de migrants a été anticipée au moins depuis le début de ce siècle. Vous pouvez également vous attendre à un durcissement des conditions d'exercice des infirmiers et infirmières à domicile. l'anéantissement de ce type de personnel médical libéral est programmée car la France est le seul pays d'Europe qui rembourse ce genre de prestation.

"Psychotages", frustrations and co

Concernant l'ambiance qui règne sur le Net et dans le monde contemporain, il faut surtout déplorer des "psychotages" engendrée par l'imposture phénoménale que son les théories freudiennes. Si vous critiquez quelqu'un : c'est que vous êtes jaloux, donc frustré et forcément ignoble. Ou que vous avez eu une mère indigne... On ne peut que hausser les épaules...

Voyons à présent le sujet propre à cet article !

Le sort des organistes francophones est-il si lamentable qu'on le dit ?

Je ne parlerai que de ce que je connais et j'invite par la même occasion les confrères éventuellement non francophones, à compléter éventuellement ou à modérer mon propos.

Le statut (excellent) des organistes belges et allemands

Comme en Allemagne, l'Eglise belge est sous statut concordataire. Tous les employés d'église, depuis les femmes de ménage jusqu'aux organistes sont payés par les communes. La fabrique de chaque église déclare le nombre d'heures mensuelles occupant chaque salarié et ceux-ci sont mensualisés avec paiement des congés payés. Il existe un barème officiel.

Télécharger le barème.

Ce barème est très décent puisque pour un chantre organiste, en 2016, le salaire horaire était de presque 100 €uros.

Petite parenthèse : je comprends fort bien que pour un musicien qui disposerait d'une fortune personnelle ou d'un patrimoine susceptible, par son exploitation, de le faire vivre confortablement, que le job d'organiste liturgique puisse être une contrainte excessive... Dans ce cas, l'ambiance générale du catholicisme plutôt homophobe, peut constituer un excellent prétexte pour s'en affranchir. Pour ma part, ce que je lui reproche c'est d'être excessivement infantilisante... Mais bon, si  on prend de la distance, pour un célibataire endurci ça peut être un moyen de garder le contact avec la réalité. J'adore les enfants quand ils sont encore innocents et malicieux car la vérité toute crue sort souvent de leur bouche. Les enfants oui mais chez les autres. Quant aux ados, au moment de la puberté, ils sont souvent insupportables et je les fuis. Les jeunes ne reviennent intéressant qu'après avoir bien dépassé la vingtaine. Ils peuvent être sympas, très marrants sauf que je constate que je ne trouve pas de sujets de conversation vraiment commun.

La différence entre la Belgique et l'Allemagne c'est que de l'autre côté du Rhin, ce ne sont pas les communes mais l'Etat qui paient les organistes. Il existe également un système d'imposition apparenté à l'ancienne dîme qui demande à chaque contribuable d'opter pour telle ou telle religion et à défaut de contribuer à l'écologie et au développement durable !

Le résultat de tout ceci est que les orgues des moindres campagnes belges sont pourvues d'organiste de talent et qu'en Allemagne on trouve souvent de magnifiques orgues a 3 claviers dans des villages assez modestes.

Le statut des organistes italiens

Je n'ai pas d'information à ce sujet, il faut que je me renseigne auprès d'un collègue qui fut élève de Saorgin.

Je suppose que ce sont les paroisses qui paient les organistes et qu'ils sont mieux lotis qu'en France dans la mesure où les communautés catholiques sont sans doute restés plus vivantes.

En France, la permission de Vatican II en faveur des langues vernaculaires pour l'ordinaire de la Messe a été une véritable catastrophe ! L’Église de France s'est montrée particulièrement perméable à ce que, pour résumer, je qualifierai de "gauchisme". 

Le statut des organistes français : franchement calamiteux !

Je suppose que le régime des organistes de Notre-Dame de Paris s'apparentait à celui des organistes belges mais à la charge principalement de ladite paroisse qui était une des plus riches de France.

Je ne connais pas les salaires où les honoraires versés dans les autres cathédrales, il est sans doute assez modeste et les titulaires s'en tirent que parce qu'ils ont généralement un job à côté. Ils sont souvent professeurs dans un Conservatoire et ils bénéficient d'un casuel qui leur permet pour les "extras", des honoraires plus libres. Enfin l'intérêt de l'instrument dont il possèdent l'exclusivité leur permet de s'accommoder de la modicité des honoraires de messe. Ils peuvent du reste se faire suppléer par leurs meilleurs élèves.

En revanche, dans les églises plus modestes et à la campagne, c'est un métier de crève la faim !

La chasse aux articles du "Casuel"

Dans les grands centres citadins, un ou deux organistes font la course au casuel et se disputent mariages et enterrements. Une vraie vie de forçat avec le stress et les "saloperies" entre confrères que cela peut éventuellement occasionner. Voir à ce sujet le témoignage d'un organiste francilien dans le livre représenté ci-dessus.

Ce livre, je le trouve assez frustrant, ce qu'il conviendrait de publier c'est un ensemble de témoignages d'organistes plus ou moins retraités à propos du genre de "saloperies" qu'ils ont du affronter soit de la part de curés tyranniques, soit plus généralement de sacristains et surtout du genre de paroissiennes qui s'agglutinent autour des curés pour, par désœuvrement, faire la pluie et le beau temps dans la paroisse.

Un certain Paul de Métairy et votre serviteur ont des choses à raconter à ce sujet.

En ce qui me concerne cela a été fait. J'ai négligé d'entrer dans certains détails concernant la malfaisance de certaines femmes tout simplement parce qu'avec le temps j'ai appris à déjouer les manœuvres dont elles sont parfois capables et j'ai fini par m'en foutre !

Je précise que la malfaisance que j'évoque n'a strictement rien à voir, en ce qui me concerne, avec des "mauvaises mœurs": je n'ai comme compagnon qu'un petit chat noir qui est une véritable crème. Je me voit mal vivre avec un "bipède" quelconque dans un assez minuscule F2 envahi par les livres et les dossiers et où la cuisine ressemble plus au préparatoire d'un apothicaire, voire au labo d'un alchimiste qu'à une cuisine à l'américaine.    

Tout cela pour dire que je suis ravi de prendre des vacances lorsqu'à l'occasion d'une fête une chorale ou même un confrère voudrait briller à ma place. Comme je l'ai déjà dit, je ne vois dans ce "job" qu'une excellente occasion de continuer à entretenir ma technique voire à l'améliorer. Je dois avouer que je m'ennuie durant les offices, j'ai fréquenté longtemps le catéchisme, je connais les textes presque par coeur et les sermons sont très rarement palpitants, et même ça n'arrive même jamais ! 

Quelques mots sur la fameuse "charte des organistes"

Cette foutaise a été concocté jadis par une vieille fille assez tyrannique, et un syndiqué non représentatif. La vieille fille est héritière d'un célèbre facteur d'orgue alsacien qui aurait voulu la donner en mariage à un repreneur éventuel. L'histoire me rappelle la fuite d'un certain Jean Sébastien quand il a entr'aperçu la fille dudit Buxtehude de sorte que la co-signataire de la "charte" a fini par plus ou moins entrer en religion. Il y a quelques années elle avait la haute main sur une association s'occupant d'enseignement de l'harmonie au clavier. Signe particulier, elle a été accusée de plagiat par l'organiste allemand qui lui a enseigné sa méthode. Un certain Harald Vogel...

L'enseignement de l'harmonie au clavier

La participation sporadique à des stages n'est pas suffisante pour acquérir la maîtrise de cette discipline. Je ne connais qu'un seul conservatoire où ce type d'enseignement a été inscrit au programme. L'enseignant est un homme sympathique, mais ce qu'il m'importe de souligner c'est qu'il ne m'a pas paru suivre la bonne méthode. Comme chez Chauliac, la référence à des règles harmoniques dont l'invention est tardive et postérieure à la pratique très empirique de la basse chiffrée s'est avérée déroutante.

La bonne méthode, dérivée de cette pratique basique dans l'ancienne pédagogie organistique, est donc venue d'Allemagne, sauf qu'en contexte catholique on ne pratique pas l'art consistant à harmoniser un choral sur la base d'un chiffrage sous la basse.

Les cantiques assez souvent purement ineptes que l'on nous presse d'accompagner, non seulement ne sont ni faits ni à faire car ils s'apparentent plus ou moins à de la psalmodie mal mesurée mais en outre on nous colle un chiffrage d'accord de guitare !

J'ai du lors de mon premier ministère, prendre le temps de regraver les chants les plus usités en cherchant les meilleures basses possibles en me fiant à la fameuse "règle de l'octave" d'autrefois. Cela prend un temps fou. Par la suite est paru un assez bon manuel d'accompagnement à 3 voix mais je n'étais plus en service. A présent, je suis déchargé de la tâche ingrate des accompagnements. Si le collègue de choeur est absent et bien les fidèles chantent a capella. Comme entretemps le nombre moyen des pèlerins dominicaux a singulièrement fondu, ils font ce qu'ils peuvent et comme on s'abstient de me solliciter j'en suis fort aise.

Je précise, pour le cas où un des paroissiens que je croise le dimanche tomberait sur cet article que l'on s'en tient à des cantiques populaires que j'ai connu dans mon enfance avec l'increvable Chez nous soyez reine avant la sortie. C'est supportable. Enfin notez que l'on a fait pire que les "gélinoteries"...

La charte des organistes et l’obsession de la rémunération

A mon humble avis, cette obsession est tout-à-fait inadéquate. Il est beaucoup plus important d'être bien reçu que d'être payé. Où l'orgue est intéressant par son esthétique et l'on s'accommode du bénévolat dès lors qu'on nous remet un jeu de clefs personnel et la possibilité d'accéder à l'instrument hors office pour le travail ou simplement le plaisir ou alors mieux vaudrait profiter des dimanches pour faire un peu de sport et, par exemple, partir en randonnée lorsque le pays s'y prête...

Les organistes qui ne peuvent officier que dans une église aux moyens modestes, n'ont pas l'air de comprendre que le fait d'exiger une rémunération et une connerie car en cas d'incompatibilité d'humeur, ceux qui paient peuvent manifester des exigences disproportionnées pour se débarrasser de l'importun.

Un régime salarial insultant

Ce que j'ai trouvé ahurissant, c'est que la "charte" prétend imposer aux paroisses le salariat et interdire les "honoraires", soit un statut libéral qui impose à l'intervenant d'assumer la comptabilité de ses charges. La raison invoquée est que l'organiste n'est pas là pour intervenir selon sa propre fantaisie et qu'il doit s'imposer certaines règles stylistiques en relation avec le temps liturgique et les divers moment de l'office.

C'est d'autant plus méprisant qu'il est évident qu'un organiste qui connait son métier, à plus fortes raisons s'il n'est pas un improvisateur, puise automatiquement dans un répertoire de pièces classiques plus ou moins passe partout !

Dans la paroisse où j'exerce, on me demande de ne pas jouer trop fort durant l'Offertoire et à la communion. Je m'y conforme d'autant plus volontiers que mes ressources instrumentales sont limitées. Il était d'usage de jouer les Offertoires façon fanfare sur les Grands Jeux. J'utilise le plein jeu pour l'entrée et le grand jeu pour la sortie. Pour les pièces intermédiaires la montre ou le bourdon sont si beaux que je m'en contente et me borne à jouer un duo ou un trio comme pièces intermédiaires. Je ne peux même pas utiliser un dessus de cornet dans la musique espagnole, il commence à l'Ut diatonique et Saorgin m'a emmerdé à l'époque où je m'étais accordé avec le facteur pour le neutraliser.

Ainsi, le fait d'avoir voulu imposer par la "charte" comme régime le salariat est stupidissime à plus d'un titre !

D'abord parce que ça témoigne d'un autoritarisme et d'une méfiance mal placée. Les improvisateurs sont assez rares. En France il faut s'être tapé tout le cursus de clavier jusqu'en supérieur, plus l'harmonie, le contrepoint et la fugue, soit des disciplines "stérilisantes", pour, enfin, entrer dans une classe d'impro ! Bien sûr que les choses tendent à changer avec la redécouverte de l'harmonie au clavier. Sauf que je présume que les "sorties de routes" de l'ancien programme pédagogique dépendent encore d'initiatives personnelles plutôt exceptionnelles...

J'ajoute que les paroisses modestes ne peuvent que répugner à tenir certain comptes imposant le paiement de charges sociales. Or il se trouve qu'un statut fiscal relativement pratique existe, celui de la micro entreprise. On devrait donc laisser les organistes se débrouiller avec le Fisc et les services sociaux comme le font ceux qui donnent régulièrement des concerts.

Les joies du "casuel" côté mariages

Pour ma part, ne réclamant rien, je suis bien aise de n'avoir aucun souci de rémunération.

Jusqu'alors le casuel, depuis 2015, s'est limité à un seul enterrement et à un mariage. Les enterrements je pourrais fort bien m'en accommoder, ce sont des choses plus sérieuses que les mariages qui souvent tournent à l'aigre plus ou moins rapidement.

Je suis allergique aux mariages quelqu'en soit la teneur ! Je me soupçonne d'avoir été moine dans une vie antérieure. Peut-être même au Tibet... 

Mariages ? Que des mauvais souvenirs !

Pour en revenir aux mariages religieux, au total j'ai du en faire 3 ou 4 dans toute ma carrière. Je garde un très mauvais souvenir du premier. J'ai du passer du temps pour présenter un programme à l'approbation de la maîtresse de cérémonie. Les mariés sont arrivés dans une voiture de location somptueuse et on m'a gratifié du tarif d'époque : 25 balles. La plupart des confrères sont ravis, en ces occasions de faire monter les prix et de réclamer jusqu'à 300 €. Pour ma part, ce genre de  trop mondanité me gave au plus haut point et je préfère que l'on m'épargne la participation à ce genre de comédie à l'américaine.

Enfin, il faut parfois jouer des marches des fiançailles ou nuptiales prétendument romantiques. Je m'y suis essayé. La dernière fois et ça s'est très bien passé et ça m'a valu un franc succès plus un supplément d'honoraires.

Cela ne m'empêche pas de prier assez régulièrement pour que ce genre de chose se reproduise le moins souvent possible.

Il faut dire qu'alors que je vivais en Champagne-Ardennes j'ai été saturé de mariages en tant que photographe. J'étais spécialisé dans les reportages en campagne avec présentation des clichés quand les mariés et le public est bien éméchés et comme ces mariages attiraient pas mal de famille belge, je revenais avec des commandes juteuses. L'enfer c'est quand il fallait faire retraite au labos et tirer les épreuves et poster tout ce labeur dans 36 directions différentes. J'ai eu un mal de chien a terminer les épreuves du mariage de mon propre frangin.

Fort heureusement, deux occasions en or m'ont permis me spécialiser dans la photo d'architecture pour le Ministère de la rue de Valois au temps d'un certain Maurice Druon puis pour la plaquette d'un architecte prix de Rome à qui l'on doit le nouveau Conservatoire remplaçant une certaine villa Paradisio... Ouf !

Le statut des orgues historiques en France

Je suis juriste de formation. J'ai dans ma bibliothèque le fascicule du J.O. donnant toutes les règles de droit régissant les rapport entre les Eglises et l'Etat français.

ce dont on parle est, d'une certaine manière, une catastrophe à tous égards. En ce sens que l'affectataire étant seul maître après Dieu de l'usage de l'instrument de sorte qu'il peut interdire les concerts sans que l'on puisse protester. En effet, l'orgue est considéré comme mobilier liturgique par destination. Hormis la conservation des binious historiques, les finances publiques ne peuvent pas servir à l'édification d'un orgue moderne, à moins que sa construction ne soit régie par une convention prévoyant que sa fonction principale sera d'ordre pédagogique.

A ma connaissance, il n'existe en France qu'un cas de ce genre et j'ai oublié le nom de la ville où c'est arrivé.

Personnellement, ça ne me dérange que les curés puissent interdire les concerts puisque j'ai décidé de n'en point donner. Le succès des concerts d'orgues comparé au remplissage médiocre des églises le dimanche est sujet à susciter des conflits entre les organistes et les affectataires. Ce qui est étrange c'est que quoique n'ayant point le tempérament d'une "star" au point de mépriser cette catégorie de citoyens, j'ai quand même été assimilé à cette portion de l'humanité assez souvent caractérielle... les gens qui fréquente les églises ou les administrent ne brillent guère par ce charisme qu'on appelle le discernement des esprits.

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Des concerts, j'ai du en donner 4 en tout est pour tout. Un en Espagne à Marbella (console ci-dessus photo Michaël Reckling) en remerciement pour avoir pu accéder à l'orgue lors d'un séjour de vacances, un à Saint Max, et deux là où j'exerce, l'un pour des amateurs fortunés de vieilles demeures, l'autre au bénéficie d'une certain Academia. Et à ce propos j'ai découvert récemment le compte-rendu de la visite de ces historiens locaux d'où il ressort que l'instrument aura été joué par un fantôme...

La consécration du "titulariat" dans la "charte"

Le système du titulariat est mal vue à juste titre car cela revient en pratique à une séquestration de l'instrument au profit d'un seul et de ses élèves et qui plus est des seuls "chouchous" qui daignent le flatter avec plus ou moins d'insistance.

Comment sortir de cette impasse ?

La solution est à mon sens assez simple, c'est de mettre les orgues sous le même genre de régime que les cloches pour les sonneries civiles et de nommer, non pas un "titulaire", mais un conservateur local à titre , le cas échant, bénévole. Soit une personne chargée de veiller à la sécurité de l'instrument et de gérer les entrées et les sorties des usagers.

Pour bien faire, il faudrait que les collectivités locales reprennent le contrôle complet des églises construites avant 1905 et réservent des jours interdits d'offices pour l'usage pédagogique. Bref, se démerder pour que le personnel religieux comprenne bien que dans la mesure où on assure la survie des lieux de culte historiques et qu'on ne leur fait même pas payer le moindre loyer et bien ils ne sont pas vraiment chez eux et se doivent de se comporter comme le devraient des bénéficiaires de notre sacro sainte République laïque.

Ce que je viens de dire va faire hurler mais il est clair qu'il faut réclamer le plus pour obtenir le moins. Quoiqu'il en soit la sort des orgues historiques français est archi bancal !

Sur un projet récurrent de réformer la loi de 1905

Mais comme on est gouverné par une belle collection de spécimens où brillent des tarés, on parle de réformer la loi de 1905 pour pouvoir exercer un contrôle sur le fonctionnement des mosquées.

Ce serait évidemment la dernière CONNERIE à ne jamais faire car si on décidait de pouvoir consacrer une part des deniers publics à la construction de mosquées, les officialités catholiques ne manqueraient pas de réclamer la réciprocité alors que si le dernier du culte concourt à la faillite de certaines paroisses, c'est d'abord parce qu'une série de scandales à déniaisé une majorité de catholiques qui ne veulent plus s'en laisser conter au point d'avoir décidé de déserter.

J'ajoute qu'il n'est pas nécessaire de participer à ce financement. Les maires qui courtisent les muslins et aussi les islamistes leur brade des terrains à vil prix... Et le fric arrive en masse de l'étranger...

Sur le concordat des départements recouvrés

La séparation de l'Eglise est de l'Etat n'existe guère que sur le papier. Le système qui prévaut en France, en mettant les monuments religieux historique à la charge de tous les citoyens, y compris les athées et les agnostiques à des effets très inégalitaires. Les communautés orthodoxes, à défaut d'être natives, sur le sol hexagonal sont désavantagées, voire discriminées.

Le seul système valide est finalement celui du concordat. Régime qui perdure dans les départements recouvrés d'Alsace Lorraine.

Soit dit en passant, j'ai eu à prendre conscience de l'existence d'un régime de droit privé à propos d'une facture d'imprimerie pour un travail qui ne m'avait pas donné satisfaction. J'ai été pressé de payer par le biais d'une procédure extrêmement arbitraire dont on s'est inspiré pour créer chez nous un système de recouvrement simplifié. J'ai du faire venir en urgence, par le prêt-inter bibliothèque, un ouvrage non officiel de procédure locale et trouvé une feinte afin de priver le créancier de tout recours ultérieur. Sa facture, il l'a eu dans le troufignon pour parler poliment, et je me suis bien éclaté. Notez que c'était une toute petite facture... Je garde donc une assez mauvais souvenir du particularisme local en question car lorsque cela vous tombe dessus sans crier gare, c'est extrêmement énervant.

Néanmoins, cela m'a donné l'occasion, en tant que juriste, de faire la différence entre les régimes de droit latin, de droitgermanique et finalement anglo-saxon et je suis arrivé à la conclusion qu'en matière procédurale tout est plus ou moins pourri au royaume de France, ce qui m'a donné l'occasion de publier un assez long article différenciantles régimes accusatoire des régimes inquisitoire. Or, chez nous, le régime inquisitoire en matière pénale est une survivance de la sacro-sainte inquisition ecclésiale (dont on connaît les abominations du côté albigeois...). Une immonde saloperie empruntée à la partie du droit romain s'appliquant seulement aux esclaves.

Symboliquement, c'est d'une luminosité aveuglante quand à la façon dont l’Église catholique envisage ses fidèles !

De ce point de vue la connivence en faveur des prêtres abuseurs, comparé à la diabolisation des "homos" est finalement, ce qu'il faut bien appeler un "détail de l'histoire" ! Ce qui me désole c'est que les victimes ne sachent point remonter aux "fondamentaux" lorsqu'il s'agit d'intenter un procès à la secte romaine.

Sur les abus dans certaines églises parisiennes

Dans l'une des paroisses des beaux quartiers de Paris, il est interdit à l'organiste, une ancienne élève de Chapuis, de donner le moindre concert. On a bien sûr cherché à la remplacer par un organiste plus docile et à la solde des curés mais c'est banal.

Elle est privée de casuel car la paroisse est riche, très riche au point de dispatcher les enterrements et les mariages sur diverses paroisses pauvres... Elle ne consent à accepter que des grands mariages et des enterrements de gens huppés. Normal le quartier est un quartier très bling bling qui héberge un café dit "de Flore" qui fut jadis un rendez-vous littéraire où les "pédés culturés" ne dédaignaient pas d'y paraître...

D'une manière générale, on ne favorise pas les concerts d'orgue, en revanche on loue volontiers les églises comme salles de concerts pour des ensembles instrumentaux étrangers souvent composés d'étudiants plus ou moins virtuoses empruntés à des des pays de l'Est que les maquignons qui les exploitaient payaient au lance-pierre en négligeant bien sur de payer les charges sociales dues en France. Les inspecteurs du travail ont fini par mettre le nez dans ce trafic. Néanmoins, ce système de location perdure, toujours au détriment des organistes car il faut bien dire que ça rapporte plus que les concerts d'orgue.

Évidemment, tous ces déséquilibres ne sont pas près de finir...

Peu importe en ce qui me concerne, je m'y suis accoutumé. Je pense avoir proposé là une analyse qui devraient faire tilt dans l'esprit des collègues qui daignent me lire...

17/10/2019

Bientôt les municipales, c'est, pour les organistes, le moment de réclamer des tuyaux en plus...

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La facture d'orgue française est en pleine expansion. Mulheisen a été choisi pour construire un orgue à Moscou mais ce n'est point de cela dont je veux vous parler.

Découverte incidente

Organiste quelque part dans le Grand Sud, accusé d'avoir commis pour 5396 € H.T. de dégâts en pénétrant dans un buffet d'orgue classe, j'ai été amené à avoir des contacts avec plusieurs des techniciens conseil en exercice pour leur poser des questions à la fois techniques et administratives. Ils ne sont pas nombreux puisqu'ils ne sont plus que 5. Il n'en est qu'un seul avec qui je n'ai pas eu l'occasion d'entrer en contact et c'est Christian Lutz mais tous me connaissent forcément car ils ont forcément mon livre dans leur bibliothèque.

Ces contacts ont été l'occasion d'une prise de conscience des effets démagogiques positifs que suscite la proximité d'une nouvelle échéance électorale. Le sinistre qui a abîmé Notre-Dame est la cause de l'amplification d'un certain phénomène coutumier.

Les techniciens conseil et les DRAC sont saturés de demandes de restauration

Concernant le litige évoqué, dont je dirai quelques mots plus loin, ayant du relancer le technicien conseil en charge de l'instrument dans l'espoir d'avoir une date au moins approximative, j'ai appris qu'il se trouve être tributaire des disponibilité d'un.e conservateur.trice de la Drac concernée, doit avoir lieu ont ne sait trop quand. Un autre technicien conseil avait émis l'hypothèse que la délivrance de l'ordre de mission pouvait être freiné par un épuisement des crédits d'où possibilité de report sur l'exercice suivant.

Poursuivant plus avant mon enquête, j'ai obtenu une confirmation au moins pour une des régions concernées. L'expert concerné effectue les interventions urgentes en sachant qu'il ne sera défrayé que l'année prochaine.

L'approche des municipales suscite un engouement assez extraordinaire en faveur du patrimoine en général et des orgues en particulier

Toutes les grandes villes se sont mise depuis quelque mois à faire des travaux, et dans toutes les villes importantes, surtout à Paris c'est l'enfer. Quoique je circule en scooter, je ne descends en ville que contraint est forcé. Les chaussées des accès périphériques sont pleines de trous et de saignées mal rebouchées qui sont assez dangereuses en 2 roues  et dans le centre ce sont des détours à n'en plus finir...

Là où je veux en venir c'est que les techniciens conseil n'ont jamais eu autant de boulot. L'Etat a programmé dans ses cathédrales des chantiers des restaurations plus ou moins pharaoniques avec créations de plan sonore entièrement neuf. Tandis qu'en province, on m'a cité le cas d'une demande de restauration qui s'est trouvée bouclée sur le papier en moins d'un an ! A un certain niveau quand c'est au plus haut niveau que cela se décide on traite les dossiers comme s'il s'agirait du marché de la rénovation de 30 km de trottoirs (sic).

Si donc vous voulez des tuyaux en plus c'est le moment de réclamer !

Je plaisante, cela va de soi car les choses ne sont pas aussi simples. Tout dépend sans doute de l'orientation du député, du sénateur ou du Maire faisant ou appuyant la demande. Et j'imagine que l'on doit plus ou moins favoriser, par exemple, certains "convertis" de fraîche date à la manière d'un Raffarin.

Rien donc de très nouveau sauf que... Du point de vue du volume et du coût des opérations projetées ce serait assez faramineux comparé à la mesure du même phénomène lors des précédentes élections.

Le ministère d'organiste liturgique est semé d'embûches...

Dans ce domaine, je suis sans doute l'un des organistes qui aurait le plus d'histoires surréalistes à raconter...

Dès mon arrivée dans le secteur, en 1979, j'ai été affronté à une situation empoisonnée des plus originales et aussi des plus désagréables qui m'a donné l'occasion de faire, à l'adresse d'une femme qui m'avait invité comme gardien d'un vaste et ancienne demeure (un petit château avec sa tout génoise et sa chapelle orné d'un tableau assez hermétique) sous le coup de l'indignation une prédiction qui s'est parfaitement réalisée. J'ai quitté l'endroit et j'ai laissé faire les choses sans rien instrumenter contre elle. Quelques temps après, poursuivie par le Fisc, elle s'est cachée plusieurs années et quand elle est revenue cela a été pour se faire serrer par les "bleus" et finalement mourir d'un méchant cancer...

Le climat, le relief et certains drames historiques déterminent les mentalités et la connaissance d'une science traditionnelle comme par exemple la géomancie chinoise (Feng Shui) aident à comprendre une certain chauvinisme local qui est à l'origine de tous les ennuis que j'ai pu avoir.

Personne n'est censé savoir quel instrument je joue. Internet est une bibliothèque d'une richesse considérable mais c'est un réseau fort dangereux. J'ai consacré environ 25 ans à finaliser une enquête sur un milieu et un phénomène sectaire très particulier et les révélations que j'ai publié à son propos m'ont valu une campagne de diffamation particulièrement gratinée...

J'ajoute que bien que pour cette facture de 5396 € que l'on voudrait me coller sur le dos, je soupçonne le Maire de la commune d'avoir poussé le facteur à me charger, j'entends ne citer ni nom de personne, ni non de lieu pour ne pas être accusé de vouloir nuire à sa campagne. Résidant à distance respectable de son fief, le sachant pratiquement inamovible, et la majorité des particuliers se foutant de ce qui se peut passer à l'intérieur des communautés catholiques (excepté quand il s'agit d'abus sexuels propres à exciter des hypocrite plus ou moins refoulés) il serait tout à fait inapproprié d'en faire une sorte de "vedette"...

Un contexte sociologique vraiment particulier

J'en suis a un second ministère, le premier s'étant terminé en 2002 par un limogeage. Venu des pays froids, le facteur de l'époque m'a demandé de vider le buffet de ce qui n'avait rien à y faire, d'apposer une serrure et de veiller à être le seul à y entrer. On n'aime guère qu'un "estranger" vienne faire la police en territoire mi provençal, mi occitan. En plus un certain René Saorgin m'a fait un coup dans le dos que je n'ai guère apprécié. On s'est trouvé en conflit et le prêtre qui m'a réengagé en 2015 m'a prévenu qu'un avait fait son siège pour le convaincre de refuser mon offre. Je précise que je n'étais pas en concurrence avec qui que ce soit. Aucun organiste de la métropole n'a envie de venir s'emmerder si loin, surtout gratis pro Deo.

Si donc je démissionnais, ce serait la fête pour les souris et un orgue qui ne joue pas d'abîme comme une maison qu'on a cessé d'habiter.

Une histoire assez forte en chocolat

Après des avanies diverses, suscitées par la femme du Maire qui s'occupe d'une chorale, humiliations auxquelles j'ai fini par m'accoutumer, j'ai du attendre 4 ans pour obtenir mon jeu de clef perso de la tribune, par la signature d'une convention avec la collectivité locale, convention dont j'ai du rewriter le texte issu d'un formulaire inadapté. Les curés affectataires ont donc été court-circuités. Tout cela parce que le magistrat concerné bavait d'admiration devant "maître Saorgin" qui lui a monté la tête à mon sujet.

Arrive le mois de mai. Je constate que le prestant est resté enclenché et que le tirant n'agit plus. Donc impossible de jouer sur le bourdon ou la montre et/ou le dessus de flûte seul.

Je demande donc la clef du buffet à la Mairie pensant qu'une clavette avait sauté au RdC. Je constate l'impossibilité de la chose en découvrant une cassure du registre à ras du manchon recevant la verge métallique qui l'actionne. Je ferme le registre et je prends 2 photos avec mon portable, je rends la clef dans le quart d'heure et je fais mon rapport au facteur.

Drôle de fête

Ce dernier propose d'attendre son passage durant la première semaine de juillet et propose un supplément de 300 € H.T. au contrat pour remédier. Il indique comment procéder. Il pense sortir le registre suffisamment pour faire la greffe. L

Le dimanche 7 arrive, je viens d'entrer dans ma 73ème année, les anches sont accordées mais le prestant n'est pas joignable. Je ne m'inquiète pas vraiment, le facteur a du réviser son prix et je m'attends, vu l'ambiance, à quelque chose.

Le 8 août, fête de mon saint patron, je prépare un office de semaine exceptionnel quand j'entends monter à la tribune. La secrétaire de Mairie qui passait sur la place a entendu le "biniou" et s'enquiert de qui le joue et me reproche d'avoir commis pour plus de 6000 € de dégâts. Je demande des explications : je suis censé avoir abîmé un tuyau de cuivre (inexistant), installé ou touché à un néon en fraude, aplati des tubulure en plastique. Du délire !

En fin de messe le Maire arrive, confirme la chose et m'annonce que je vais recevoir une lettre recommandée, il y en aura finalement deux. On me refuse communication du rapport du facteur mais on me réclame la remise des clefs et on m'interdit de toucher l'instrument à titre conservatoire.

Je réponds que puisqu'on est en août je suis heureux de prendre des vacances et qu'on avisera à la rentrée et que le cas échéant le curé sera ravi de se transporter dans la chapelle attenante où on officie l'hiver car il est intimider de devoir parler devant une assemblée très clairsemée.... Cette chapelle je l'ai dotée, à mes frais, d'un instrument "synthétique" que je vais porter à 3 claviers.

Conflits d'intérêts convergents...

On peut reconstituer les choses ainsi. Le facteur lors du relevage, quand je me suis présenté, m'a battu froid. Il se pique d'être compétent en matière de tempérament et a prétendu ne pas connaître l'existence de mon livre...

Or il a séjourné en face de chez moi chez un aubergiste qui a du me noircir à outrance car lui aussi je l'ai remis à sa place. Le service de cet hôtel est impeccable envers les étrangers mais les indigènes sont méprisés et insulté. On fait attendre délibérément certains fumeurs ou acheteurs de journaux.

Le bistrotier découvrant qu'il avait comme client un homme de l'art, il a du lui demander ce qu'on pensait de moi dans la profession. Or comme j'ai fait allusion indirectement à son client à propos d'une histoire assez curieuse, l'un et l'autre ont visiblement sympathisé sur mon dos.

Une entente suspecte

J'ai établi que le facteur était venu 2 fois, une première avant le 7 et une seconde le 18 juillet.

Mettons que ce facteur ait réalisé qu'il avait minoré le coût de l'intervention. Il a entièrement démonté et remonté l'instrument. Il n'avait aucun besoin de revenir pour ajuster le devis initial.

J'imagine le scénario suivant : soit l'intervention a été minorée volontairement pour lors de sa visite annoncer au Maire que la facture allait être plus salée, soit il a mal regardé la photo et s'est réveillé en arrivant sur place sauf que je penche pour la première solution pour une raison que l'on peut deviner.

Le Maire saute alors sur l'occasion : je n'aime pas un tel, j'ai du lui remettre les clefs mais à regret alors si vous pouvez inspecter l'orgue et trouver des arguments à charge, je serai ravi d'avoir là un moyen de lui faire peur et de m'en débarrasser en le contraignant à démissionner. Parce que si je parviens à lui reprendre les clef il risque d'exploser et de tout lâcher...

Seulement voilà, j'ai des années d'heure de vol dans une région remplie de traquenard, et j'ai appris à me faire respecter...

Les faux arguments à charge

Le facteur a essayé de prouver l'existence d'interventions répétées dans l'orgue et a surestimé grandement le coup de la réparation du tirage de 4 pieds.

Je suis censé avoir abîmé des pavillons des jeux d'anches, sans doute pour insinuer que j'aurais entrepris de rectifier l'accord des anches. Mais pour cela il faut être 2 et mon collègue de chœur aurait refusé son concours...

L'accusation est parfaitement stupide et même suicidaire car à mon âge il est fréquent de souffrir parfois de chutes de tension orthostatique quant après s'être baissé on se relève, d'où un risque de chuter dans la tuyauterie et outre un gros dégâts de se faire excessivement mal...

Un tuyau en plastique aurait été posé quelque part, je ne sais où...

Un estimation du coût "surdimentionnée"

La première estimation prouve qu'il est possible de tirer le registre sans déposer une partie de la tuyauterie une  avant de "déchaper" pour ensuite reprendre les postages et s'assurer de l'accord.

Maintenant si c'est l'Etat ou la commune qui paie, il m'est égal qu'elle se fasse éventuellement escroquer mais, j'ai pris un certain nombre de renseignements, tout ce tintouin est superflu.

Quant à prouver que le bris serait survenu de mon fait, il était nécessaire d'inventer des dégâts à distance pour tenter d'accréditer la thèse d'intervention à la fois maladroites, répétées et donc frauduleuses. Et c'est complètement absurde !

Un "complot" qui a toutes les chances de faire "Pschitt" !

Si ce genre de situation est pénible connaissant la capacité de nuisance de certains notables, néanmoins les avis concordent pour dire que c'est un coup dans l'eau.

Sauf que j'ai fini par comprendre pourquoi on tient à envoyer un conservateur sur place.

C'est qu'il y a plusieurs hivers, l'instrument, en une période où je n'y avais pas accès a été victime d'un dégât des eaux. C'est en surprenant une réflexion d'une des sacristines que j'ai découvert le "pot aux roses". C'est un pianiste convié à donner un concert qui en venant répété à découvert des registres coincés qui ont nécessité 3 jours d'intervention à raison de 3 intervenants.

Si je compte 3 x 3 x 8 soit 72 heures à 50 €, cela fait déjà 3600 €. Combien ça a coûté, qui a payé je l'ignore.

Le problème c'est qu'on ne sait pas par où l'eau est passée, mais c'est forcément la même histoire que celle d'un "petit frère". L'eau n'a pu passer que par la verrière comme c'est arrivé quelques vallées plus loin lors d'une mémorable tempête. Là où grâce à mon constat gracieux et illustrée de photographies, le maire a pu actionner l'assureur après devis d'un facteur qui est à présent retraité. De l'argent aurait été versé mais il a du être utilisé ailleurs. Je n'ai même pas la certitude que la Drac a été informée du sinistre. J'aurais du prendre l'initiative de lui envoyer mon rapport mais c'était au Maire à s'en débrouiller

J'espère que l'on ne s'est pas imaginé que j'aurais versé de l'eau dans le biniou pour me venger du pianiste. Je n'étais même pas au courant du projet de concert. Comme je n'ai aucune envie d'en donner, il ne peut pas y avoir eu de concurrence.

Sans doute faudra t-il attendre un moment le transport annoncé pour les raisons évoquées plus haut...

Mais en attendant, je n'ai pas de souci à me faire. Cela va forcément se terminer par un coup d'épée dans l'eau qui, d'une certaine manière, risque de renforcer ma position. Cela fait 4 an que je fais partie des meubles

Quoiqu'il en soit de nouvelles tentatives toujours possible, tant que je resterai valide, je m'accrocherai à ce poste car en m'imposant comme devoir de participer à la liturgie chaque dimanche, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour m'obliger à cultiver la maîtrise de mon instrument, voire à la développer. D'autre part, il convient que l'argent investi serve d'abord à ce pour quoi les instruments ont été construits. Je précise en disant cela que je ne suis pas le genre de citoyen qui aspire à se confire en dévotions plus ou moins exubérantes. Doté d'une culture spirituelle multidirectionnelle, je suis trop critique pour m'enfermer dans un parti quelconque.

Post-scriptum : Le Maire qui m'est hostile est un médecin. J'ai fait une recherche à son sujet sur Internet. Il a du embaucher quelqu'un pour s'y faire mousser. J'ai trouvé 8 pages le concernant. Il existe quelques sites qui donnent les coordonnées des médecin. Il les a fait rechercher tous pour s'y faire inscrire. C'est d'autant plus troublant qu'il ne pratique plus guère. En effet, les remplaçants ne font que défiler dans son cabinet.

Il existe un bulletin municipal qui célèbre ses faits et gestes où au fond il y a surtout des placards de photos pour faire illusion. J'ai découvert en plus une collection de lettre impressionnante. Cette façon de se mettre en avant est rès symptomatique et elle contraste avec ce que j'avais perçu du fond de sa personnalité. Ce Maire a tendance à faire des discours interminables où son caractère émotif le fait s'embrouiller. C'est un grand timide et je l'avais même soupçonné d'être marqué par le signe du Cancer comme votre serviteur.

Bingo, j'ai trouvé ses coordonnées et nous sommes presque jumeau. Toutefois ne disposant pas de son heure de naissance je suis dans l'impossibilité d'orienter son thème. Nos deux thèmes se ressemblent presque comme deux gouttes d'eau pour ce qu'il en est de la position des planètes. Mais s'agit-il d'une naissance diurne comme pour votre serviteur où au contraire d'un naissance nocturne. Un tel déploiement d'énergie pour "émerger" m'incite à opter pour cette possibilité d'où une surcompensation et une tendance à cumuler. Peut-être vis-à-vis pour égaler le père qui fut médecin cantonal.

Reste à obtenir l'heure manquante, j'ai joué un rôle au sein du milieu astrologique à la jointure des années 70/80 en participant à l'organisation de colloques internationaux. La profession s'est beaucoup trop féminisée et les cartomanciennes ont investi un job qui autrefois étaient réservé à des mathématiciens pourvu sachant lire le latin et la plupart des astrologues, sauf un qui publie sur le Net un journal, me gavent. Si on arrive à trouver l'info il va sans doute me dire des choses intéressantes.

J'ai à l'occasion de mes recherches sur le personnage, trouvé un compte-rendu d'une visite de l'église par les gens d'une certaine académie où il est indiqué qu'un 24 septembre, ils ont pu auditionné les divers jeux de l'orgue. Le nom de l'organiste requis gracieusement pour l'occasion faisant défaut on a du installer un robot.

Il faut convenir que la situation est gerbante. A l'avenir je me bornerai aux messes et sécherai les fêtes et rassemblement s'ils impliquaient la présence de certaines "huiles". Je ne demande pas à ce que l'on me tresse des couronnes mais on m'a toujours systématiquement oublié.

Alors basta ! C'est terminé, en plus j'ai horreur des "mondanités", on ne m'y reprendra plus... N'étant pas payé, je ne suis obligé à rien du tout !

22/05/2019

Olivier Latry en lévitation dans "Bach to the future"

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Une fois de plus ce post va constituer une bonne occasion de "dérailler" à propos de considérants multiples et divers.

Le plus connu des titulaires de Notre Dame est représenté en lévitation sur la pochette de son disque intitulé Bach The Future enregistré à Notre-Dame de Paris avant l'incendie de sa charpente.

Voir : https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/classique/quo...

La bêtise journalistique en matière de musique est sans borne. Latry aurait procédé à une véritable transcription des œuvres de Bach qu'il a enregistrées. En vérité dans ce que j'ai pu ouïr il n'a pas changé une seule note. Il ne faut pas confondre transcription et "orchestration".

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En fait ce que l'on entend dans la vidéo qui va suivre c'est pour mes oreilles du Michael Schneider amélioré car son orgue de Luneburg étant un instrument de facture baroque entièrement mécanique ne lui permettait pas la degré de souplesse de l'instrument de Notre-Dame de Paris avec ses combinaisons et les diverses possibilités de crescendo, d'abord par la ou les boîtes expressives.

Latry évoque une "machine" nécessitant toute une vie pour être maîtrisée... Faut pas pousser ! Certes étant habitué à de petits instruments et en dépit des facilités offertes par les grandes banques utilisables avec Hauptwerk, il me serait impossible d'en tirer le maximum sans y passer des années d'autant plus que mon répertoire est pratiquement limité à une partie seulement de la seule musique dire "ancienne". Je ne fais que de rares escapades dans la modernité et je saute volontiers toute la période romantique en faveur d'un retour plus tardif de la modalité.

Disons que 5 ans pour apprivoiser l'engin ne serait pas de trop. Quoiqu'il en soit cet enregistrement assez parfaitement superflu de l'incontournable Jean-Sébastien Bach n'a rien de révolutionnaire, Notre-Dame n'étant pas le seul vaisseau pourvu de plus de 7 secondes de réverbération.

A propos de la nouvelle console

A propos de la console on me communique ceci : La console actuelle est neuve (2014 ?), ce n'est plus celle de 1992.

A l'époque de Cochereau (jusqu'en 1984), beaucoup de mélomanes ont regretté qu'il ne reste aucune trace d'improvisations en concerts non enregistrés, et la console de 1992 permettait, grâce à un séquenceur, d'enregistrer non pas les sons mais les signaux MIDI (notes, durée, appels de registres) lors de l'exécution, et de faire à loisir rejouer la pièce par l'orgue, (système Synaptel). Le signaux MIDI étaient stockés dans un PC 486 tournant sous Windaube 3.

Voici la console de 1992 qui a coûté 11 millions de francs de l'époque ! Une paille!

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Voici la console de 2014 de Quoirin :

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J'ai fini par trouver des informations sur cette nouvelle console et l'extension de l'instrument :

http://www.concertclassic.com/article/inauguration-de-lor...

Qu'est de qui a changé ? Pas grand chose mais ça a coûté un "pognon de dingue" ?

La console de 1992 comportait un séquenceur. Cochereau disposait d'une traction électrique mais pas de la moindre ressource électronique. Le "replay" de la console actuelle ne constitue pas une nouveauté. On a prétendu que le système Sinaptel était sujet à des bogues. J'ai des raisons d'en douter car Windaube 3 était un système stable moyennant le soutien d'un onduleur.

C'est Etienne Perrot, avec lequel j'ai travaillé sur certaines éditions qui m'a parlé des bogues. Il avait eu l'occasion de voir fonctionner la console de 1992 et je me souviens bien qu'il m'a dit que chaque organiste pouvait, à l'aide d'une carte, enregistrer ses propres combinaisons et ses modalités de toucher. Ce qui suppose déjà et en principe la possibilité d'un toucher varié dans le dynamisme et je suis sûr de n'avoir pas rêvé ! Je me souviens également qu'à cause des bogues, nécessitant le redémarrage du système lors de concerts, on se posait la question de l'éventualité d'un retour à une traction plus conventionnelle.

Je me pose donc la question de savoir ce qui a pu déterminer la commande de la console de 2014 et celle de savoir qui est à l'origine de ce gaspillage

A cause de l'ajout de "floating divisions" et donc de l'ajout de quelque jeux, on a viré l'ancienne console alors qu'il était tout-à-fait possible de l'adapter au nouveau système. Le gaspillage relève d'une forme de démence mégalomaniaque !

Le fric fou consacré à la nouvelle extension de l' instrument de Notre-Dame a manqué pour d'autres instruments et je suis persuadé que l'on aurait pu conserver l'ancienne console tout en changeant le système informatique car le langage n'a pas changé, c'est toujours le Midi.

J'ai fini par trouver des infos sur le système Eltec consistant en une "traction proportionnelle" qui donc est censé reproduire une traction mécanique.

http://www.eltecautomazioni.com/Eltecautomazioni/FR%2007%...

La question que je me pose, indépendamment de la fiabilité reconnue de la nouvelle console c'est celle de savoir, si pour le toucher, le résultat est sensible sur un engin aussi important. J'en doute ! Mis à part l'absence de "latence" comment pourrait-on espérer, sur un montre pareil, obtenir ce qu'on obtient sur un instrument mécanique doté d'une traction suspendue lorsqu'elle est réglée sans la moindre flexion. 

Ainsi, la pression sur les touches s'exerce dans une gradation de 0 à 128. Mais encore une fois, je doute qu'au niveau de la subtilité d'émission de chaque tuyau le résultat soit sensible. Et comment pourrait-il l'être quand on exécute surtout une musique de pure virtuosité, l'instrument n'était pas conçu pour jouer de la musique baroque moyennant le toucher plutôt clavecinistique qu'elle réclame, sans parles des doigtés les mieux adaptés !

J'arrive donc à la conclusion qu'il suffisait de changer les claviers de la console de 1992 et le système informatique. Mais on a agrandi l'orgue de façon assez critiquable d'où la nécessité de commandes supplémentaires sauf que l'on aurait pu percer dans celle de 1992 des trous supplémentaires ou refaire simplement les panneaux en réutilisant les même tirants. Enfin et pour finir la couleur jure avec le buffet.

Moralité : Olivier Latry semble disposer d'un charme assez irrésistible pour avoir bénéficié d'un jouet aussi dispendieux et quand on voit que la victoire de celui qui gouverne l'actuel paquebot France lui vient également de sa bonne mine, je me dit qu'au lieu de contester les statistiques d'un certain Kinsey il faudrait les réviser à la hausse pour au moins l'une de ses rubriques... Et il me faut constater au final qu'en dépit de certaines "prédispositions", je suis absolument réfractaire au charisme manifestement ravageur de ces personnes.

Un "cadeau" qui a du fragiliser les voûtes de Notre-Dame

Cette hommage à la patronne de l'édifice apparu environ un mois avant l'incendie et bien elle ne semble pas l'avoir beaucoup apprécié...

Latry ne manque pas de dire que lorsqu'il arrive à Notre-Dame très fatigué, une nuit de travail le recharge et le remet à neuf. Rien d'étonnant à cela, les constructeurs de temples antiques connaissaient parfaitement les règles d'une science que les chinois appellent Feng Shui. Sauf qu'avec les innovations qui nous guettent quant à la reconstruction et bien les architectes qui convoitent la palme d'un certain concours d'architecture et bien ce Feng Shui, ils encourent le risque de le carrément bousiller. Tant pis pour le tonus des quatre titulaires actuels qui se trouvent privés pour longtemps encore de l'accès à leur cher biniou.

Et en fait de malheurs, les Gilets Jaunes vous diront qu'il y a bien pire que le chômage technique auquel ils sont condamnés.

L'incendie de Notre-Dame un maléfice posthume d'une âme errante ?

Paul de Métairy, un collègue belge devenu réfugié politique en France qui a longtemps tenu, au terme d'un concours, un instrument avignonnais fameux, vous dira que si la cathédrale a été sinistrée c'est que Latry a refusé qu'une certaine Symphonie des de la vie soit jouée à Notre-Dame. Non seulement il a décidé que l'œuvre n'y avait point sa place mais il a du interdire à ses collègues de répondre à toute sollicitation.

Toujours est-il que lorsque ce collègue a constaté que Latry était en train de se pavaner à propos du Nième disque de l'œuvre de Bach, un méchant pressentiment, dont il m'a fait part, l'a convaincu que quelque chose de fâcheux allait arriver à Notre-Dame.

Quid de la symphonie de la vie ?

La composition est l'œuvre d'un certain Lucas, le neveu de Paul qui a été un peu son élève. On peut comparer cette œuvre de musique descriptive aux quatre saison de Vivaldi, sauf que si on creuse un peu, la vie après la vie décrit l'arrivée dans un mode étrange qui pourrait faire penser plus à un "livre des morts" à la façon tibétaine ou égyptienne plus qu'à l'eschatologie chrétienne.  Cette œuvre avait pour principale vocation de permettre de déployer tous les timbres en usage sur un orgue doté de jeux de 32 et même de 64 pieds.

Latry affecte volontiers une attitude assez "cul bénit". J'emploie un terme assez inadéquat, ce n'est pas un dévot à la façon des vieilles bigotes loin s'en faut mais je l'ai vu déclarer qu'il en faut peu pour qu'un organiste fasse dérailler un office. Il aime donc à se poser en modèle de la profession et en gardien des bons usages et son côté prétentieux est assez désagréable.

Je présume qu'il aura un peu enquêté sur les arrière-plans autobiographique de cette symphonie.

J'aurais bien du mal de résumer l'histoire dont un film a été tiré. Et un livre également.

Un arrière-plan biographique assez peu vendable

Disons que ledit Lucas a commis une chanson qui n'a pas plu au FIS algérien, un mouvement islamiste fondamentaliste. Ce dernier lui a envoyé un jeune tueur d'une quinzaine d'année (Saïd) que Lucas est allé chercher à Marignane. Ce jeune avait pour mission de tuer et s'il ne le faisait pas, la famille de Saïd allait faire les frais d'un éventuel refus ou échec. Une amitié est né entre les deux jeunes. Saïd aurait demandé des preuves concrètes. Finalement Lucas avait résolu de se sacrifier et Saïd est décédé d'une crise cardiaque après avoir plongé le couteau dans le cœur de son nouvel ami et victime.

Dans le livre, Paul de Métairy a imaginé une sorte d'apothéose impliquant la reconnaissance de ce double martyre avec une histoire de châsse qui vient à être vénérée à Notre-Dame. Sauf que les petits arabes ne crachant point sur certaines "consolations sensibles", le détail de l'amitié particulière survenue fait un peu tâche dans l'histoire. Et ce en plus qu'une conception le l'existence post-mortem plus en phase avec certaines représentations païennes qu'avec la doctrine catholique.

Le film quant à lui a fait l'objet d'une véritable persécution en France (sous prétexte d'incitation à l'homosexualité voire à la "pédophilie") tout en rencontrant partout ailleurs aux U.S.A., en Angleterre et aux Indes un franc succès.

L'effroi d'Olivier Latry

J'imagine que Olivier Latry  a du fouiller un peu que les arrières plans et juger que sa réputation risquait d'en prendre un coup s'il consentait à jouer cette œuvre. Aussi a t-il décrété qu'elle serait indigne de son grand talent. Un autre collègue, dans une autre cathédrale, n'a pas craché sur l'offre qui a coûté plusieurs milliers d'€uros à l'ami Paul.

Bref, Saïd, l'élément le plus volcanique de ce duo aussi bref qu'improbable aurait jugé que la mise sous le boisseau de leur histoire aurait trop duré de sorte qu'il aurait fait en sorte que l'édifice soit en partie détruit. Les rites funéraires ont toujours eu pour objet principal de faciliter le passage des âmes dans l'autre monde ou dimension en faisant en sorte que celles qui pourraient être tourmentées s'abstiennent de venir tirer le vivants par les pieds. Je ne sais si Saïd a bénéficié des rites funéraires en usage dans l'Islam mais bien évidemment, j'écarte l'hypothèse envisagée.

A propos de certains phénomènes psychiques

Des intuitions, des rêves  et même des voyances ont précédé le sinistre qui ont été diversement interprétées. Cela montre simplement qu'il se tramait quelque chose et que le "milieu psychique" en était affecté et que la traduction passe par divers filtres individuels.

J'ai bénéficié jadis de deux prédictions qui se sont réalisées moyennant une transposition dans le premier cas de figure. Un voyant parisien que j'ai connu alors que je m'occupais d'astrologie, a cru voir que mon existence allait prendre un tour nouveau par le jeu d'une sorte de mentor qu'il s'est représenté comme une sorte de religieux, un prélat. Il me semble qu'il a parlé d'évêque. La chose s'est bien réalisée au moins d'une certaines manière mais il s'est agi d'un simple particulier qui s'était entiché de l'œuvre d'un français mort au Caire avant de prendre fait et cause pour un pseudo disciple de ce personnage. Cette aventure intellectuelle ne m'a pas réconcilié avec le catholicisme puisque j'ai préféré chercher du côté du bouddhisme. Je ne vais à la messe que pour jouer d'un instrument dont j'aime la musique indépendamment de toute espèce de dévotion. Et au final, j'en suis venu à douter de toutes les religions et s'il en est une qui tend à sombrer dans le 36ème dessous c'est bien le catholicisme.

L'autre prédiction est venu du maniement d'un jeu de cartes en langue provençale, par lequel un pont suivi d'une lyre m'annonçait que si je consentais à un quitter ma région d'origine, je trouverais les meilleures conditions pour renouer avec la musique. J'ai pu en effet y trouver la meilleur maîtresse de clavecin en la personne d'une ancienne élève d'un certain Antoine Geoffroy-Dechaume, entr'aperçue, des années auparavant à Paris dans l'église de Saint Séverin.

Epilogue

Enfin ce retour tardif vers la musique, vers 32/33 ans, m'a, tout au plus, permis de parvenir à faire bonne figure parmi les musicologues les plus originaux et ce après une douzaine d'années de recherches sur un sujet ardu. Et ma carrière en tant que "facteur de clavecins" n'aura été qu'une longue suite de désagréments de toutes sortes.

Il faut dire que c'est en quelque sorte ma participation en temps que conseiller technique dans un procès intenté à un monteur de l'Atelier Ducornet, qui m'a lancé.  Le procès a été gagné et j'ai contraint Mercier Ythier a reconnaître que les sautereaux avaient été l'objet d'une publicité mensongère en seconde expertise. Comme pour Martial Morand, c'est le passage au Conservatoire d'un certain Klinkhamer avec un copie d'un clavecin de Zell qui de fil en aiguillé m'a fait embrasser la profession.

Je dois cependant dire que le local qui m'avait été affecté par la ville concerné m'ayant été repris subitement et sans motif, j'ai été très heureux d'être délivré d'un métier passablement ingrat à tous égards.

La musique n'aide guère quand on embrasse des soucis de chef d'entreprise qui m'ont valu une visite des douanes sur dénonciation du facteur de Montreuil. Si cette vengeance n'aura guère consisté qu'à frapper un grand coup dans l'eau, ce genre d'incident reste assez désagréable.

Bref, les milieux artistiques sont remplis de "vedettes" à l'égo plus ou moins démesuré et qui sont assez positivement infréquentables. Sauf que la nature et certaines conditions de mon enfance m'avait préparé à faire face en me démontrant, dès mon plus jeune âge que l'humanité ne vaut pas grand chose et depuis l'année terrible qui m'a vu naître, les choses n'ont fait qu'empirer.

Quoiqu'il en soit, j'estime que de la même manière que Serge Schoonbroodt, j'ai été configuré très providentiellement de manière à limiter les dégâts en considérant que devenir père de famille ne pouvait conduire qu'à un véritable suicide. Surtout que cela implique désormais d'empoisonner ses mômes avec près d'une douzaines de vaccins tous plus pourris les uns que les autres.

Chercher à ce propos les révélations d'un pharmacien nommé Serge Rader.

26/08/2014

A propos du nouvel orgue de la cathédrale de Monaco

Orgue_de_Monaco_21.jpgIl y a déjà plus d'un an que le Boisseau de la cathédrale de Monaco a été viré et je ne sais ce qu'il est devenu...

Un ami m'avait prévenu que je serais estomaqué en voyant et en entendant le nouvel instrument.

Sur l'esthétique de ce monstre un ami m'écrit ceci : on se croirait dans une boîte de nuit ou sous un rideau douche..... c'est moche ! Nous sommes tous deux des mauvaises langues certes mais je dois saluer la pertinence de ces deux comparaisons au demeurant très et même excessivement perfides pour bien des raisons que des lecteurs doués de l'esprit de finesse découvriront sans trop de peine. Il n'est rien qui puisse arriver par hasard...

Je n'ai pas trouvé de photo qui rende vraiment palpable le phénomène mais je n'invente rien.

Enfin je note quand même que depuis l'année dernière on a déprogrammé les changements de couleur pour une nuance céleste quasi exclusive mais il n'empêche que cela reste d'assez mauvais goût.

Pour ce qui concerne l'harmonisation d'une puissance outrancière, cela reste froid. On a l'impression que les jeux de détail en particulier (cromorne, voix humaine etc...) on été amplifiés par une sonorisation, c'est vraiment très très surprenant et finalement complètement dépourvu de finesse. Je ne trouve cet instrument sympathique que lorsque la boîte du récit est entièrement fermée sur les fonds. Quant aux tutti il sont assourdissants. Notez que c'est bien ainsi la musique que l'on joue sur ce biniou ayant tendance à m'ensuquer, cela a au moins le mérite de vous réveiller en sursaut quand on vient à piquer du nez. Il est possible que la plupart des organistes aggravent la situation en recourant à des registrations trop chargées mais quand même !

Je serais curieux de l'effet que cela fait quand on est à la console mais tout bien réfléchi je crois que je n'aurais aucun plaisir à jouer cet instrument que je trouve excessivement "froid". Aller à Monaco sans voiture est une expédition compliquée. Il me faut monter à l'Observatoire par un vallon dit de l'Oli en cheval à deux roues par une piste assez dangereuses et avec un ami descendre jusqu'à la basse corniche à pinces, attendre un bus bondé en plein cagniard.

Et Monaco c'est une autre planète, ça change les idées, cela un côté très provincial et en même temps excessivement "bling bling". A présent que je ne suis plus fournisseur de clavecins de louage pour la Salle Garnier, je peux me permettre quelques impertinences et dire que c'est à mes yeux une principauté d'opérette. Elle regorge de policiers fort bien payés. Au moins ce n'est pas le coupe gorge dans lequel j'ai vécu, savoir le vieux Nice dont la saleté, le bruit et la violence nocturne n'ont fait qu'empirer. IL y a belle lurette que les rues ne sont plus lavées deux fois par jour (pour la climatisation en été grâce à un dispositif ingénieux, une verrière avec ouvertures latérales, au sommet des cages d'escalier) et la nuit de gros rats déambulent dans les ruelles.

Le rocher à quand même son charme mais je ne vois guère aux concerts de la cathédrale de personnes de connaissance avec qui l'on puisse s'enquérir des dernière nouvelles de la "planète orgue". Beaucoup d'étrangers et des russes en particulier et si on a soif le moindre rafraîchissement coûte une fortune.

Enfin que le titulaire me pardonne, il a pour lui la courtoisie et le savoir vivre qui fait tant défaut au malotru que j'ai épinglé dans un autre post mais j'ai tout de même eu la surprise d'apprendre qu'au court de l'enregistrement du BWV 532, il se serait fâché avec les montées de la tonalité de ré majeur. Enfin personne n'est parfait et si j'ai quelques fois des problèmes avec les "fusées" mais c'est parce que je ne sais pas toujours sur quel pied danser entre doigtés modernes et doigtés anciens tandis que Vernet ne semble pratiquer que des doigtés classiques et très sécurisés.

Les grands virtuoses sont courageux mais pas téméraires : Huguette Grémy-Chaulliac qui fut ma très vénérée "maîtresse de clavecin" nous éblouissait en classe avec les doigtés des virginalistes mais je ne l'ai jamais vu pratiquer ce genre d'exercice en public. Il faut convenir que tirer les doigts avec des 2-3, 2-3 c'est non seulement très casse gueule mais ça peut être générateur de tendinites. En revanche j'ai vu une Diana Petech pratiquer les très curieux doigtés ascendants de l'école italienne (des 3 qui passe par dessus le 4) du moins avant qu'une très méchante affection imunologique ne l'ait complètement immobilisée.

petechMais il semble qu'elle ait surmonté cette épreuve car je viens de découvrir qu'elle est devenue enseignante de Zen et parait être en pleine forme, ce qui est une bonne nouvelle à laquelle je ne m'attendais pas.

http://www.editfiume.com/lavoce/cultura/2153-si-riscopre-...

http://www.diberardinocarlo.it/welcome/index.php/meditazi...

Le point sur Hauptwerk IV, la simulation d'orgue et les banques cryptées

H4.jpgUne erreur de manip m'a fait perdre certaines notes sur le sujet dont un bon nombre étaient répétitives.

De la justification du "piratage"

Je signale à toutes fins utiles qu'une nouvelle version IV de Hauptwerk a été postée par Milan Audio en date du 15 août qui fait que le crack qui circule, ayant pour effet de supprimer la clochette, invitant à alimenter le tiroir caisse de l'éditeur américain n'est plus opérationnel. Il suffit pour contourner le problème de recourir à l'ancienne version IV. Les éléments nécessaires traînent sur Internet et les gens futés savent comment les trouver.

Concernant le logiciel américain il est parfaitement justifié d'en contourner l'achat autant que possible dans la mesure où l'impérialisme américain qui a présidé à cette entreprise commerciale avait pour dessin de priver MyOrgan/GrandOrgue de banques par le biais d'une incitation au cryptage.

Sonus Paradisi a cédé devant Milan Audio

Je rappelle que Milan Audio a contraint Zureck (Sonus Paradisi) à adopter le cryptage et ce dernier l'a justifié par une sorte de "référendum" bidon et il fallait s'attendre à ce que les blaireaux friqués, qui sont désireux de frimer en faisant étalage d'un luxe stérile, s'expriment en majorité pour le cryptage. Tant que Sonus s'est abstenu de crypter, on pouvait fermer les yeux sur le pillage des orgues français, à présent cela n'est plus possible !

Si je ne craignais pas de passer mon temps à faire des copies, je distribuerais les banques que j'ai acquises, et cela tout à fait gracieusement mais j'ai autre chose à faire. Et puis pendant les copies l'ordinateur rame et je supporte pas ! A présent que chacun se débrouille !

Mégalomanie organistique

En ce qui concerne les banques "nouvelles manière" avec quantité de relâchements et tutti quanti, je condamne cette évolution démente qui réclame des ordinateurs de compétition et je doute que l'investissement nécessaire soit à proportion du gain obtenu...

Je rappelle également que le fait de dépenser des dizaines de milliers d'Euros pour l'acquisition d'une console hollywoodienne est une aberration ! Le système Windows quelque soit son grade (XP 64 ou version ultérieure) n'est pas conçu pour faire de la musique, c'est un système qui restera instable ad vitam eternam.

Faire sa console soi-même

En d'autres termes la simulation d'orgue n'a d'intérêt que si l'on est capable de faire sa console soi-même et si l'on est en mesure de dépanner le système en cas d'avaries. J'ajoute qu'il n'est pas à la portée de tout le monde de purger les différentes version de "Défenestron" de toutes les saloperies qui l'encombrent et le fond ramer à plus ou moins brève échéance parce que ce saloperie s'auto-pollue en permanence.

Si les professionnels de l'hébergement internautique refusent de fournir des prestations basées sur le système de Micromerde c'est qu'il est tellement merdique qu'il faut le relancer au moins une fois par 24 heures. On ne peut faire de la bonne micro-informatique que sur une base Linux. Les macs sont des ordinateurs pour les "bobos". Mais des tas de crétins, jeunes ou vieux, complètement ignares en informatique sont prêts à nier ce qui est évidence pour un professionnel. Et j'en suis un, je me suis occupé d'un service universitaire pendant 7 ans et j'avais une bonne trentaine de machines à maintenir.

Un climat de corruption généralisée

Je ne vais pas me gendarmer éternellement pour lutter contre le pillage des orgues de notre patrimoine. Je constate que personne ne veut se mobiliser pour mettre de l'ordre et qu'un collègue qui devait me tuyauter sur les méandres de l'administration française afin de mettre au point la stratégie à mettre en oeuvre alors je renonce. J'ai contacté en vain une organiste dont le mari est acteur d'une Drac. Pas la moindre réponse.

Nous avons été gouvernés par des escrocs (affaire Bygmalion) et à présent nous le sommes par des crétins finis dont j'avais mésestimé le génie destructeur. La fausse droite et la fausse gauche ont collaboré à rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres. Deux ministres qui avaient rués dans les brancards viennent d'être démissionné par un "matador" connu pour son rictus méchant. Que ce dernier saute et le présent locataire de l'Elysée, ne pourra guère trouver le salut que dans la fuite. Et là on peut être à peu près sûr que la Marine emportera le morceau. Cela risque encore de n'être que de la "marine marchande" mais que faire ? Si ça se fait, je peux vous prédire sans risque d'erreur ce qui va se passer : les américains qui travaillent à l'agitation des banlieues hexagonale susciteront une "révolution arabe" sur notre sol  mais peut-être faudra t-il en arriver là pour que les français qui sont des "veaux" se réveille quoique je doute que ce puisse être le cas.

A propos de la rafle américaine d'un "Pisaurensis"

Je ne manque pas de vomir que l'impérialisme américain mais je n'oublie pas une chose, à savoir qu'il existe quand même des américains qui sont de grands admirateurs de la culture française et une américaine qui a encore assez d'argent pour rafler les clavecin paraissant en salle des vente. Je pense à un Pisaurensis que j'ai pu toucher jadis...

Considérations de politique générale

Dans le domaine de l'entreprise, les patrons français ont recours aux méthodes de pression américaines pour booster la productivité mais la différence réside dans le fait que si on presse partout à outrance le citron, en France on n'obtient jamais les promotions que l'on peut obtenir aux USA. Maintenant, ça ne coûte pas grand chose outre Atlantique car la richesse de cette partie du nouveau monde est constituée de monnaie de singe et la course en avant que cela implique exige d'étendre le marché à l'Europe (qui est une création américaine) afin d'échapper à la banqueroute qui guette la réserve fédérale.

Si nos gouvernants étaient intelligents ils s'allieraient à la Russie, avec la Chine, l'Inde et bientôt la Turquie ainsi que des voisins de l'oncle Sam comme le Brésil et j'en passe. Soit dit en passant je vous suggère pour vous distraire des mesquineries "baroques" en étudiant la doctrine d'un certain Chauprade et je remercie Poutine de nous avoir évité un engagement en Syrie qui eut été synonyme de troisième guerre mondiale. Enfin si les services secrets faisaient correctement leur boulot ils iraient flinguer sur place les djihadistes d'origine française avant qu'il n'aient l'occasion de revenir foutre le bordel chez nous ! 

Nécessité de revenir au sens des proportions

En conclusion, et pour en revenir à notre propos initial, la solution de la simulation n'est viable et cohérente que moyennant le recours à un sens correct des propositions sinon il vaut mieux investir dans un orgue à tuyau fut-il modeste ! Pensez aussi au budget sonorisation dans une grande église : la simulation n'est concevable que dans un édifice relativement modeste. A Cassis c'est une monstruosité et ça a coûté un pognon fou pour pas grand chose !

Vous allez me trouver bien amer, ce n'est pas le cas, je suis simplement lassé par le niveau exponentiel de la connerie ambiante et le manque de discernement généralisé mais je suis sûr d'une chose, ce que j'énonce fera son chemin et en discutant avec des gens encore assez "normaux", je vois de plus en plus d'interlocuteurs se rallier à mes vues. Malheureusement, une fausse conception de l'amour chez les chrétiens nous a outrageusement fragilisés devant toutes sortes d'agressions et il existe bien une menace islamique. A ce propos j'ai du mal de croire qu'il puisse exister un "islam modéré" : la guerre est inscrite dans les gênes de cette religion qui progresse. J'ai vu un ami, prête de la lignée Ngo Din Thuc (ancien archevêque catholique de Hué) passer par divers patriarcats orthodoxes finir par se rallier à une branche du soufisme turc. Et cela après m'avoir fourni toutes sortes d'informations tendant à prouver que l'Islam serait une "diablerie". J'ai un neveu qui s'est fait raccourcir la peau du bicou pour l'amour d'une marocaine. Mais voilà, on oppose un islam "ésotérique" à un islam "exotérique", seulement voilà il y un hic : les hypothèses de "redressement" de l'Occident élaborées par un célèbre français mort au Caire après s'y être remarié avec une descendante du "prophète" on toutes foiré. Le monde occidental s'enfonce dans un mondialisme anarchique. La seule chose prévisible c'est une banqueroute plus ou moins généralisée.

Pour clore cette digression, il faut souligner qu'un certain Louis Massignon est à l'origine du renversement "islamophile" observé depuis quelques décennies. Si vous creusez vous découvrir que ce n'est pas tant un mystique chiite qui l'a fasciné mais le fait que les arabes sont généralement assez bien montés... Cela a commencé par un idylle avec un espagnol et ça s'est terminé avec un délire autour de l'histoire de Sodome avec messe de réparation cautionnée par le cardinal Daniélou qui pensait sauver son frère. Une histoire complètement dingue de masochisme chrétien. Bref, les "pédés honteux" dans le style de ce personnage font un mal considérable à la religion et à la société. Ce qui est extraordinaire c'est que les gens ne veulent pas voir que Massignon relevait avant tout non pas de la mystique mais de la psychiatrie.   

Le Saint Esprit souffle où il veut ou plutôt où il le peut et on ne semble pas très réceptif du côté de l'hiérarchie. Enfin si les curés prenaient conscience du potentiel sensible que représente la musique d'orgue au lieu de voir dans les organistes des intrus, peut-être qu'il y aurait un peu plus de monde dans les églises. Mais il faudrait sans doute aussi renouveler les discours. Un jeune abbé à qui j'ai dit ceci : vous avez un pelé et deux tondus à chacun de vous office, peut être que s'il y avait un organiste et des cantiques potables, ça changerait un peu ! Que croyez vous qu'il me répondit ? La musique c'est pour la gloire de Dieu. Donc les fidèles on s'en tape ! Ce à quoi je répondis : la gloire de Dieu a bon dos mais n'oubliez jamais qu'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre. Le même abbé s'est fait unanimement détester. Il existe dans certains paroisses une tradition consistant en une procession avec bénédiction pour la fête patronale. Et bien d'après cet individu : c'est nul ! Il est vrai que c'est assez superficiel car l'église ne joue plus le moindre rôle social. Dans les villages dortoirs ne vont à l'office que des vieilles chèvres qui ont déjà un pied dans la tombe et fort peu de jeunes, mais à qui la faute ? 

A propos d'interdits portant sur les concerts, un curé polonais en charge d'une paroisse insulaire vient de se mettre à dos tous les corses qui sont outrés d'avoir vu "blackboulé" une demande en faveur de chants polyphoniques traditionnels dont la plupart appartiennent au patrimoine religieux. J'ai bien des raisons de penser que ce mauvais coucheur a du souci à se faire... Enfin il faut se poser la question de savoir pourquoi il faut recourir à l'importation de curés africains et polonais pour maintenir en bien des endroits un semblant de vie paroissiale. Je ne suis pas raciste mais il importerait de se poser la question du pourquoi du tarissement des vocations occidentales. Certains clercs rêvent en pensant que c'est le célibat qui constitue un obstacle et qu'il faudrait permettre le mariage avant l'ordination. Ils rêvent pour des tas de raisons et il suffira de rappeler que le retour à cette tradition ne verra jamais le jour pour deux raisons : l'une est économique, l'autre est disciplinaire. A savoir que s'il faut compter avec les femmes des curés, les évêques ont bien du souci à se faire et je donnerai comme point de comparaison la montée aux créneau de femmes de gendarme mécontentes du logement dans certaines casernes, l'histoire se passant à Menton...

Pour ce qui concerne les relations des organistes avec les curés, il me faut espérer que celui avec lequel je suis en relation sera assez intelligent pour accepter l'offre qui lui a été faite.

 

L'organiste de Nay, un triste sire...

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MAJ du 31/10/19

Le héros de ce post à obtenu gain de cause contre l'association diocésaine en appel (chambre sociale de la Cour d'Appel de Pau) qui a condamné ladite association à de dommages et intérêts dont le montant n'est pas précisé par la presse locale.

Il ressort des infos que l'on peut glaner ici et là que le curé, en tant qu'employeur n'a pas respecté les formes prescrites pour un licenciement. Formes qui supposent une gradation : avertissements, entretien préalable et enfin licenciement dument motivé, ce qui n'a pas été le cas.

Quant au personnage et à son profil je reste sur une très très mauvaise impression, à savoir que sur le plan strictement relationnel, le personnage n'avait manifestement pas le profit psychologique requis pour le job. Il a du reste avoué s'être livré à des insultes à consonances homophobes et il suffisait de regarder les vidéos qui existent pour constater qu'il ne doutait de rien.

A ce propos, je ne sache point que le fait d'être "hétéro" aie spécialement le don de rendre intelligent. Encore un crétin de "gaulois" présumé qui ignore que nos lointains ancêtres étaient plus "pédés" que le grecs au point d'avoir scandalisé certains historiens antiques dont Hérodote. Maintenant si on prend les listes de d'hommes célèbres tenus pour grands le "homophiles" patentés sont fort bien représentés...

D'autre part, on a le droit d'être organiste et d'avoir une vision très critique de l'Eglise romaine mais là où l'on exerce on se doit de pratiquer l'obligation de réserve et de ne pas semer la merde. On ne saurait troubler, par un comportement agressif, la foi des fidèles. Si on a des observations à faire sur certains points de doctrine ou de pédagogie ecclésiastique, on doit le faire en des lieux appropriés et si possible en s'adressant à un public cultivé tout en évitant de viser tel ou tel clerc en particulier. On a même le droit d'user d'un pseudo afin de ne pas "mélanger les genres".

J'ajoute qu'un collègue de ma connaissance a eu à se plaindre de ce triste sire à sa propre tribune... J'ai du y faire allusion dans une version précédente, ce qui a déclenché à son égard de nouvelles agressions.

Tout cela est bien dommage car si ce genre de "personnalité" n'était pas si ingérable, ce M. m'a paru jouer de son instrument de façon assez potable. Tant pis pour lui !

MAJ du 26/08/2014 - Note revue le 27 mars 2017

Je vous convie à visiter cette page avant de lire la suite qui n'est pas piquée des hannetons :

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/10/21/l-organi...

Titulaire de l'orgue depuis plus de deux ans, Antoine Giovanini (35 ans) a vu son contrat de bénévolat rompu par l'abbé Pierre Haramburu dans une lettre du 19 août dernier. Le curé de la paroisse reproche à l'organiste "des dérives inacceptables de (sa) conduite" sans préciser les "motifs graves et répétés" qui justifient cette résiliation.

On sait seulement que le curé a traité son organiste de "drogué" et lui a envoyé les gendarmes pour une perquisition. C'est grave ! Ont-ils seulement agi avec en main une commission rogatoire? J'en doute ! Un juge n'aurait pas été assez bête pour délivrer pareil mandat sans s'être rencardé avant d'agir. Alors si les gendarmes sont aux ordres des curés, où va t-on? Ce point n'a pas été éclairci. Je présume que ce "bouffon" devait fumer ostensiblement...

Reste à déterminer en quoi consistaient les mystérieuses "dérives inacceptables" et "non motivées".

Le jeune homme reconnaît bien un langage parfois fleuri et s'être laissé aller à quelque insulte à consonance homophobe à l'encontre d'un apprenti diacre lors d'une empoignade à propos de matériels de l'église. Pas de quoi fouetter un chanoine, selon ses amis.

Il est des sortes d'affinités qui découlent de circonstances à la fois mythiques et historiques. Il faut se résoudre à constater à à propos d'un tendance "homophilique" au sein du clergé que dans la mesure où les premiers chapitres de la Genèse ont mis l'accent sur la familiarité qui aurait existé entre Eve et un serpent réputé "satanique" il en ait découlé une attirance envers l'amour des garçons plus que des femmes.

En plus depuis un peu moins d'un millénaire on a cessé d'ordonner des hommes préalablement mariés pour en faire des prêtres séculiers, il n'est pas étonnant que la prêtrise actuelle comporte une proportion assez importante de prêtres au moins "homophiles" qui peuvent occasionnellement se muer en "pédophiles"pratiquants.

La seule chose que je ne comprends pas c'est comment ces clers peuvent s'accommoder d'un environnement manifestement "toxique" étant en délicatesse avec un certain tabou provenant du Lévitique et qui a donné lieu à un rappel, au demeurant très problématique sur le plan de sa rhétorique interne, au tout début de l'émancipation du christianisme par rapport à son fond hébraïque...