27/10/2023
Denonciation calomnieuse de Michel Formentelli, la première manche est gagnée !
Résumé pour les lecteurs pressés
En août 2019, je découvrais que Michel Formentelli pour se venger d'un article mettant en cause un de ses souteneurs, avait profité d'un bris du tirant du prestant de l'orgue Grinba que je dessers pour m'accuser d'avoir pénétré dans le buffet de l'instrument et y causer des dommages (5396 € H.T.) du fait de d'interventions correctrices inappropriées, ce qui est faux bien sûr.
Il m'aura fallu 4 ans pour obtenir seulement le rapport de visite de Michel Colin daté du 9 juillet 2021 et la facture de réparation de Michel Guinard.
Rapport qui aurait été communiqué à une organiste étrangère à la paroisse mais pas au principal intéressé...
Ce rapport accable le jeune facteur car y sont relevés quantité de malfaçons d'où il résulte, de la part du releveur de 2014, un manque de soins assez stupéfiant.
J'ai enfin reçu ce rapport de la part de la collectivité locale propriétaire, la CADA ayant délivré un avis favorable sur 2 des 3 documents administratifs réclamés.
L'affaire n'est pas terminée puisque le rapport constituant un"dénonciation calomnieuse" (punissable de 5 ans de prison et de 45 000 € d'amende) d'après ce qui ressort d'une lettre recommandée du Maire de la commune d'hébergement manque encore à l'appel.
Sur ce point la CADA a usé d'un biais pour rendre un avis défavorable à sa communication.
Toutefois comme la manœuvre revient à avoir organisé l'impunité d'un délinquant pénal en interprétant de travers un article du Code des relations entre le public et l'administration, elle a peu de chance de tenir la route devant le Tribunal Administratif et/ou une plainte devant le Procureur.
En attendant un éventuel plein succès de ma cause, j'ai annoté et mis à la disposition du public des initiés une version annoté dudit rapport par mes soins que je vous invite à télécharger afin d'en savourer les termes !
Vous pouvez également prendre connaissance de ma seconde requête devant le T.A. de Nice.
Comme quoi çà sert d'avoir fait des études de droit dans les années 70 du précédant siècle (Faculté de Droit et de Sciences économiques de Reims) dont les bâtiments évoquent une fleur de lotus.
Une synchronicité positive !
A l'instant précis où j'entamais la rédaction de ce post, soit le 26 courant en matinée, le facteur se présentait muni d'une lettre recommandée de la Mairie dont dépend le Grinda en cause. Une enveloppe de format A4 annonçant des copies de documents.
Je viens donc de recevoir la copie de la facture de Michel Guinard du 5 juillet 2022 se montant à 1.882.80 € pour la réparation d'un tuyau de trompette affaissé et du tirant de 4 pieds + 1.143,20 pour l'accord d'été soit 3.026.00 €.
Nous sommes bien loin des 5.396 € H.T. que Formentelli fils avait réclamé pour la remise en état de l'instrument suite à des dégâts m'ayant été imputés dans la buffet comme cela ressort d'une lettre du 7 août confirmée le 13 par la collectivité locale propriétaire.
Cliquer pour agrandir.
A noter que la seconde lettre comporte ce qu'on appelle vulgaire un "chantage", en clair : tu rends les clefs au Maire, tu te casses, plus d'orgue le dimanche pour les paroissiens et on te donne copie du rapport !
Sauf que cela relève de mœurs "clientélistes" particulières fort répandues dans le Grand Sud ou tout citoyen arrivant du nord de la Loire a tendance à être assimilé à un "parisien" plus ou moins indésirable.
En effet, le Maire avait interdit aux divers affectataires depuis 2015, date du début de mon second ministère après relevage de l'instrument par Formentelli fils, de me procurer un jeu de clefs de la tribune de sorte qu'il s'agit bien d'une une "ingérence" dans un domaine qui est du ressort exclusif de l'église : j'ai du signer un contrat avec la municipalité pour pouvoir faire mon job (bénévole). Ce n'est qu'en 2020 et donc au bout de 5 ans que le nouvel affectataire a régularisé ma situation en complétant spontanément mon trousseau de "sésames" et en me fournissant la possibilité d'entrer dans l'édifice par la sacristie.
Il ne me reste plus qu'a obtenir copie du rapport de Formentelli comme constituant une dénonciation calomnieuse punissable de 5 ans de prison et de 45 000 € d'amende.
Un rapport de Michel Colin de 18 pages du 9 juillet 2021 qui accable Michel Formentelli !
J'ai décidé de reproduire ce rapport en fac similé et en pdf avec mes annotations (cliquer sur le lien plus haut) car il en ressort que le relevage de 2014 n'a pas bénéficié des soins suffisants de la part de l'intervenant.
On peut même parler de "travail de cochon" notamment pour la partie électrique et le traitement de certains tuyaux.
Et rien dans tout ce qui a été relevé ne m'est imputable.
Ce manque de soins confirme ce que j'avais relevé à propos de Nuits St Georges sur un orgue classé et à Thonon d'après ce que m'en on dit un collègue. En Bourgogne ce dernier a vu des étiquettes posées de travers indiquant des choses plus problématiques dans la profondeur de l'instrument qui a été reçu sans réserve à ce qu'il paraît.
En résumé, Michel Colin s'est borné à relever des nombreuses traces d'un travail bâclé et même fort maladroit. Je savais que ce technicien conseil s'était montré fort mécontent. Une rumeur à ce propos était sortie des couloirs de a Mairie.
Une surprise en passant : ce rapport aurait été envoyé à la paroisse et à Claudine Grisi (son mari officiant dans une Drac), la collègue qui s'occupe uniquement des concerts d'été.
Bref le desservant, c'est -à-dire le "titulaire" de fait a été oublié bien que ce rapport l'ait innocenté.
Quand à l'affectataire, il n'avait aucune raison de me le cacher puisqu'il avait régularisé ma situation dès 2020, mais l'envoi se serait perdu dans les limbes de la Poste française.
En outre, j'ignorais que Nice serait devenue une ville corse : ce serait la Drac d'Ajaccio qui aurait missionné le technicien conseil.
Etat de la procédure administrative
Devant la CADA
Je rappelle que j'avais engagé un premier recours devant le Tribunal Administratif et celui-ci avait jugé ma demande irrecevable faute d'avoir requis un avis de la CADA (Commission d'Accès aux Document Administratifs), j'ai donc, le 7 juillet fait le nécessaire et ma requête a été traitée le 21 septembre mais je n'ai pu avoir communication des avis que le 13 octobre.
La CADA a refusé la communication du rapport accusatoire de Formentelli datant d'août 2019 pour un motif futile qui revient, ni plus ni moins à avoir, de fait, organisé l'impunité pénale du facteur délinquant.
Enfin à ma grande surprise, le Maire responsable de la collectivité propriétaire de l'instrument a donné suite à ces avis le 25 octobre. Et selon la première version du suivi de la Poste ma requête est arrivée le 25 dans un paquet de documents et l'avis de réception n'a été signé que le 26.
Je ne suis pas un maniaque des théories à base de complot mais cela m'inspire une hypothèse qui a tendu à se confirmer.
La réception des 2 pièces secondaires à le mérite de simplifier les choses et j'ai d'ores et déjà signalé au T.A. que j'allais lui faire parvenir un mémoire rectificatif.
Sur la demande relative à la pièce principale savoir le rapport accusatoire de M.F. devant la Drac
La commission a basé son avis sur l’article L311-6 du Code des relations entre le public et l’administration dont voici la formulation sur Legifrance:
Article L311-6
Ne sont communicables qu'à l'intéressé les documents administratifs :
1° Dont la communication porterait atteinte à la protection de la vie privée, au secret médical et au secret des affaires, lequel comprend le secret des procédés, des informations économiques et financières et des stratégies commerciales ou industrielles et est apprécié en tenant compte, le cas échéant, du fait que la mission de service public de l'administration mentionnée au premier alinéa de l'article L. 300-2 est soumise à la concurrence ;
2° Portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, nommément désignée ou facilement identifiable ;
3° Faisant apparaître le comportement d'une personne, dès lors que la divulgation de ce comportement pourrait lui porter préjudice.
Si je traduis en bon français ça donne ceci :
Sont communicables à l'intéressé les documents portant un jugement de valeur (sous entendu sur sa personne) s'il est identifiable en tant que personne visée ou encore tout document dont la divulgation pourrait lui porter préjudice.
Or la CADA a tourné les chose de telle manière que les documents faisant apparaître le comportement d'une personne de manière à ce que leur divulgation pourrait lui porter préjudice devraient doivent être censurés
Or il est clair que du 2 au 3° on parle d'une même personne et non en 3° d'un tiers pouvant être constitué par une seconde personne comme auteur d'un rapport sur la première de sorte que pour ne pas attirer d'ennui à cette seconde personne on devrait la couvrir quand elle se serait livrée à une dénonciation calomnieuse.
Définitions : calomnie et dénonciation calomnieuse
D'après un site spécialisé :
Calomnier c’est imputer à une personne d’avoir commis un fait qui n’a pas été commis ou qui n’existe pas. La dénonciation calomnieuse repose sur un mensonge. En outre, la diffamation peut être adressée à toute personne alors que la dénonciation calomnieuse doit être faite à une personne qui doit pouvoir y donner suit
Selon l’article 226-10 du Code pénal :
« La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende.
Les DRACs sont bien des offices de "police administrative". Elles ont le pouvoir de poursuivre en justice les auteurs de dégradation à des monuments historiques.
Les perspectives de suites judiciaires pénales...
Bref le T.A. se doit de contredire l'avis de la CADA et ne peut en aucun cas entériner la protection d'un délinquant pénal.
Je rappelle que la prescription en la matière est de 6 ans et elle ne sera acquise que le 8 août 2025 de sorte que j'envisage de déposer une plainte auprès du Procureur et ce dernier dispose d'une possibilité d'ordonner une perquisition en Mairie ou dans tout service susceptible de recéler le rapport diffamatoire. Mais j'ai des raisons de penser qu'il ne sera pas nécessaire d'aller jusque là.
Concernant le Maire j'ai demandé à ce que le tribunal constate et reconnaisse l'ingérence mais en précisant que je n'ai pas l'intention d'exercer un contentieux à son encontre car je désire préserver les relations entre la commune et l'église. Il s'agit de demander un rappel des principes d'usage en la matière.
Maintenant pour la partie pénale, il existe des possibilités de transaction : la communication du rapport et une indemnité raisonnable en réparation financière du dommage moral ou la poursuite pénale avec la possibilité de prison avec sursis + une amende modulable.
En tout état de cause la patience et la détermination finissent toujours par payer !
Nul doute la publication du rapport annoté par mes soins va devoir inciter les techniciens conseil à mieux surveiller les chantiers de Messire Formentelli !
J'ai eu au moins 4 témoignages de mécontentement au sujet des prestations de Formentelli, cela étant je n'entends m'occuper que de la défense de mon honneur et de ma réputation.
Bref, Formentelli est vraiment idiot de s'être laissé monter la tête par un organophile bien connu qui avec un collègue lyonnais sont connus pour organiser des caravanes dévotionnelles de fans chaque fois que ce facteur voit inaugurer un des instruments auxquels il a travaillé.
17:13 Publié dans AA_Orgues : Nice et "route royale" italienne, Affaire Formentelli (dénonciation calomnieuse) | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
16/08/2023
Sur la restauration avortée du Valoncini de St Barthélemy de Nice
L'article de Foussard évoqué précédemment est le seul document à contenir une photo de cet orgue de Valoncini pour souligner la parenté extérieure avec celui des Pénitents bleus. Et vous ne trouverez pas sur le Net une seul cliché de cet instrument, et en cherchant à savoir ce qu'était devenu cet instrument j'ai trouvé ceci :
Rappel d'un projet de restauration avortée datant d'environ une trentaine d'années
Oui, il a existé un projet incarné par un groupe de musiciens locaux qui a donné plusieurs concerts en vue de financer la restauration, mais on n'a jamais rien vue venir. Ce groupe avait fait de la paroisse sa salle de répétition jusqu'à ce qu'un nouveau curé en débarrasse de plancher. Je présume qu'après avoir payé les musiciens, l'entreprise s'est avérée déficitaire.
Je voulais évoquer l'aventure que fut ma participation à la production de ce disque en tant qu'accordeur de deux clavecins mais un bogue insistant m'a fait perdre à trois reprises mon texte. Je mets ça sur le compte de mon "ange gardien" qui souhaite que ne ne m'attire pas d'ennuis.
Il y a deux aspects dans ce que je voulais évoquer, les conditions déplorables de l'enregistrement (insonorisation calamiteuse du lieu de prise de sons, impréparation des musiciens de sorte que le chef allemand a failli tout plaquer) mais il y a autre chose.
Là où a été mis en boîte cet opéra (très prisés des Jésuites du temps de l'adolescence d'un Voltaire (qui ont bandé également pour une mise en scène des amours biblique de David et Jonathan) est apparue une entreprise pédagogique très "vintage" fermé en 2002 et peu de temps avant son ouverture était paru dans Nice-Matin un fait divers sanglant : un prêtre que l'on a décrit comme très lié avec le milieu des manécanteries s'est fait suriner par un adolescent, on l'a retrouvé alité et baignant dans son sang. Il est paru deux ou trois articles et rideau !
Un fait divers "prédictif" en une certaine manière de sorte que je n'ai donc pas été surpris quant à ce qui m'a été rapporté au sujet de dérives internes au sein de cette expérience pédagogique, une entreprise assez franchement singulière dans notre société laïque puisqu'il s'est agi de ressusciter le type même de foyer d'enseignement musical comme il en a existé dans et autour des cathédrales avant notre sacro sainte révolution jacobine. En ce qui concerne les dérives, rien de généralisé, des histoires comme il y a en a eu pas mal dans les internats religieux mais à un moment donné, des employés, notamment des "pions" ont mis les voile. Cela étant si la fermeture a eu lieu au bout d'une quinzaine d'année c'est probablement pour des raisons n'ayant rien à voir avec ce que j'évoque.
Pour ce qui concerne les vedettes du Knabenchor quasi immortalisées dans le CD, elles étaient suivies à la trace dans deux ou trois pédophiles fortunés et la femme du chef a eu fort à faire pour tenir ces mécènes et potentiels prédateurs à distance respectable. Je précise que ça s'est borné à l'offerte de rafraîchissement et de glaces autour d'une piscine. Les "pédophiles" sont vraiment des gens débiles en infantiles. Qui se ressemblent tendent à s'assembler... Bien évidemment, la cour dont ont été l'objet les jeunes stars a suscité des tensions entre elles qui se sont ajoutées aux autres conditions plus ou moins précaires.
A noter que le producteur qui m'avait requis à la demande de la continuiste s'est fait serrer par les "bleus" quelques temps plus tard pour s'être trop intéressé au jeune fils de la secrétaire d'une assos organisatrice de concerts de chorales d'enfants.
Bref, tout le monde savait que l'ancien Maire, apparenté F.N. et à particule, préférait les garçons, rien là que d'assez banal et çà a du créer une sorte de "magnétisme local". Par quel cheminements administratifs s'est créé un pôle pédagogique accès sur le chant, je l'ignore et n'ait pas voulu le savoir. Le fait divers sanglant évoqué m'a paru de mauvais augure et si on m'avait proposé là un poste comme on l'a fait à des gens de ma connaissance assez peu "pros", j'aurais refusé, le genre d'ambiance confinée de ce type d'établissement n'est pas ma tasse de thé. Et j'ai deux souvenirs mitigés de la ville concernée pour des raisons au demeurant bien différente. Cela étant je découvre que ce type d'expérience pédagogique n'a pas été unique : le laïcisme républicain tend à susciter des entreprises assez paradoxales. Bon enfin certains diront que c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe, si j'en crois Copains d'Avant la chose a engendré pas mal de nostalgie. J'y vois des noms qui me rappellent quelque chose...
Cela étant, j'ai été fort bien payé pour cette fameuse mission et hébergé dans un hôtel très potable mais que de tensions, ce n'est pas un de mes meilleurs souvenirs professionnels. Je me rappelle que le chef des musicos locaux n'a pas du tout apprécié que mon nom figure sur le disque en tant que manager des clavecins. Pour lui, je n'ai jamais été qu'un vulgaire "domestique"... Mais bon c'était normal, dans le défilé des génériques de films, le moindre balayeur de studio de cinéma à droit aux honneurs de ce genre de défilement et le continuo reste la "base" du genre d'édifice dont on parle... Enfant, branlant au départ, il a tout de même tenu le choc ! C'est l'essentiel !
Bon mon "ange gardien" qui parfois prend le contrôle de ma souris à mon insu de plein gré pour lui faire faire des choses semble avoir approuvé la présence version très soft d'une des aventures qu'ils m'a été donné de vivre en bordure de la Côte d'Usure...
Cela dit le CD en question fut une réussite mais à quel prix ? Je dois cependant avouer que Mozart ne m'a jamais passionné qu'il s'agisse de sa musique ou du personnage. Un certain Jean Bua qui a fait partie de l'ensemble mis à contribution parlai, à son sujet, de merde en dentelles. Disons que le style "galant" ne m'a jamais inspiré...
les lettres de Mozart, limite scato porno à Nanette, sa soeur et autres correspondantes, n'en n'ont pas fait, à mes yeux, un personnage très passionnant. Sans être "coincé", la vulgarité n'est pas une chose qui m'excite...
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Mozart_et_la_scatologie
Enfin la vogue, non à l'époque mais de nos jours, de ce genre de mythos frivole comme texte mis en musique dénote pas mal d'hypocrisie cependant que l'inculture ambiante semble procurer une sorte d'innocence au public se passionnant pour ce genre d'exercice lyrique que l'on donnait jadis à des "gosses de riches" élevés dans les écoles chrétiennes les plus en vue.
Bref le contraste entre l'atmosphère libertine de la fin de l'Ancien régime et certaines "hantises" de notre époque est une chose très étrange et le moins que l'on puisse dire c'est que ni l'une ni l'autre de époques ne saurait servir de modèle...
Post-scriptum : souvenirs, souvenirs ! Il vient de me revenir soudainement qu'un des directeurs de cet fameuse école évolquée plus haut se serait défenestré. C'est une des mes anciennes "maîtresses de clavecin" qui l'aurait découvert en arrivant un matin pour son job.
Dans ce "Grand Sud" où j'ai émigré j'en ai vu et entendu de toutes les couleurs... Ma vie en tant que "témoin" est un "roman" mais il n'est guère vendable...
Histoire de la paroisse Saint Barthélémy
Voici l'histoire de la paroisse http://www.bonpasteur-nice.fr/community/saint-barthelemy
Rien ou presque sur l'orgue et vu la qualité du site hébergeant l'annonce ci-dessus, je présume que l'on parlera encore de ce projet de restauration dans 20 ou même 50 ans si tant est que le présent monde de fous dure encore jusque là...
Saint Barthélemy victime d'un mauvais sort
Il en va des orgues comme des personnes, un "mauvais sort" semble s'acharner sur certains de ces objets. Pour St Barthelemy, je ne sais pas à quoi çà tient...
18:58 Publié dans AA_Orgues : Nice et "route royale" italienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
"Un pénitent bleu facteur d'orgues… Federico Valoncini" par Michel Foussard
Je vais essayer, dans un prochain article, d'établir une bio et surtout bibliographie des travaux de Michel Foussard. Si même ce personnage typique d'une certaine "nicéité" a eu des côtés prêtant à sourire, je pense sincèrement que la moindre des choses serait de rassembler et d'éditer ces textes sur le Net et en particulier la thèse qui l'an lancé sur des manuscrit de plain chant religieux conservés dans la région et son arrière pays.
L'article est paru en 2013 on peut consulter l'article sur Nice Historique en cliquant sur ce Lien. Je donnerai en fin de post ma restitution car sur "Nice Historique", il faut sauvegarder page par page les images correspondantes et les réunir. Je trouve que c'est contre productif surtout pour des articles appartenant à des numéros épuisés de très longue date.
L'article est copieux et comporte des digressions qui sont censées en constituer le "charme", enfin pas pour tout le monde, c'est là le but. Mes articles comportent des intertitres et sont conçues pour que l'on s'en serve comme d'une carte de restaurant. Je conseille de le dérouler et d'aller directement aux paragraphes susceptible de vous émoustiller. mes articles ne sont pas conçus pour des gens trop pressés. Que le Diable emporte ces derniers...
Sur Michel Graniou le photographe auteur du cliché ci-dessus...
La photo ci-dessus est due à Michel Graniou, un artiste qui travaille depuis au moins 20 ans pour les services locaux du patrimoine. En tant qu'ancien photographe spécialisé dans l'architecture, je dois commencer par lui rendre hommage. Je me suis intéressé à d'anciens mode de tirage comme le "tirage au charbon" mais j'ai bêtement ignoré le système de tirage au (....) palladium. Je ne connais "palladium" qu'en tant que remède homéopathique et les matières médicales courantes passent complètement à côté du "génie" de ce remède. Le Dr Didier Grandgeorges l'a relativement bien cerné en évoquant la brillance de l'esprit caractéristique de ce métal avec son côté "désincarné" mais il est bien loin d'avoir tout dit à son propos, c'est du reste impossible sans risquer de sérieux malentendus... Je pense à ce remède car il a été évoqué par un correspondant brésilien qui a dans la case destin de son thème chinois un astre très particulier, Porte géante... Il existe à mes yeux un lien mais ceci est une autre histoire...
Voir https://www.galerie-photo.com/michel-graniou.html
Ce post sera surtout l'occasion de rendre justice à son auteur qui fut jadis mon voisin d'en face dans une rue portant le nom d'un Maire niçois actif entre et . Mon nom se trouve encore sur la sonnette mais je doute que la postérité me rende justice un jour par une plaque signalant mon passage en l'immeuble comme on l'a fait pour Nietzsche non loin du port. Du reste, je n'y tiens absolument pas du tout mon travail de critique du monde moderne et de lanceur d'alerte s'adressant à une catégorie très particulières d'initiés ne relevant point d'un "pôle" officiel. On m'a du reste accusé d'user des méthodes insinuantes des fameux "supérieurs inconnus" mais c'est une blague venant de purs mythomanes...
L'orgue de Contes : le rôle de votre serviteur quant à sa restauration
J'ai atterri dans le secteur de ce village au lieudit Rémaurian comme gardien de l'ancienne villa que l'on m'a désignée comme ayant été la maison de campagne du premier préfet niçois. C'est encore a vérifier... Par la route et à pied, il faut des heures pour descendre à Contes mais il existe un chemin forestier mettant le village à 30/45 minutes... J'ai donc visité l'orgue en 1979, il était à bout de souffle. Le curé de l'époque m'a expliqué qu'un confère avait tenté de le faire revivre et on avait remplacé la grosse caisse d'origine par une version moderne marquée Nice Jazz band.
En 2003, quand j'ai atterri au dessus du village hébergeant une des oeuvre de Valoncini, j'ai relancé un projet de restauration qui avait été initié par Béatrice Clérici qui vivait alors à Drap. Les réunions ayant lieu le soir, ne pouvant conduire la nuit il est probable que l'on en serait encore au même point si je n'avais pas donné toutes les indications au Maire, un communiste qui serait récemment passé au "mélanchonisme" et qui serait milliardaire au point de posséder quelque part un château... J'ai entendu çà de plusieurs sources.
Au moins trois réunions ont eu lieu. Ce Maire voulait classer l'instrument. Je l'en ait dissuadé, je savais que la commission parisienne marchaient à l'époque sur ce que l'on appelle des "queues de crédit" remontant aux années précédentes. C'eut été inutile, ce Maire m'a proposé d'être le "maître d'oeuvre", j'ai du lui expliquer que légalement ce n'était pas possible et que de toutes façon ne connaissant que sommairement la facture italienne il fallait prendre un technicien conseil. C'est ainsi que j'ai proposé Michel Colin quant au facteur, celui qui avait restauré Sospel n'étant pas désireux de s'occuper du biniou, il s'est trouvé qu'il a échu à l'atelier Vegezzi-Bossi. Si ma mémoire est bonne la filiation de cet atelier remonte indirectement un plusieurs siècles en arrière. Pour ma part, j'avais été assez impressionné par la qualité de la restauration de l'instrument de Saint-Etienne de Tinée notamment par la tenue impressionnante des soufflets à l'arrêt du vent.
Il a fallu environ 7 ans pour que les travaux aboutissent et quand j'ai voulu essayer l'instrument, je me suis heurté à un barrage organisé par une ancienne élève de clavecin d'Huguette-Grémy Chaulliac qui s'est domicilié dans ce secteur paillonesque. Cette femme fut une camarade du fameux Scott Ross qui s'est distingué en étant un des premiers de sa génération à attraper le Sida. Ayant invité son camarade à déjeuner, elle aurait raconté à qui voulait l'entendre qu'elle aurait ostensiblement désinfecté les couverts après son départ en les flambant. Dans la mesure où je ressemblais de profil à Scott au point que son éminent professeur de clavecin au Conservatoire de Paris m'avait déclaré que si on avait besoin d'un figurant pour faire le film de sa vie, je serais l'acteur tout trouvé, il n'est pas étonnant que cette collègue m'ait couchée dans sa liste noire. J'y suis du reste en bonne compagnie puisque Gilbert Bezzina en a fait partie...
J'ai pu jouer une fois l'instrument en passant par le presbytère mais ça a suscité des réactions bizarres dont j'ai oublié le détail. Le barrage persiste mais cela tient à d'autres causes : l'église qui héberge le Valoncini ne serait plus utilisée ou très rarement. Cela étant, n'étant pas vraiment fana d'orgue italien, je n'ai pas éprouvé le besoin de faire de cette mise à l'écart une maladie. Cela n'en valait pas la peine !
Il a été question d'ouvrir un cours d'orgue local confié à Sylvano Rodi mais j'ai été le seul à postuler, justement parce ce que j'ai à apprendre pour la musique italienne étant beaucoup plus à l'aide sans le répertoire français... En résumé, mis à part 2 ou 3 concerts à l'année la restauration de cet instrument aura coûté fort cher pour finalement pas grand chose.
La découverte d'un prospectus de Valoncini lors du démontage de l'instrument
Grâce à ce prospectus, Foussard, a déclaré avoir pu constituer une liste quasi exhaustive des oeuvres de Valoncini tout en éclairant l'habileté de sa pratique commerciale. Valoncini s'en trouve réhabilité car il fut l'objet de critiques que l'auteur a jugée diffamatoire.
Je lui en laisse la responsabilité et je n'ai pas d'avis à ce sujet pour l'excellente raison que la facture italienne ne m'a jamais vraiment passionné. J'ai joué les orgues de Tende, de Saorge, voici des décennies et j'ai découvert celui de la Brigue l'année dernière. Le village m'a beaucoup plu et je m'y verrai bien vivre mais c'est loin de tout, il ne faut pas y tomber gravement malade ou être victime d'un accident, d'une manière générale il faut partout un hélicoptère pour les cas graves mais il lui faut tout de même beaucoup plus de chemin à parcourir qu'il ne lui en faut depuis le pays des Paillons... Ce que j'ai remarqué à propos de la Brigue c'est une acoustique brouille le discours. Mon jeu est clair et articulé mais çà ne l'a pas sous la tribune d'après mon hôtesse...
Valoncini un "pénitent bleu" ?
D'après le titre choisi par Michel Foussard, ce facteur d'orgue aurait appartenu à la confrèrie à laquelle il a fourni un instrument? Mais j'ai eu beau lire et relire son d'article, il n'a apporté aucune justification à cette thèse.
La chose peut s'expliquer par le fait que d'après ce dont je me souviens, il aurait fait des études genre séminaire et aurait envisagé de suivre une voie ecclésiastique. Ce personnage assez "taiseux" avait tout d'un jésuite. Et contre toute attente, il a subitement bifurqué pour opter à la voie commune d'un père de famille et a bien réussi à cet égard.
Je présume que l'attribution d'une voie "pénitentielle" au bénéfice de Valoncini relève d'une sorte de nostalgie à propos de sa première vocation.
Sur l'attribution de la présentation du Ms Delmotte à Michel Foussard
J'ai des raisons de penser que bien que l'appareillage critique de la publication d'extraits en fac simile du Ms Delmotte est bien de Michel Foussard à cause d'un détail curieux qui m'a sauté au pif...
J'appartenais à l'époque à intelligentzia musicale locale en tant que pilier secondaire de la "société de musique ancienne" version 2 post Bezzina (on en est à la version 3 que j'appelle "providentielle"), j'ai été assez proche de Michelle Bernard et je ne vois pas qui a pu rédiger cet appareil critique hormis Foussard !
Ses recherches sur un "garçon organiste"...
La publication porte le titre suivant UN LIVRE D'ORGUE D'ENTREVAUX, manuscrit ayant appartenu à Felix Delmotte garçon organiste (sic) à l'abbaye d'Eaucourt.
L'expression "garçon organiste" l'a frappé qui figure quelque part dans le manuscrit car en page 9 il écrivait ceci : Troisièmement, enfin, il faudrait savoir si ce terme de "garçon organiste" dont s'affuble Félix à l'égard de ses employeur à l'abbaye d'Eaucourt, n'impliquait pas une notion de célibat.
D'où une enquête pour déterminer si ce Félix a pris femme. Son frère oui, il a même eu des enfants.
Par "célibat", il sous-entendait un célibat ecclésiastique et çà l'a incité a cherche si Félix et Hubert auraient figuré dans les rôles relevant d'un noviciat ou d'une profession de foi.
Il n'y a pas si longtemps, on parlait encore des "garçons de ferme" pour désigner simplement un jeune domestique. Dans l'histoire d'Honoré Grinda telle qu'elle a été révélée par Mgr Denis Ghirardi on le voit désigné comme ayant été le "garçon" de deux facteur d'orgue, le frère de Jean-Esprit Isnard et un certain Rabbiny de Toulouse. Dans ce cas, le terme désigne tout bêtement un apprenti.
Ce qui me fait sourire dans cette histoire c'est que si l'expression "garçon organiste" est d'un usage sans doute exceptionnel, et si l'on n'en connait que cet exemple, il n'y avait pas lieu d'enquêter sur la propension ou là non propension du dénommé Félix à prendre femme.
A moins que pour l'enquêteur, la chose n'ait relevé que d'une option assez peu naturelle. Sauf que dans ce cas de figure le fait d'avoir balancé en faveur d'une vocation plus spirituelle que l'option assez commune que constitue le statut et l'homme marié est bien loin d'avoir jamais constitué la garantie d'une véritable élévation dans le domaine considéré.
A ma connaissance, les frères Grinda seraient restés "vieux garçons", faut-il se poser des questions à cet égard. pas que je sache.
Quant à la légitimité du célibat quelqu'en soit le mode, on ne saurait oublier que l'A.T. présente notre arrière-arrière grand mère Eve sous un jour fort peu reluisant.
Bien évidemment, le féminisme contemporain étant devenu expert quant à faire feu de tout bois, on peut observer toutes sortes de "relectures" à prétention "initiatique" et même "tantrique" ou le "serpent" de Genèse est assimilé à cette fascination que l'on rencontre chez des individus frustrés par la morale ambiante issue du catholicisme envers une "kundalini" comme article de "magie sexuelle". Concernant cette dinguerie historie, Massimo Introvigne, me semble l'avoir assez copieusement documentée et ce sont des choses qu'on ne lit sans sans devoir se pincer le nez. tellement c'est ennuyeux.
Bref, je crains que mon collègue musicologue ne se soit quelque peu "projeté" à son insu de plein gré...
Foussard et les "écureuils" niçois
Ce musicologue aurait pu reproduire ce fameux prospectus mais non ! Il a préféré le garder pour lui ! Je dois avouer que cette rétention, je la trouve suspecte qui pose la question du pourquoi de cette cachotterie. Elle n'a pas de sens ! On peut même se demandé si l'auteur n'en a pas décrit le contenu d'une manière fallacieuse. Enfin quoiqu'il en soit, cela m'est égal ! L'article existe qui contient une liste semble t-il assez exhaustive des travaux de Valoncini. Et je ne connaissais que l'instrument de l'église de Montauroux que je n'ai visité qu'à l'occasion d'une location d'un de mes clavecins qui se trouve présentement à St Pétersbourg et qui a servi lors d'un concert dans une chapelle assez célèbre.
Petite parenthèse : J'ai un souvenir de cette location qui est le suivant. Alors que l'artiste, un jeune claveciniste allemand, et quelques auditeurs festoyaient autour de rafraîchissement, avant de remballer l'instrument, je me suis mis à jouer un ragtime de Scott Joplin dans une version réduite auquel les doigtés anciens s'appliquent spontanément et à merveille. L'effet dut assez sidérant. Tout d'un coup le silence et plusieurs personnes accourent. Scott Ross avait fait le coup mais sans les doigtés anciens que Chauliac n'a découvert qu'après l'époque de son Prix de Bruges. Et j'ai expliqué à l'intervenant comment ces doigtés fonctionne et j'ai des raisons de penser que ça l'a marqué vu sa surprise mais j'ignore si ça "changé sa vie"...
Voyons en quoi consiste les "écureuils" à Nice : le terme m'a été suggéré par Pierre Gouin, un restituteur canadien qui officie sur IMSLP à qui j'ai communiqué ce dont on dispose comme fac similé du Ms Delmotte d'Entrevaux et qui déplore que la restitution n'ait été que partielle. j'aurais l'occasion de parler assez longuement des deux manuscrits d'Entrevaux car si le MS Delmotte a retrouvé sa place au sein de la conservation du patrimoine local en 2004, j'y ait été pour quelque chose. Ce manuscrit avait été accaparé par un particulier d'origine anglaise de façon que je trouve très discutable de sorte que ce qui a échappé à la publication avait été en quelque sorte "privatisé" et je me suis insurgé parce que justement il fallait être dans les "petits papiers" des "écureuils" locaux pour avoir une chance d'avoir accès à la partie jugée sans intérêt.
Une forme particulière de "goût du pouvoir"
On, aura compris que, dans cette province particulière centré sur la capitale de l'ancien Comté, garder par devers soi des petits "secrets" en ne livrant pas tout de documents qui devraient être à la disposition de tout chercheur sans distinction de classe, de religion et surtout de parti politique relève d'un goût du pouvoir assez détestable.
A propos d'un clavecin mythique de Labrêche
Michel Foussard s'est distingué à ce propos en faisant en sorte qu'un clavecin d'un certain Labrêche de Carpentras reste sa "chasse gardée" au grand dam d'un organologue quasi parisien qui m'a reproché à l'époque de ne pas l'avoir documenté sur le personnage qui constitue la vedette du présent post. D'après mes informations, ce clavecin serait toujours à Villefranche et appartenait à l'époque à la femme d'un médecin.
Je découvre que le facteur a fait l'objet depuis 2018 d'une notice sur Wikipedia et comme Foussard est décédé en 2015 çà ne vient pas de lui. Il est à l'honneur dans cette notice car il s'est débrouillé pour être le seul à avoir pu approcher l'instrument et noter certaines de ses caractéristiques originales. Mais on ne dispose que d'une photo de son quasi jumeau conservé dans un musée allemand.
Je ne me rappelle pas tout de l'histoire car c'est vieux mais je me souviens que ce clavecin a fait l'objet d'un arrêté de classement en tant que "monument historique" pour empêcher qu'il ne puisse sortir de France par une vente plus ou moins en catimini. A noter que la manoeuvre que je viens de dénoncer est parfaitement idiote car l'étude que Foussard a consacré à cet instrument quasi mythique n'est plus téléchargeable nulle part.
Je vais arrêter ici ce post, j'envisage de consacrer à l'auteur une fiche documentaire bio-bibliographique. Même si ses mœurs intellectuelles ont présenté un caractère déplorable, je pense que ce serait une bonne chose que de rassembler et de sauver tout ce qu'il a publié en le mettant gracieusement à disposition du public. Je pense en particulier à sa thèse de Lettres et non de musicologie... J'invite ceux qui veulent du bien a ce chercheur a faire le nécessaire pour rassembler quelque part tout ce qu'il a publié dans des revues plus ou moins confidentielles.
La bévue que constitue la tournure son enquête au sujet du garçon organiste d'Eaucourt ne saurait lui enlever le mérite qui fut le sien. Dans sa présentation du MS Delmotte, Foussard a fait preuve d'une excellente connaissance des particularité de la facture d'orgue provençale malheureusement, il semble s'être borné à faire étalage de son savoir par touches discrètes autant que frustrante sans avoir jamais publié quelque chose de plus "construit" que ce que j'ai en vue.
Pour obtenir le pdf de l'article évoqué datant de 2013 veuillez cliquer ici.
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Inventaire des ressources documentaires de "Nice Historique" catégorie orgue/musique
La recherche sur le mot "orgue" ne donne que 5 articles dont voici les liens :
L'orgue Lingiardi de Saorge
SAORGIN (René) date de parution : 1981 n° d'article : 208, page n° 30
Le nouvel orgue de Sainte-Réparate
SAPPIA (Henri) date de parution : 1901 n° d'article : 782, page n° 259
Les orgues de la Cathédrale de Nice
PASTORELLI (Elisabeth) date de parution : 1980 n° d'article : 191, page n° 23
Les orgues de la Cathédrale de Nice
PASTORELLI (Elisabeth) date de parution : 1980 n° d'article : 191, page n° 37
Un pénitent bleu facteur d'orgues… Federico Valoncini
FOUSSARD (Michel) date de parution : 2013 n° d'article : 611, page n° 82
Cette liste mérite d'être complétée par des recherches ponctuelles car si vous cherchez sur le nom de "Saorgin" dans la case à droite on obtient 0 articles.
Ce que donne une recherche systématique...
Il faut donc faire une recherche par la liste des auteurs pour s'assurer que tout a été sorti.
Pour Sappia, auteur très prolifique, il n'y a rien d'autre pour le sujet orgue, en revanche on trouve un article sur l'Inquisition à Nice et une foultitude de pages sur les "barbets" dont le culte annuel dans le village où j'exerce est à mettre en rapport avec la défaveur dont je bénéficie systématiquement auprès du "gouverneur" local qui agit comme si son patelin vivait encore entre 1792 et 1796, premier rattachement (provisoire) à l'hexagone national.
Pour Pastorelli, tout est sorti. Pour Foussard il existe un autre article mais qui ne concerne pas l'orgue.
Le retable de Saint-Antoine dans l’église Saint-Véran d’Utelle
FOUSSARD (Michel) date de parution : 1992 n° d'article : 112, page n° 34
Ressources "Musique" dans Nice historique
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Mais ne vous réjouissez pas trop vite car lorsque vous découvrirez à quel sorte de pêche laborieuse il faut se livrer pour pouvoir récupérer les images des pages, les assembler en pdf pour les imprimer (ce qui nécessite pour certaine de les contraster et de jouer sur la définition vous en viendrez à maudire l'espèce d'informaticiens pervers qui a systématiquement compliquer les choses. Car cela n'a strictement aucun sens. Il s'agit pour une majorité d'articles de n° anciens qui sont épuisés au format papier. Il n'existait donc aucune raison d'emmerder le monde à ce point. Où alors si on voulait tirer de l'argent de ce fond on aurait pu faire payer 1 € par article ou même proposer un forfait valable pour 10 ou 20 articles ! Mais bon "Nice Historique" est une émanation de l'Academia Nissarda fondée en 1898 par Alexandre Barety (1844-1918)un ancêtre de Jean-Paul Barety un Maire de Nice postérieur à l'épopée médeciniste. Il s'agit de deux grands bourgeois typiques issu d'un monde qui est celui du XIXème siècle, qui fut proclamé "stupide" par un Léon Daudet. Il ne fallait donc pas s'attendre, au plan informatique, à autre chose qu'un style d'archivage ultra archaïque et excessivement contre-productif.
Soit dit en passant, j'ai bien connu la soeur de Jean-Paul, son frère s'était débrouillé pour la déshériter parce ce qu'on avait jugé qu'elle avait fait tâche sur la famille en s'amourachant d'un peintre donc j'ai oublié le nom. Elle s'était liée à Alain Rouiller, un éditeur bien connu et qui eut des vues sur la Mairie et j'ai bien rigolé quand un dimanche matin, devant la pharmacie proche de Sainte Réparate, elle m'a montré le thème astrologique de son "ex" tant il était clair qu'il n'eut que peu de goût pour les femmes. C'est une liaisons entre Uranus en Gémeaux conjoint à la Lune et en aspect avec une Vénus en Scorpion qui m'avait mis la puce à l'oreille mais je ne sais plus dans quels secteur çà tombait... Enfin elle avait réalisé son infortune et n'en avait pas tenu rigueur à l'intéressé. A noter que cet apôtre du régionalisme n'a pas eu une fin très heureuse c'est qu'il est retrouvé mort à son domicile le
Pour en finir avec les archives relevées ci-dessus, je ne saurais vous promettre une restitution de tous ces articles et je ne m'attacherai pour l'instant qu'à reproduire celui de Michel Foussard sur l'oeuvre de Frederico Valoncini paru en 2013. Le hasard fait que si Foussard a pu exploité un prospectus d'époque du facteur qui l'a aidé à reconstituer son oeuvre, c'est un peu grâce à (...) votre serviteur... J'ai une sorte de "lien" un peu mystérieux avec l'instrument où ce prospectus a été trouvé car c'est le premier instruments du comté avec lequel je suis entré en contact en arrivant dans le secteur en 1979.
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15/08/2023
A propos des orgues des Grinda et des instruments italiens de la "route royale des Orgues" : une documentation singulièrement déficiente !
L'image que vous voyez ci-dessus est une vue partielle tirée du site consacré à la publicité du Festival International intitulé La Route royale des Orgues dont la majeure partie se trouve côté italien dont la vallée de la Roya.
Je recommande la page décrivant l'histoire de cette route royale par Sylvano Rodi, l'époque du chemin muletier m'a rappelé un certains chapitre des Lettres de Nice par Tobias Smolett, le médecin écossais qui a beaucoup beaucoup contribué à lancer le touriste dans le Grand Sud
Ce festival en est à sa 21ème édition, il est aussi ancien que celui qui se tient l'été autour du Grinda dont je suis l'assez malheureux desservant vu le nombre des "histoires" qu'il ma valu depuis mon premier ministère ayant débuté au milieu des années 90 du siècle passé.
Souvenirs souvenirs...
Ce Festival a commencé a commencé en même temps que celui qui est connu, là où j'exerce, sous l'intitulé Orgue vivant... Soir à l'époque où j'ai commencé ma carrière d'organiste liturgique sous le règne de mon premier "patron", un certain Père Paul S. d'origine chypriote qui 'était fait mal voir des supporters du Maire actuel apparu en 2002. Il a connu là les pires moments de sa carrière et aurait été très marqué car ce qui semblent bien avoir consisté en un limogeage qui a précédé de peu le mien par un prêtre qui aurait pu faire une belle carrière d'astrologue, s'il avait été doué en matière de symbolisme... Je me souviens à ce propos d'une veillée de Pâques où il prétendit que le rituel du feu servant à rallumage du cierge pascal aurait été inspiré aux premiers chrétiens par le circuit de la flamme des Jeux Olympiques des Grecs. N'importe quoi ! Atteint par un fou rire irrépressible j'ai failli choir de la tribune et me tuer tellement je me suis "gondolé"...
Le Père Paul S. aurait fait campagne discrètement contre l'ancien magistrat, un socialiste, qui, faisait profession d'antiquaire et à qui l'on doit la restauration du milieu des années 80 par Yves Cabourdin. Je me rappelle que le personnage qui m'a agressé le dimanche 6 août au matin, l'avait copieusement insulté en gueulant dans l'église. Sur le moment je n'avais rien compris et j'ai su par la suite qu'il avait une "femme cachée" et un fils naturel devenu chanteur de rock. On notera que cela vaut mieux que de "pédophiliser" des enfants de choeur...
Le prêtre en question m'ayant transmis son mandat de conservateur local de fait, avec la mentalité anti française qui règne spécialement dans le village où l'on célèbre un "barbet" que je tiens pour excessivement problématique. Je ne pouvais que me faire détester. C'est qu'il m'a fallu du temps pour comprendre dans quel "pétrin" j'avais mis les pieds par inadvertance...
Petite parenthèse l'imposition tardive du célibat aux prêtres séculiers
Voici une image tirée de Google, elle est révélatrice de l'inculture abyssale dans le domaine, y compris chez beaucoup de curés...
En fait le concile, n'a rien interdit du tout puisque pendant plus d'un milliers d'années on a ordonné des hommes préalablement mariés. Ce concile a fait l'effet d'un météore d'après un savant article d'un dominicain que j'ai eu l'occasion de publier jadis dans une revue très confidentielle que j'ai dirigée. J'ai vu, à l'époque, un chanoine de Ste Réparate à Nice plaider pour le "mariage des prêtres". Pratique qui n'a jamais été canonique ! Donc le titre de l'émission de RTL est faux !
La pratique orthodoxe est la suivant. On pousse les "séculiers" à prendre femme avant ordination et on interdit aux moines de confesser des laïques. Tout cela est logique. Puisqu'on est obligé de rendre compte d'éventuels dérapages sexuels à son confesseur, on ne va pas aller parler de ça à des renonçants. En revanche, un prêtre marié mène une vie normale simplement, il devait s'abstenir de relation sexuelle dans la nuit précédant un office.
Bref, on ne reviendra jamais à la tradition et si l'on a imposé le célibat aux curés séculiers, c'est parce que si les curés avaient continué d'avoir des femmes, les évêques n'auraient jamais pu faire vraiment la loi. Et soit dit en passant, il n'est pas rare que des femmes de diacres s'ingénient à défaire les RVs pris par leur hommes et un prêtre nordiste à l'esprit très libre m'a confié qu'entre collègues, ils appellent ces perturbatrices des diaconasses.
Il faut également penser à l'aspect économique. Le rendement du "denier du culte" est en baisse du moins en France et l'Eglise ne vit guère que d'héritages et de donations...
Fermons la parenthèse... Bref, le type qui m'a agressé a des "antécédents" est il n'y a pas de dialogue possible avec un con fini...
Quand les orgues refont leur cinéma !
Une autre chose a attiré mon attention l'année dernière à propos du festival dont il va être question : c'est la série intitulée L'orgue fait son cinéma !
Elle consiste en la projection d'un film muet accompagné à l'orgue par une improvisation. Les orgues de cinéma existait encore à l'époque de mon enfance. Il en existait plusieurs à Paris qui ont disparu où sont relégué dans un musée. C'est une bonne idée d'avoir "ressuscité" cette pratique peu connue de nos contemporains quoique des orgues de cinéma américain soient disponibles parmi les banques de sons utilisables par Hauptwerk. Mais que l'on soit à présent obligé de la documenter dans des églises, çà fait un peu bizarre, sauf que les curés pourraient difficilement s'y opposer sans passer pour des "mauvais coucheurs".
La "route royale des orgues" : une site des plus légers du point de vue patrimonial !
Je n'ai pris conscience de l'importance de ce festival que l'année passée et seulement parce que j'ai du assister Norbert Brogghini l'été dernier dans un programme très sportif. Avec notamment, une pièce du répertoire espagnol demandant de tirer/pousser le cornet au 1/10ème de seconde pour simuler un double clavier. Sans compter que dans ce cas l'organiste doit modifier la partie de main gauche car la coupure est à la française.
A ce propos, je note que si ON n'avait pas magouillé pour nous ficher dans les pattes le jeune Formentelli, je m'étais arrangé avec Cabourdin pour qu'il permette, par une tirette, d'avoir au choix la coupure française Si/Ut ou l'espagnol Ut/Ut#, sauf que dans cette région, l'amateurisme joint au souci des apparences fait qu'on à tendance se débrouiller pour mettre sur la touche les gens compétents et rigoureux...
A noter que le concert de Brogghini et sans doute celui qui a le plus impressionné le public durant l'été dernier. A tel point que la présidente de Orgue Vivant avait projeté de le réinviter pour un concert lors du dernier Noël mais la projet est passé à la trappe...
Un festival qui gagne à être connu...
Rien d'étonnant à ce que je ne me sois pas intéressé à ce Festival jusqu'alors : surtout quand on ne dispose pas d'une voiture, la vallée de la Roya c'est un peu le bout du monde !
Sans compter que la tempête Alex avait détruit la route en plusieurs endroits et notamment après Breil.
Je n'ai découvert l'orgue de la Brigue et celui de Fontan que durant l'été dernier car j'ai du m'occuper du clavecin d'une amie qui réside désormais dans ce secteur. Le train n'allait que jusqu'à Tende. Ce n'est que ces jours dernier que le nouveau tunnel routier au col à vu ses deux bouts se rejoindre mais on est encore loin d'une jonction avec l'Italie...
A noter que la mentalité qui règne dans la vallée de la Roya est bien différente de celle de l'arrière pays niçois. Les gens sont très solidaires et cela tient à la topographie et au fait que le lien avec l'Italie est demeuré plus vivant en dépit de la francisation du secteur.
Pourquoi frustrante !
Ces jours derniers, je m'étais mis en devoirs de me rafraîchir la mémoire au sujet des emmerdements qu'on vécu les Grinda dans l'ancien comté de Nice et j'ai eu la plus grande peine a rassembler ce qui a pu exister sur le Net comme documentation. d'abord j'ai eu un mal de chien a retrouver quelques écrits de Mgr Ghiraldi sur la collégiale et l'instrument de Clans.
Ensuite, je n'ai pas retrouvé le site qui autrefois regroupait une documentation basique avec photos, historiques et composition des instrument du comté. Si ma mémoire est bonne ce site a résulté d'une collaboration entre René Saorgin et Xavier Sant notamment pour les photos.
On trouve une notice sur les Grinda très succinte mais quant il s'agit de documenter les instruments de catalogne, on peut s'estimer heureux quand on réussit à avoir une photo !
Enfin et surtout, je vous invite à cliquer sur la photo ornant ce post. Vous pourrez ainsi vous rendre sur la page "patrimoine" de "la route royale des orgues" et constater qu'en cliquant sur les photos, la notice de l'instrument est d'une maigreur alarmante : on donne le facteur quand il est connu, l'année de construction mais pas la moindre composition.
Alors j'ai cherché à en savoir plus sur l'orgue de la "providence" à Nice, et bien il n'y a tout simplement rien du tout à son sujet pourtant c'est là que la Société de Musique Ancienne "nouvelle manière" semble avoir élu domicile...
Exemple de l'amateurisme ambiant en matière de documentation organistique sur le Net
Voici la fiche de l'inventaire des orgues pour l'instrument d'Entrevaux
https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-entrevaux-e...
Voici pour Rivesaltes, un instrument de Grinda revu par Puget
https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-rivesaltes-...
Une photo, le défilé des facteurs, et pas de composition. Aux particuliers de compléter, mais moi le genre Wikipedia avec des emmerdeurs des deux sexes pour défaire ce qu'on vient de faire, j'ai déjà donné, merci !
Même inventaire, voici pour le Grinda que je dessers : la cata !
La on a du bol : la composition est donnée par pas de photo alors qu'il en traîne partout !
Documenter l'oeuvre des Grinda
Déja pour les les 3 instruments de l'ancien comté, n'est bien documenté que l'instrument de Clans. Je n'ai plus le livre d'Elisabeth Pastorelli paru en 1988 sur les facteurs du à l'oeuvre dans le comté, je l'ai prêté et il n'est jamais revenu. Cabourdin avait publié sur son site un texte de cet auteur, il a disparu avec son propre site l'année passée et Wikipedia n'a pas été fichu de l'archiver correctement.
Pour les instruments de Catalogne, ça va être la croix et la bannière pour rassembler quelque chose de cohérent.
Enfin, si Sylvano Rodi m'avait dit que l'instrument de Montalto situé dans l'arrière pays entre San Remo et Impéria était en souffrance, je viens de découvrir qu'il a été restauré récemment et inauguré le 7 mai dernier.
En revanche, essayer de trouver des vidéos des ces orgues sur Youtube.
Le Grinda que je dessers est bien représenté.
https://www.youtube.com/results?search_query=orgue+grinda
A par mes propres vidéos il y en a une concernant non pas le Grinda mais le fonctionnement de l'orgue en général. Je crois reconnaître la voix de Saorgin faisant des efforts de diction. Enfin c'est tout !
Pour avoir la liste complète il faut le nom de village et celui du facteur, ce qui ajoute 2 vidéos de Formentelli et une "canonnade" de Balbastre par Vernet enregistrée lors de l'inauguration du relevage de 2014 par Frédéric Munoz. Enfin de liste un visite du village de peu d'intérêt car il faudrait un drone pour produire un bon document bien lisible par qui connaîtrait la science chinoise du Feng Shui...
https://www.youtube.com/results?search_query=grinda+escar...
Pour Villefranche peu de chose https://www.youtube.com/results?search_query=grinda+ville.... A noter une impro sur un air folklorique du pays ((la chanson du festin d'Utelle) par un collègue et ami. A noter également deux vidéo de Norbert Brogghini prise par votre serviteur lors des répétitions avant le concerte de 2022. Celle-ci met bien en valeur le Grand Jeu :
Voir aussi https://www.youtube.com/@NorbertoBroggini/videos
Il existe une vidéo de Chapuis à Rivesaltes mais s'agissant d'un enregistrement d'un choral allemand on ne peut guère juger de l'esthétique de l'orgue... Bref, il y a beaucoup à faire.
J'ai pu oublier des vidéos, la recherche avec des mots clefs donne des résultats chaotiques avec les seuls mots orgue + Grinda. L'indexation de beaucoup de site est catastrophique, le site du Bon Coin en est un exemple patent. Brogghini m'avait fait savoir qu'un de mes clavecins des années 80 y était à vendre. Ça a été l'occasion de découvrir que beaucoup de gens se défont de leur instrument mais si vous cherchez clavecin vous trouvez non seulement des disques mais aussi des synthétiseurs parce que les particuliers sont ignares en informatique et ne savent pas calibrer leurs annonces. Mais du côté "pro" ça ne vaut guère mieux...
Je vais donc essayer de documenter correctement l'oeuvre des Grinda en partant de la fiche de Wikipedia.
Sur les manuscrits d'Entrevaux
Je compte également parler des deux manuscrits d'Entrevaux car j'ai joué un rôle particulier quant à la récupération du Manuscrit Clermont. Ce dernier a bel et bien risqué de disparaître avec un personnage étranger qui a résidé dans le patelin. J'ai bien connu l'instrument et également le curé de l'époque et nous avons agi de concert en mettant le Maire dans le coup. Que l'on se rassure, je ne donnerai pas le nom du personnage qui a détenu très illégalement le second manuscrit, l'affaire est prescrite.
Le manuscrit Delmotte a été publié en fac simile très correctement par un conservateur niçois que j'ai bien connu et dont je parlerai sans doute, en revanche le manuscrit Clermont n'a été publié qu'en partie par Ars Musicae de Tours et par des particuliers et j'ai un souvenir d'un appareil critique et d'une présentation assez "vaseuse". Je suis sur la piste d'un exemplaire de cette publication.
Entrevaux, c'est loin, il faut prendre le"train des pignes" et je suis très casanier, le manuscrit Clermonta donc rejoint son port d'attache et j'espère qu'il n'a pas redisparu depuis 2004 aussi vais-je essayer d'obtenir un jeu de photocopies pour le comparer à la publication existante.
Le manuscrit Delmotte a été publié en fac simile par le conseil général avec une bonne présentation et j'espère qu'une restitution pourra paraître assez prochainement comme sont parues la restitution de plusieurs manuscrits d'orgue conservée à l'Inguinbertine de Carpentras.
Ce que j'évoque date des années 80 et de l'époque où le Palais Lascaris avait hébergé une magnifique collection de clavecins anciens qu'elle a bêtement manqué et qui a du être dispersée depuis.
Je trouve que Nice est sa région sont spécialistes des occasions manquées à tous égards...
A part cela j'ai découvert un article de Nice historique sur l'oeuvre de Valoncini qui mérite d'être mis à disposition. L'auteur qui fut jadis mon voisin d'en face ne m'en voudra pas au contraire. Sur le site de cette revue régionaliste, il faut glaner image par image le contenu de chaque article avant de le reconstituer en pdf. C'est harassant, mais, heureusement etd'une certaine manière, cette revue s'est avérée assez pauvre à propos des orgues de la région....
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