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07/01/2020

Hauptwerk version V est né, mais quoi de vraiment neuf ?

index.jpg  Résultat de recherche d'images pour "système hauptwerk"

Mise à jour du 8 janvier 2020 : je suis amené, après avoir revisité le site de Gérard Lefranc et après avoir découvert le site de "Orgues en France" à compléter et rewriter en partie ce post du fait de nouvelles informations. Pour éviter à chacun une relecture complète, j'ai mis en bleu les passages nouveaux ou modifiés.

La sortie de HW V est l'occasion de faire un point au sujet de la simulation d'orgue à tuyaux. On peut me questionner sur les points de détails non abordés, je réponds toujours immédiatement et ces questions pourraient être l'occasion d'ajouter de nouveaux liens à ma rubrique concernant la fabrication d'une console maison.

Quelques remarques sur ces textes

Le Petit manuel simplifié est une excellente introduction à Hauptwerk. En contrepartie, vous pouvez oublier Hauptwerk facile qui ne méritait pas d'être traduit.  C'est le plus souvent beaucoup de bla-bla-bla pour rien. Par exemple pour la rubrique des éditeurs de banques de sons, l'auteur aurait pu fournir une liste avec les urls. Même chose pour les fournisseurs de matériel Midi, les fabricants de consoles, de claviers etc... Certes de telles listes encourraient le risque de n'être jamais exhaustives mais il suffisait d'actualiser le document régulièrement. Enfin et surtout, comparé au petit manuel simplifié Hauptwerk facile n'est absolument pas pertinent. Notez que pour la rubrique des "gourous d'Hauptwerk", il suffisait de donner l'url du forum américain + 2 lignes de commentaire.

J'aurais grand envie de reprendre le plan de ce topo et de mettre sur ce squelette une chair plus appétissante avec des illustrations. Mais j'en ai marre de travailler pour le roi de Prusse et de chanter dans le désert. Ce serait une excellente occasion de mettre à jour mes connaissances, information et expérience dans le domaine. Je dois rappeler que j'ai été parmi les premiers à promouvoir la simulation d'orgue et à former un groupe privé très actif dans ce domaine. Enfin vu le peu de demande concernant la documentation existante (moins d'un mail par mois), je me demande s'il vaut la peine de se fatiguer...

HV V : pas grand chose de vraiment nouveau à dire vrai !

L'annonce d'une version V du logiciel est apparue au voisinage de Noël et a été effective fin décembre début janvier.

La notice de présentation d'HW V listée ci-dessus m'a permis de voir d'un peu plus près de dont il s'agit. Cela n'a pas changé mon regard et mes conclusions mais en revanche il en est résulté un peu plus de clarté.

Pour commencer, il me faut souligner qu'il est très malaisé de distinguer, dans la vingtaine de pages de cette "présentation", ce qui est vraiment propre à la nouvelle version et donc nouveau dans la version V ! C'est-à-dire, quantitativement, peu de chose !

Une présentation trompeuse !

Il est d'usage, chez les éditeurs sérieux et honnêtes de séparer en deux colonnes les fonctions anciennes des nouvelles.

"Multi canalité" et "multi adressage" : est-ce bien nécessaire ?

Un exemple page 4, il est pratiquement impossible de distinguer ce que HW5 propose en plus en matière d'adressage multi-canaux ou de mixage audio et en matière d'harmonisation?

Il s'agit là de fonctions qui n'intéressent guère que les "blaireaux friqués", espèce internationale mais particulièrement prolifique au sein de la sphère "culturelle" (façon de parler...) américaine et bien sûr américanophile... Ces fonctions réclament non seulement des cartes sons multicanaux mais également des amplis de même acabit, sans parler des enceintes, un poste des plus coûteux. Or je préconise (vu la relative impécuniosité de beaucoup d'étudiants et d'organistes confirmés...) de commencer avec un excellent casque stéréo.

Dans ces conditions j'ai été amené, pour ma part, à systématiquement neutraliser la partie "surround" des banques (jeux marqués "rear") car ils prennent de la mémoire pour rien si on n'est pas en mesure de matérialiser le ou les canaux correspondants bien que je dispose de 32 G de RAM !

J'en viens du reste à me demander assez subitement, il est vrai, si c'est utile d'activer les fonctions du type "max réalism" quand on n'a que des claviers fonctionnant sur le mode on/off donc sans la moindre gradation de célérité d'attaque !

Il est à noter que si les claviers Fatar possèdent cette faculté, chaque clavier exige alors 2 connecteurs de 2x8 broches sur la carte Midi. Bref, je ne connais personne qui se soit payé ce luxe bien qu'il ne soit pas ce qu'il y aurait de plus coûteux...

Les apports réels de la version V

Gérard Lefranc a résumé les apports de cette version en ces termes. J'ia souligné les points importants et ajouté des commentaires en rouge

  • Utilisation d'un nouveau système de protection des banques de sons sous licence, que MDA a sous-traité à la société iLok. Cela implique une inscription (gratuite) chez iLok et l'achat d'un dongle iLok.
  • Lors de l'installation d'Hauptwerk V l'ancien dongle sera effacé et deviendra inutilisable. La licence Hauptwerk sera automatiquement transférée dans le dongle iLok mais il faudra demander aux éditeurs le transfert de leurs licences achetées car cela ne se fera pas automatiquement.

En d'autres termes, la compatibilité verticale des banques fonctionnant en version 4 n'est pas assurée. Les anciennes licences inscrites dans l'ancien dongle seront effacées : alors comment pourra t-on justifier de les avoir acquises afin d'obtenir (gracieusement) la version sous il.ok? Ca t-il falloir mettre une rallonge pour obtenir la version V compatible de ces banques.

D'après Gérard Lefranc, les éditeurs se seraient plaint à propos de l'ancien système de protection. Attendu qu'il était fiable et crackable seulement seulement par des hackers experts comme il s'en trouve dans des académies poutiniennes, je me demande à quoi rime ce changement de méthode. L'ancienne méthode nécessitait l'attribution de n° de répertoire par Milan-Audio ainsi que la fourniture du complément de licence à incorporer dans la clef par l'éditeur du logiciel. C'était un système assez lourd tant pour les éditeurs que pour leurs clients. Faut-il en déduire que les éditeurs aspiraient à être libérés de cette sujétion et qu'un moyen aurait été trouvé de leur permettre de gérer de façon totalement indépendante leur système de protection ?

C'est une hypothèse assez plausible car ce sont les acheteurs des banques qui devront mettre à jour leur clef sur le site de il.ok ! Avec nécessité de créer un compte sur le site de sorte que ce sont probablement les créateurs de banques qui verseront les clefs à chaque compte client d'une clef.

  • Toutes les banques de sons cryptées, même celles sans licence, devront être adaptées par les éditeurs pour pouvoir être ouvertes par Hauptwerk V.

Même celles sans licences ? A vérifier, auquel cas ce serait franchement DISSUASIF !

  • Disparition de la version d'Évaluation gratuite, et de son fameux triangle. Il n'est plus proposé que deux versions payantes: Lite et Avancée.
  • La version Avancée  peut être soit achetée, soit accessible par abonnement (mensuel ou annuel) avec mises à jours automatiques pour toute la durée de l'abonnement. La version Lite n'est proposée que par abonnement.
  • Ce système d'abonnement est assez contraignant car il nécessite une connexion permanente à internet. Il s'avère également assez rapidement plus couteux qu'un achat. Il sera toutefois possible, après ouverture d'un compte iLok, d'installer la version Lite qui fonctionnera en mode Évaluation, sans aucune restriction ni son de triangle  pendant 14 jours avant de nécessiter un achat ou un abonnement pour pouvoir continuer à fonctionner.

Cette évolution est conforme à la tendance générale qui tend à limiter l'utilisation des nouveaux logiciel à des licences annuelles. C'est ainsi que la version pros d'Acrobat pour les pdfs revient à environ 215 € par an... Donc dans une église, il vous faudra pouvoir partager une connexion Internet avec un portable qui soit parfaitement fonctionnelle. Ce qui n'est pas le cas avec Free dans certains secteurs...

  • Ajout d'un puissant système de réverbération artificielle.
  • Ajout d'une table mixage dont l'utilisation  est assez semblable à celle d'une table de mixage de studio.
  • Augmentation de la polyphonie (pour la version Avancée uniquement).
  • Dans les deux versions, aucune limitation de mémoire pour le chargement d'une banque de sons (à part la quantité de mémoire vive embarquée dans votre ordinateur)

    La réverbération à convolution et la table de mixage n'ont d'intérêt que si on dispose de la possibilité de matérialiser tous les canaux disponibles ce qui, on l'a dit plus haut, nécessite des investissements financiers considérables, investissements qui, répétons le, ne peuvent guère motiver que des blaireaux friqués ou des stars à la  Olivier Latry et consorts...

Incidents techniques entre la version V et Windauble 10.

Il est à noter que dès le 8 janvier des échecs ont été notés à propos de cette nouvelle version.

Windaube 10 pouvant devenir instable !

Les "gourous" de Hauptwerk contraints d'essuyer les plâtres à leurs frais

La patron de Milan-Audio n'a même pas eu la courtoisie de procurer gracieusement une version bêta à quelques fans, ce qui dénote un esprit assez franchement mesquin. Ce personnage n'est qu'un petit organiste américain aux dents longues qui a rêvé de s'emplir les poches à bon compte. Je conseille aux collègues qui voudraient franchir le pas de bien réfléchir avant de sauter dans l'inconnu.

Il est urgent non pas d'attendre mais de renoncer !

On notera, à ce propos, que Augustine, qui s'en tient à la version IV pour ses banques, et qu'il à proposé pour la "réverb" une solution ue je n'ai pas testée. Vos avis à ce propos me seraient utiles...

A qui profite l'innovation ?

A Milan-Audio, l'éditeur du logiciel qui va gagner au moins 199 € par mis à jour des version IV mais si les utilisateurs de cette version daignaient réfléchir un tant soit peu, ils verraient que l'intérêt est bien mince puisque, si j'en crois les dires de Gérard Lefranc toutes les banques en version IV seraient devenues inopérantes. 

Du côté des éditeurs tels que Sonus Paradisi, l'intérêt me semble beaucoup plus douteux. Les utilisateurs licenciés de banques cryptées n'ont aucun intérêt à passer à la version V du logiciel qui ne peut que leur compliquer la vie du fait de l'effacement du dongle originel et des licences particulières qu'il pouvait contenir. Il semble que Zurek ait tablé sur l'attrait, au demeurant discutable de la nouvelle version de logiciel pour relancer l'intérêt des banques qui ne seront plus disponibles qu'en version compatible HW V. Et le calcul me paraît tiré par les cheveux pour la bonne raison que les blaireaux friqués qui se sont jetés depuis longtemps sur ces banques ne sont pas dingues au point de lui repayer une rallonge plus ou moins substantielle !

Je note que le coût de la dernière banque atteint presque 900 € en version surround. De la folie ! Pour avoir à ce point gonflé le prix cela veut dire que les clients (j'allais dire les "couillons") se font rare...

Quant aux amateurs de l'espèce critique et parcimonieuse dont je fais partie je doute que...

Le "divin enfant" de Milan Audio n'est pas encore né ! 

Bref, en dépit d'une quasi synchronicité de l'apparition de HW V avec la fête chrétienne et la période des étrennes, on ne peut pas chanter à ce propos, il est né le divin enfant !

Et les fêtes en question sont devenues tellement mercantiles qu'on ne saurait vouloir nous dorer la pilule à propos de ce qui peut sortir en cette occasion que j'ai décidé depuis plusieurs années de ne pas les marquer ne serait-ce que par un changement d'ordinaire. Et le foie gras qui a été vendu était pourri car gorgé de flotte. Je n'ia donc rien perdu, au contraire...

La question du "piratage"

Je rappelle que Sonus Paradisi en particulier à pillé, toujours en fraude, une bonne partie du patrimoine organistique français en privatisant des instruments qui sont entretenus avec les deniers publics. Le cryptage n'aurait été chose légitime que si ces banques avaient été constituée moyennant un contrôle et une surveillance des techniciens conseil en charge des instruments historiques. Et ce moyennant un prix de vente très raisonnable et suffisamment abordable pour n'inciter personne à la resquille.

Pour les conditions de numérisation, j'ai découvert une prescription à cet égard qui arrive un peu tard. Je l'évoquerai plus loin à propos de la découverte du site "Orgues en France"

Rappel des niveaux de cryptage

Pour éviter que les banques ne soient utilisables sur un logiciel gratuit tel que "Grand Orgue" (ex My Organ) les fichiers sont ont été cryptés selon 2 niveaux. Le premier nécessite le dongle USB basique du logiciel comme c'est le cas pour Freiberg de Sonus.

Il est à noter qu'une clef de version Hauptwerk 3.3 continue, à cet égard, de fonctionner avec une version 4 (crackée) pour ce type de protection de premier niveau.

Le problème est que pour certaines banques, il y a nécessité de compléter le dongle par une licence individuelle, c'est Milan Audio qui doit fournir la séquence de MAJ. C'est ce que j'appelle le cryptage de second 2.

Non seulement ça prend plusieurs jours pour obtenir ce sésame mais je suis hostile à cette pratique car il faut fournir le contenu original de la clef. Ce qui constitue à mes yeux une servitude et une surveillance intolérable.

Mais évidemment c'est bien dans l'air du temps puisque je viens de découvrir que le gouvernement français vient de faire passer en catimini un dispositif judiciaire qui va lui permettre d'enregistrer tous les déplacements des citoyens français tant en bus, qu'en train et en avion.

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Vos-deplacements-e...

Je précise que je ne suis pas un admirateur de Soral, il a du reste pompé un article apparu sur un média catholique 4 jours avant...

Concernant la possibilité d'un second niveau de cryptage, chez Sonus cette modalité n'a jamais été indiquée clairement et je connais des clients qui se sont fait couillonner en pensant qu'il s'agissait de cryptage de niveau 1. Car bien évidemment je dois être le seul à avoir utilisé les termes adéquats pour définir ces niveaux.

Les anciens moyens de "piratage"

1 - Copie logicielle du dongle

Des petits malins se sont amusés à revendre sur Ebay des copies de banques non cryptées et se sont fait carrément virer de la plateforme.

Même chose pour un slave qui a réalisé une copie logicielle du dongle en libérant plusieurs banques.

On installe un logiciel qui simule le dongle et on injecte dans la base de registre là ou les clefs correspondant à la ou les banques.

Précision : d'après les informations qui me sont parvenues, des collègues ont dépensé une somme de plus ou moins 1000 € pour n'arriver à rien. Ca à marché sur certains ordis et pas sur d'autres sans que personne soit parvenu à discerner la cause de l'échec !

Cet intervenant a été lui aussi éliminé après une traque sur Ebay....

2 - Conversion des fichiers sons en wav classiques

Un autre procédé de piratage a consisté à traduire les fichiers sons cryptés en wav classiques.

Soit on a édité chaque son, soit plusieurs centaines ou milliers de fichiers, on les a bouclés et on a remonté la banque. Une transformation "artisanale" n'est guère pensable vu le nombre considérable de fichiers à traiter.

Il est plus vraisemblable que la clef de cryptage ayant été trouvée, on a traité automatiquement les fichiers en série en changeant automatiquement l'extension et en effectuant, dans le XML, la modif des extensions devenues fautives par un "cherche et remplace" généralisé.

A propos de la version V

Comme je l'ai indiquée, je n'en vois pas l'intérêt et je pense que les éditeurs raisonnables (Augustine étant à citer en exemple) s'en tiendront à la dernière version IV pour laquelle deux cracks ont circulé.

Il est très problable qu'un crack de la version V sortira prochainement sauf qu'il risque de ne présenter aucun intérêt vu que le système de cryptage a évolué avec nécessité de passer par un site tiers : IL.OK. A ce propos je souhaiterais qu'un expert daigne m'éclairer sur le fonctionnement de ce système.

Les limites au "piratage"

Autrefois, c'est-à-dire il y a plusieurs années, il suffisait de lancer une recherche avec Qbitorrent avec sur "hauptwerk" comme mot clef. On trouvait de suite les banques non cryptées en circulation. Apparement, tout ce qui reposait sur le P2P ne fonctionne plus

Les sites diffusant des fichiers fichiers de contrefaçons (genre Megaupload) ont ont été progressivement éradiqués.

Il ne reste que l'équivalent du "téléphone arabe", soit les relations directes de particulier à particulier pour permettre des échanges. Une possibilité très aléatoire car si en France la "resquille" fait partie de la culture locale, la "convivialité" entre organistes ou musiciens baroques reste excessivement limitée. Dès que j'ai quitté la classe de clavecin et que je n'ai pu été en contact avec la société de musique ancienne locale quant elle est passée entre de nouvelles mains, j'ai perdu pratiquement tous mes contacts. Ensuite j'ai réuni une douzaine de collègues autour de la découverte des procédés de simulation et je n'ai plus de contact, fort espacés, qu'avec un seul d'entr'eux.

A quoi rime le nouveau système de protection ?

Une question demeure donc en suspens : à quoi rime le changement de modalité de protection des banques. Quels sont ses avantages réels pour les éditeurs et surtout les inconvénients pour les utilisateurs des banques. Un point semble être acquis, à savoir que chaque éditeur semble pouvoir maîtriser la protection de ses propres banques (licence manager). Mais je ne vois pas comment ils vont pouvoir se passer de l'attribution de n° de répertoires réservés à chaque banque nouvelle.

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Il ne me déplairait pas d'apprendre que Milan-Audio aura fini par se tirer une balle dans les pieds en compliquant ainsi les choses ! A moins que la "culture américaine" étant devenue dominante, l'espèce des "blaireaux friqués" soit devenue invasive. Je raisonne évidemment en citoyen "tempéré" mais tout indique que l’Âme du monde est devenue la proie d'un franche hystérie relevant bien de la psychiatrie.

Interêt d'un d'enquête sur l'audience de l'orgue en France

Il serait intéressant de pouvoir mener une enquête auprès des classes de Conservatoires dédiées à l'orgue (et au clavecin) avec date de création, nombre d'élèves par années, nombre des prix obtenu, avec ratio garçons/filles avec évaluation des moyens de travail dont disposent les élèves et surtout à la maison. Etc, etc...

Je dispose de vieux fichiers compilés au début du siècle et je vois qu'un site baptisé "Orgues en France" qui semble être apparu dès 2016.

Voir https://www.orgue-en-france.org/

J'ai retenu plusieurs pages :

Quels remarques sur ces textes :

  1. J'ai compté 261 classes d'orgue, évidemment d'importance et de rayonnement variable mais cela contredit les dires d'un ami qui m'a affirmé que des classes auraient été fermées du fait notamment d'un anti-cléricalisme qui ferait que l'orgue ne serait plus en odeur de sainteté à France Musique.
  2. Le texte sur les conditions de numérisation présente des côtés "lourdingues" : si on doit exiger la présence du facteur, il n'y a pas lieu d'exiger une assurance de la part du numérisateur exploitant, en revanche si c'est un étranger, il serait prudent d'exiger le versement d'une caution substancielle afin de s'assurer que les exigences des contrôleur de qualité seront respectées avant commercialisation.
  3. L'article sur la traction proportionnelle est assez clair mais à mon avis trop long. Il met en évidence la possibilité de reproduire exactement les modalités de traction mécanique mais sans les sensations physique de décollement de la soupape qui caractérisent les meilleurs orgues baroques en l'absence de "flexion" excessive. A ce propos, Quoirin qui fut jusqu'alors un "intégriste" assez sectaire des modalités anciennes, en est venu à militer pour que l'on considère la sensation comme un "trait culturel" dont on devrait pouvoir se passer. Je suis désolé car si la traction proportionnelle est un progrès, l'impossibilité actuelle d'une variation de la résistance également "proportionnelle" au nombre de jeux tirés + les éventuels accouplements fait de la chose une évolution assez bâtarde. Mais cela n'a pas d'importance sur des instruments comme celui de Notre Dame de Paris où en dépit de la richesse de la palette dans ses modalités individuelles on ne s'accouple pas à ce genre de mastodonde pour une musique réclamant la subtilité d'une mécanique de clavecin.  

Bref, je comprends à présent comment il peut se faire qu'un Quoirin soit celui qui a fourni à Notre Dame la console hollywoodienne qu'on lui connaît. Une ambition plus ou moins démesurée conduit forcément à des reniements et les "traîtres" ont un génie particulier pour trouver les mots susceptibles de faire passer des vessies pour des lanternes. C'est encore l'histoire de ces polluant indésirables des lessives que l'on présente sur les paquet comme ne pouvant être que des apports superflus à Dame nature.

Le pillage des instruments français

Je peux me féliciter d'avoir porté un coup d'arrêt à ce pillage : les banques projetées par Sonus (dont Saint Guilelhm) sont restées en rade saut St Pons de Thommières restée en rade pendant environ 4 ans.

J'ai chargée la démo comprenant la totalité du clavier de GO, démo qui ne m'a pas franchement emballé. J'ai trouvé le plein jeu assez peu charnu. Cela dit je fonctionne avec  un vieux casque AKG qui n'est peut-être pas ce que l'on fait de mieux. J'ai tenté l'essai de 2 autres casques dont un Phillips qui n'ont pas survécu à l'expérience. A ce propos si vous avez expérimenté un ou plusieurs casques pas trop onéreux j'aimerais avoir des avis.

Aux dernières nouvelles, les gens du ministère aurait déclaré que le fait de protéger nos instruments contre des numérisations non autorisées pratiquées à l'insu des techniciens conseils et parfois avec la complicité des organistes ne serait pas évident. Ce n'est pas la thèse que soutient implicitement le texte visé plus haut qui semble avoir été inspiré par ma thèse d'une "image sonore" appartenant au facteur s'il est contemporain et à défaut au propriétaire de l'instrument. 

Je ne partage pas cet avis d'une impossibilité de restreindre toute copie sonore et je constate qu'en France, on s'est, depuis assez longtemps fait une spécialité du bradage du patrimoine national, à commencer par les fleurons les plus prestigieux de sa version industrielle, tendance qui ne pouvait que s'accentuer après qu'un président ait fait un stage chez des banquiers à l'écu rouge... Le patrimoine organistique français ayant été détourné par ruse, il n'y a pas de faute à se passer des banques ayant fait l'objet du pillage évoqué. Pour les banques étrangères, la gestion du patrimoine historique et ecclésial fonctionnant sur d'autres bases, les cas peuvent être différents.

Cela dit on dispose à présent de suffisamment de banques de qualité soient gratuites, soit que les éditeurs aient renoncé à les faire évoluer au point de ne plus s'en soucier pour ne pas se sentir obligé de se ruiner à collectionner toutes les nouveautés parues et à paraître !

Des ODFS peu pratiques et peu clairs

Je suis d'autant moins enclin à dépenser de l'argent pour de nouvelles banques que les ODFS ne sont que très rarement satisfaisants. La plupart des consoles sont illisibles sauf quand on a prix la précaution d'organiser les tirages de jeux dans un cadre graphique clair et par sommiers. Souvent les bons ODFs viennent de tiers et ne sont pas le fait des éditeurs. Enfin les extensions sont peu rationnelles et si les clients ont donné des avis, il est assez clairs que les éditeurs souvent se sont torchés le cul avec...

La fabrication d'une console maison

La difficulté ne réside pas dans le maniement des logiciels mais dans la nécessité de disposer d'une console Midi.

Le système Hauptwerk n'a d'intérêt que si l'on s'abstient de dépenser une fortune soit plusieurs milliers d'Euros pour la console. Cette option n'est valide que pour des organistes ayant un minimum de notion d'informatique (et du Midi) afin, en cas de panne ou d'incident, d'être à même de s'auto-dépanner.

Pour les organistes réfractaires à l'informatique, au langage midi et surtout au maniement du fer à souder, une solution consiste à acheter une console d'orgue numérique d'occasion et d'en utiliser la sortie Midi out en injectant ce qui sort de la carte son dans l'ampli de cette console. La seule limite est que pour utiliser les tirants de jeux et les boutons, il faut, à l'aide d'un logiciel adéquat éteindre les son natifs de ce numérium. Cela dit, cette solution n'est pas franchement gratuite et j'ai une préférence pour des solutions nettement plus économiques.

Il existe des solutions simples : soit récupérer des claviers d'un orgue analogique et les midifier (ce qui suppose le câblage des contacts par matrices de 8 pour les plus vieilles) ou acheter des claviers Fatar.

Construire le meuble ne présente pas de difficulté insurmontable, il suffit d'avoir un plan et de faire couper les panneaux dans du médium d'épaisseurs adéquates et de les assembler (clouage et collage, ou tenons et mortaises) avant de peindre.

Commander les claviers à l'usine italienne nécessite un n° de TVA et l'affrètement d'un transporteur qui peut, à partir de la France, s'avérer très onéreux. Je me suis débrouillé avec un transporteur de Vintimille qui peut réexpédier en France au meilleur pric, cela dit Fatar semble peu disposé à répondre pour des petites commandes.

Il existe alors une alternative qui est de commander les claviers à un revendeur.

Voici une liste de liens pour diverses fournitures

Je déconseille la solution consistant à avoir des tirants pour chaque jeux : vu la diversité des configurations des nombreuses banques, ça risque d'être compliqué. Je conseille la solution consistant à poser 8 boutons en dessous du premier clavier (1 vert pour l'annulation, 5 blanc et un rouge pour le tutti ou Grand Jeu) avec en plus un bouton rotatif comportant 8 positions afin d'exploiter la totalité des possibilité d'un connecteur.

Pour les circuits Midi

https://www.midiboutique.com/MIDI-Encoders

Eléments divers dont claviers

https://www.shop.gino-midi.nl/product-categorie/klavieren...

Attention, ce site ne propose pas de contacts de rechanges, il faut les demander impérativement car il est fréquent que les contacts carbonés lâchent.

Attention également au fait que le modèle de clavier le moins cher, plie au centre et nécessite le renfort d'une cornière métallique. Le modèle suivant n'a pas cet inconvénient et un dispositif natif est prévu pour supporter jusqu'à 5 claviers :

Dans le cas contraire il faut monter chaque clavier dans un encadrement bois en U confectionné avec des tasseaux rabotés (7x3 ou 2,5 cm).

Cette boutique ne propose pas de pédalier Midi mais dispose de toutes sortes de pièces intéressantes dont des aimants perforés qui se vissent très pratique notamment pour équiper un pédalier de récupération purement mécanique.

Pédaliers

On peut parfois trouver de vieux padaliers mécaniques en s'adressant à des facteurs d'orgue. Sinon j'ai trouvé ce site italien qui semblent présenter les propositions les + économiques (- de 900 € au lieu de 1000 à 1500 € le + souvent).

http://www.pedamidikit.org/

Nombreux modèles avec diverses options.

Si vous cherchez d'autres articles contactez-moi j'ajouterai les liens nécessaires à ce post.

Le site de Gérard Lefranc

Je vous rappelle que l'on trouve de très nombreuses informations techniques sur le système Hauptwerk et les banques de sons chez Gérard Lefranc qui a traduit le manuel du logiciel.

http://g.lefranc.pagesperso-orange.fr/WANADOO.WEB/orgues/...

Voir également les 2 pages attenantes, la troisième étant un relevé, sans doute incomplet, des banques plus ou moins gratuites.

Ces 3 pages correspondent à plus de 200 pages à imprimer selon la typographie choisie (avec Print Friendly PDF). la majeure partie est occupée par des estimations de nombreuses banques existantes. Faute de titre intermédiaires portant sur l'orgue évoqué, non seulement on a du mal à se repérer dans le texte mais on ne fait pas bien la relation avec la photo de l'instrument. Le principal intérêt de ce site réside dans la partie initiale de la page linkée ci-dessus qui comprend une évocation des systèmes de simulation concurrents de Haupwerk. L'auteur évoque les étapes de la construction de sa propre console, ce qui permet aux amateurs de pouvoir éprouver leur propre motivation. Encore une fois, tout cela manque de division sous forme de titre en gras.

Inventaire des banques

Pour l'inventaire des banques existantes il n'existe rien qui soit exhaustif et si quelqu'un veut se charger d'un inventaire à jour, je le publierai volontiers, voici, en attendant mieux, un site assez complet avec un classement assez rationnel pour s'y retrouver.

https://www.pcorgan.com/SampleSetsEN.html

MyOrgan devenu "Grand Orgue"

Voir https://sourceforge.net/projects/ourorgan/

Je n'ai pas suivi l'évolution de ce logiciel gratuit et je ne sais pas où il en est sauf que la version 3 ne reconnait plus les ODFs exploités par les versions antérieures, ODFs basées sur le format Hauptwerk 1. Mais d'après mon expérience on pouvait installer sur son ordi plusieurs versions du logiciel et activer celle compatible en mettant l'alias de la banque en contact avec celui de la version adéquate. En revanche, pour Hauptwerk, il n'est possible que d'installer une seule version de sorte qu'on ne peut pas avoir la 4 et la 5 sur le même computer. Raison pour laquelle, je considère qu'opter pour la V est une pure connerie ! A moins d'avoir 2 consoles ce qui nécessite, pour commencer, de pouvoir occuper une maison ou un appartement très vaste.

Enfin "Grand orgue" fonctionne très correctement. J'ai trouvé les évolutions mal conçues du point de vue ergonomique et surtout mal documentées pour ce qui concerne des options comme le changement de diapason, de tempérament, les combinaisons et j'en passe. J'ai tenté, en vain, d'exercer une influence positive sur le développement de ce soft par l'intermédiaire d'un développeur français mais la chose étant majoritairement entre les mains de bénévoles anglophones voire américains, je me suis heurté à un mur. Il ne comprendront jamais qu'il faut obligatoirement s'inspirer de la physionomie des commandes existantes sur un instrument réel de sorte que l'organiste n'a pas à devoir traduire ses désirs selon les modalités plus ou moins abstraites sur la base desquelles fonctionnent les informaticiens.

Pour les versions étendues des banques il aurait fallu s'entendre sur les ajouts impératifs (modalités d'accouplements jugées indispensables, nombre des boutons de combinaisons etc...). On peut certes pallier à presque tout dans Hauptwerk mais c'est au prix d'un rajout de bandes de commandes qui finissent par réduire l'image même de la console à un gros timbre poste.

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